samedi, 30 novembre 2024
Petra Steger (FPÖ): «Les politiciens de l’UE entraînent l’Europe dans la guerre!»
Petra Steger (FPÖ): «Les politiciens de l’UE entraînent l’Europe dans la guerre!»
Source: https://unser-mitteleuropa.com/152705
Lors d’un discours incisif au Parlement européen, Petra Steger, députée européenne de la FPÖ (Autriche), a accusé les dirigeants de l’Union européenne de comportement irresponsable et de bellicisme. Elle a vivement critiqué la politique actuelle de l’UE envers l’Ukraine et a directement interpellé les responsables, notamment la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères Josep Borrell et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.
Une critique acerbe de la politique d’escalade et de l’irresponsabilité des dirigeants de l’UE
Petra Steger a déclaré :
« Avez-vous perdu la raison ? Si vous continuez ainsi, vous conduisez l’Europe droit à la guerre ! ».
Elle a particulièrement dénoncé les projets de livraison de missiles allemands Taurus et d’autres armes à longue portée à l’Ukraine:
« Jusqu’où ira votre prétendue solidarité inconditionnelle ? Est-ce cela le projet de paix revendiqué par l’Union européenne ? Accepterez-vous enfin de négocier la paix seulement lorsque les premières bombes tomberont sur l’Union européenne ? »
Selon Petra Steger, l’UE serait désormais dirigée par des moralistes déconnectés de la réalité, incapables de comprendre l’ampleur de leurs décisions.
Elle a accusé les dirigeants européens de jouer un dangereux jeu d’escalade, guidé par une idéologie, au lieu de privilégier la diplomatie et les négociations de paix.
« Depuis le début de cette guerre abominable, il n’y a eu aucune initiative de paix sérieuse de la part de l’UE. À la place, Von der Leyen et ses alliés n’ont cessé d’alimenter la spirale de l’escalade avec des exigences toujours plus extrêmes et des livraisons d’armes », a affirmé Petra Steger.
L’Europe, grande perdante économique
Petra Steger a souligné que l’Europe payait déjà un lourd tribut économique:
« Pendant que des bombes tombent en Ukraine, les caisses américaines se remplissent. L’industrie de l’armement américaine engrange des milliards de profits, tandis que nos industries sont au bord de la faillite et que les citoyens souffrent de la flambée des prix de l’énergie ».
Elle a dénoncé la perte de lien avec la réalité des élites européennes, qui auraient conduit le continent dans une impasse stratégique.
Un appel à la raison
Petra Steger a exhorté les responsables de l’UE à adopter une approche plus raisonnable :
« Nous, les Freiheitlichen du FPÖ, demandons une politique européenne de paix indépendante, axée sur le dialogue et les négociations, plutôt que sur les livraisons d’armes. Les citoyens européens ne méritent pas des fauteurs de guerre idéologiques à leur tête, mais des dirigeants responsables, qui placent les intérêts économiques et la sécurité de nos citoyens au premier plan – et mettent ainsi fin aux souffrances indescriptibles du peuple ukrainien », a-t-elle conclu.
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Fini les populistes! Place aux abstentionnistes. Qui ne gênent pas les oligarques
Fini les populistes! Place aux abstentionnistes. Qui ne gênent pas les oligarques
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/basta-con-i-populisti-e-lora-de...
Flavia Perina, ancienne journaliste du MSI, qui fit un jour son chemin de Damas, explique que le temps des populistes est terminé. Une épitaphe sur la tombe des grillini (partisans de Beppe Grillo), un avertissement à Conte pour le nouveau cours des restes du Mouvement-Cinq-Etoiles mais, surtout, un rejet préventif des tentatives de Vannacci, Alemanno et Rizzo de créer quelque chose de nouveau, de différent, d'alternatif. Ce n'est plus le moment, assure la journaliste.
Peut-être que si, peut-être qu'elle a raison. Même si le populiste Trump vient de triompher en balayant la vieille politique démocrate et même républicaine. Mais la moitié des Italiens qui, désormais, désertent les urnes, aimerait peut-être avoir la possibilité de choisir entre des partis qui n'ont pas de programmes stéréotypés, qui ne sont pas au service de gouvernements étrangers ou de multinationales, qui ne sont pas les valets des banquiers. Et, en effet, qui ont une classe dirigeante au moins minimalement connectée à la réalité des familles italiennes.
Ensuite, bien sûr, personne ne peut garantir les effets d'un éventuel succès des nouveaux mouvements. L'exemple est celui du mouvement allemand de Sahra Wagenknecht. Né en terrorisant les partis traditionnels, accusé de représenter le pire du rouge-brunisme, dépeint comme la cinquième colonne de Poutine. Et avec un succès électoral immédiat considérable. Mais la représentante du mal absolu, du populisme de gauche qui ne veut ni d'une immigration débridée ni d'une guerre contre la Russie, a commencé à négocier avec les partis traditionnels pour former des gouvernements dans les Länder où elle a obtenu d'excellents résultats. Et, soudain, son populisme ne fait plus peur et les accusations de rouge-brunisme s'évanouissent. Dans quelques mois, lors des élections législatives allemandes, on verra si la « normalisation » est payante en termes de consensus.
Bien entendu, si le mouvement de Wagenknecht devait être réduit par de mauvais scores électoraux, la CDU et le SPD s'en réjouiraient et continueraient à exclure l'AfD, revenant ainsi à la norme du désintérêt populaire pour la politique.
C'est donc ce que veulent les anti-populistes italiens. Le vote populaire ne sert à rien, il ne sert qu'à décider, à chaque fois, de l'oligarchie qui doit l'emporter. Le familialisme de Giorgia Meloni ou le copinage d'Elly Schein. Pour la compétence, il faut aller voir ailleurs.
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Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe
Kaja Kallas - le mauvais choix pour l'Europe
La responsable désignée des affaires étrangères de l'UE, Kaja Kallas, est une alliée du président ukrainien Volodimir Selenski.
Par Elena Fritz
Source: https://www.pi-news.net/2024/11/kaja-kallas-die-falsche-w...
En désignant Kaja Kallas comme représentante de l'UE pour les affaires étrangères en septembre 2024, l'Europe ne s'est pas rendu service. Après son mandat raté en tant que Premier ministre estonien et une politique qui a suscité un mécontentement massif dans son pays, elle s'est désormais assurée un nouveau poste à Bruxelles. Cette nomination n'est pas une surprise - plutôt une fuite devant les ruines de son bilan politique intérieur. Alors que les médias occidentaux la célèbrent comme la « nouvelle Margaret Thatcher », sa carrière révèle un réseau de contradictions, des scandales de corruption et une dangereuse fixation sur l'escalade avec la Russie. Aujourd'hui, Kallas risque d'étendre sa politique toxique à l'ensemble de l'UE.
Kallas est considéré par certains comme le « chouchou de la ligne dure américaine ». Sa carrière politique s'est surtout consolidée grâce à une attitude extrêmement hostile à la Russie. Les sanctions les plus sévères contre la Russie ont été exigées par elle, de même qu'une victoire militaire sur Moscou. Elle considère que les pourparlers de paix avec la Russie sont inutiles. Cette rhétorique peut être applaudie aux Etats-Unis, mais elle comporte des dangers pour l'Europe, qui, elle, dépend de solutions diplomatiques. Kallas n'a pas pour objectif d'unir l'Europe ou de garantir la paix. Au lieu de cela, elle agit comme un pion dans un jeu géopolitique que Washington joue à distance, tout en étant sécurisé face aux conséquences, tandis que l'Europe en paie le prix.
L'ascension d'une femme politique dont l'héritage est soviétique
Kaja Kallas est issue d'une famille qui incarne comme peu d'autres les contradictions politiques du 20ème siècle. Née en 1977 à Tallinn, elle a grandi comme fille de Siim Kallas, un influent fonctionnaire du parti communiste soviétique. Son père, non seulement était membre du parti communiste, mais il était aussi le directeur de la succursale estonienne de la Sberbank de l'URSS, disposait d'un pouvoir et d'une influence considérables. La famille Kallas menait une vie aisée, comme en témoignent de nombreuses photos accessibles au public: vastes appartements, ameublement luxueux et vêtements coûteux. Ces images donnent l'impression d'une vie d'abondance que de nombreuses personnes n'auraient jamais pu se permettre en Union soviétique - et encore moins dans les années 1990, lorsque de larges pans de la population ont été plongés dans une pauvreté affreuse. Kallas affirme cependant qu'elle a dû renoncer aux bonbons lorsqu'elle était enfant et qu'elle s'est contentée de crème et de sucre à la place. De telles histoires larmoyantes contrastent fortement avec les images de son enfance privilégiée et soulèvent des doutes quant à l'authenticité de l'image qu'elle donne d'elle-même.
Sa mère, déportée en Sibérie lorsqu'elle était bébé, est revenue plus tard en Estonie - une expérience qui a sans aucun doute influencé l'attitude anti-russe de Kaja Kallas. Mais c'est aussi là que commence toute l'hypocrisie du récit crée autour d'elle: malgré la rigueur politique atribuée au système soviétique, Siim Kallas n'a apparemment eu aucun problème à épouser une femme dont la famille était considérée comme collaboratrice des nazis. Le grand-père maternel de Kaja était membre du tristement célèbre bataillon terroriste estonien « Omakaitse », qui a participé aux combats contre les partisans soviétiques et à l'extermination des Juifs.
Carrière grâce aux liens familiaux
Sa carrière politique a été largement soutenue par son père. Siim Kallas, qui a entamé, lui, une carrière politique au sein du Parti réformateur après l'effondrement de l'Union soviétique et est devenu à la fois Premier ministre et commissaire européen, puis a ouvert la voie à sa fille en politique. L'adhésion au Parti réformateur et l'influence de son père lui ont permis d'être nommée Premier ministre d'Estonie, un exemple parfait de népotisme souvent attribué à la Russie. L'Occident « libre » a tendance à l'ignorer.
Au cours de ses premières années politiques au Parlement européen, Kaja Kallas s'est rapidement fait connaître par sa rhétorique particulièrement dure à l'égard de la Russie, ce qui lui a assuré le soutien des Etats-Unis. Les médias occidentaux, notamment américains, l'ont saluée comme l'une des plus fermes critiques de Moscou au sein de l'UE. Un article du New York Times l'a même qualifiée de « chouchou des hardliners américains », car ses positions correspondaient exactement aux intérêts géopolitiques de Washington. Dans une interview au Financial Times, elle a déclaré : « Peace at any cost is not the solution because that will lead to more war » ("La paix à tout prix n'est pas la solution parce que cela conduira à plus de guerre"). Cette déclaration montre qu'elle ne voit pas de place pour des négociations avec la Russie. Si cette position a été bien accueillie en Occident, elle a suscité un mécontentement croissant en Estonie. Sa politique économique libérale et son étroitesse d'esprit vis-à-vis de l'Occident l'ont éloignée d'une partie de sa propre population.
Un mandat de Premier ministre estonien marqué par les scandales
Son mandat de Premier ministre estonien a été marqué par des erreurs et des scandales. Sa politique économique radicale a entraîné une explosion des prix de l'énergie et des mesures d'austérité qui ont lourdement pesé sur la population estonienne. Lors des élections européennes, le parti réformateur est arrivé en troisième position, et les sondages ont montré que seuls 23% des Estoniens étaient satisfaits de son travail. Mais au lieu de faire face à ses responsabilités, elle a cherché une issue - et l'a trouvée à Bruxelles. Au cours de sa carrière politique, Kaja Kallas s'est distinguée comme l'une des voix les plus fortes en faveur de sanctions sévères contre la Russie. Cette position intransigeante semble d'autant plus contradictoire si l'on considère le rôle de son mari, Arvo Hallik.
Alors que Kallas plaidait sur la scène européenne pour des mesures toujours plus strictes contre la Russie, la présentant comme un « danger pour l'Europe », Hallik continuait à faire des affaires rentables avec ce même pays par le biais de sa société Stark Logistics. Alors qu'elle réclamait des sanctions, Stark Logistics transportait des marchandises sanctionnées - dont du nickel - vers la Finlande tout en payant sagement des impôts en Russie. Cette contradiction apparente entre sa position publique et les intérêts privés de sa famille soulève des questions légitimes sur sa crédibilité. Fait particulièrement piquant: alors que la population estonienne subissait les conséquences économiques des sanctions, la hausse des prix de l'énergie et l'incertitude économique, les affaires de Stark Logistics continuaient à prospérer. Le scandale entourant ces activités a été l'un des nombreux facteurs qui ont conduit à leur chute politique en Estonie.
Le risque d'« estonisation » de l'Europe
Avec la nomination de Kallas au poste de représentant de l'UE pour les affaires étrangères, l'Europe risque d'adopter le cap de l'« estonisation » - une politique dictée par les intérêts nationalistes étroits d'un petit pays balte. L'Estonie, qui compte à peine 1,3 million d'habitants, a acquis, grâce à Kallas, un pouvoir disproportionné dans la diplomatie européenne. Mais cette influence ne repose pas sur une politique étrangère responsable, mais sur des ressentiments historiques et une dangereuse russophobie. Les exigences radicales d'une victoire militaire sur la Russie et le refus de négociations de paix menacent la stabilité de l'Europe. Sa politique n'est pas axée sur les intérêts des grandes économies comme l'Allemagne, la France et l'Italie, qui ont besoin de relations stables avec la Russie. Au lieu de cela, elle pousse l'UE toujours plus loin dans un conflit que l'Europe ne peut pas gagner.
Sa position n'est pas seulement extrême, elle est également dangereuse. Avec sa nomination en tant que chef de la diplomatie de l'UE, le conflit avec la Russie risque de s'envenimer et de déstabiliser l'ensemble du continent. Les demandes de création d'un « mur de l'Est » et de retrait des monuments soviétiques en Estonie ont déjà provoqué des tensions. La Russie a réagi promptement en les plaçant sur une liste de personnes recherchées. Elle peut considérer cela comme une « distinction », mais pour l'Europe, c'est un signal d'alarme. Des officiels russes comme Dmitri Peskov et Maria Zakharova ont déjà averti que la nomination de Kallas conduirait à une nouvelle escalade. Peskov l'a qualifiée d'« hostile » à la Russie et a prédit que sa politique exacerberait encore les tensions entre l'Europe et la Russie.
Kaja Kallas incarne la dangereuse surestimation de soi de l'élite politique, qui pense pouvoir pousser l'Europe jusqu'au bord du gouffre sans y tomber. Sa rhétorique belliqueuse et son obsession fanatique d'une « victoire militaire » sur la Russie montrent clairement qu'elle n'a aucune idée de ce qui est en jeu. L'Europe ne sera pas épargnée - la politique de Kallas fait du continent le champ de bataille d'un conflit mondial. En tant qu'Européenne, je me demande ce qu'il restera de ce continent si Kallas et ses acolytes politiques font de mauvais calculs. Vu leur arrogance, qui pense sérieusement qu'ils pourraient encore reconnaître l'abîme, et encore moins empêcher la chute ?
Conclusion
La nomination de Kaja Kallas au poste de représentante de l'UE pour les affaires étrangères est un signe clair que l'Europe a perdu son indépendance. Elle agit comme une marionnette entre les mains de Washington, dont l'objectif est d'entraîner l'Europe dans un conflit sans fin avec la Russie. Sa rhétorique, qui rejette la paix et mise sur la confrontation, fait d'elle une menace pour la stabilité du continent.
Maximilian Krah a résumé la situation en ces termes : « Kaja Kallas est le refus de toute politique étrangère européenne indépendante. Elle est incapable de diplomatie à cause de sa haine de la Russie - et a été choisie précisément pour cela ». Avec Kallas à la tête de la diplomatie européenne, l'Europe risque d'être entraînée dans une guerre inutile qui pourrait mener le continent à la ruine.
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jeudi, 28 novembre 2024
Pourquoi ils veulent absolument la guerre
Pourquoi ils veulent absolument la guerre
Par Conny Axel Meier
Source: https://www.pi-news.net/2024/11/warum-sie-unbedingt-krieg...
L'homme politique en vue de l'AfD, Maximilian Krah, pose la question sur « X »: « Pourquoi tous ces eunuques politiques low-testo ouest-allemands - Roth, Röttgen, Kiesewetter, etc. - sont-ils soudain si avides de guerre ? Ce mélange de russophobie et d'enthousiasme pour la guerre est d'autant plus incompréhensible au vu de leurs personnalités ».
La réponse à cette question est très simple: parce qu'ils en profitent ! Eviter les morts d'une guerre serait à cet égard "contre-productif". Les plans du « Forum Economique Mondial » (FEM) impliquent à long terme la réduction quantitative de l'humanité. Certains médias de propagande et les avis de soi-disant « fact checkers » le contestent et qualifient cette vision de « théorie du complot ». Pourtant, le cœur de cette politique est vrai et connu du public depuis 2020 au plus tard. La « conspiration Covid 19 » était un test pour les futurs développements politiques mondiaux. On peut le lire sur le site Internet officiel du Forum Economique Mondial.
La grande remise à zéro
Il y a toujours un petit groupe de profiteurs qui profitent des guerres dans le monde entier. Ce n'est pas incompréhensible et il en a toujours été ainsi. Le professeur Felix Dirsch, chargé de cours en théorie et philosophie politiques, a publié en 2022 le recueil « Der Great Reset - Eine verschwörungstheoretische Chiffre ? » (Le grand reset - un code conspirationniste ?), un ouvrage complet permettant de comprendre le contexte. Sur 338 pages, des scientifiques et des auteurs de renom expliquent les restrictions à la liberté qui s'aggravent au profit de certains profiteurs de la transformation voulue de la société en un monde gouverné sur le mode totalitaire.
Le contrôle numérique progressif, la censure généralisée, la redistribution des richesses du bas vers le haut, les idées transhumanistes et leur mise en œuvre ainsi que la prétendue « protection du climat » comme arme contre la classe moyenne et contre les simples citoyens au moyen d'un « tournant énergétique », de villes-esclaves de 15 minutes, d'une alimentation artificielle, d'une surveillance médicale totale et de la promotion de l'islamisation des pays occidentaux, qui signifie le remplacement de la haute culture judéo-chrétienne par une religion violente de l'âge de pierre et la perte de l'éducation humaniste qui en découle, sont tous des éléments constitutifs de ce plan.
Voter pour la CDU signifie la guerre
On peut toutefois douter que la transformation de la société fonctionne réellement selon ce modèle. Les résistances à ce projet sont de plus en plus nombreuses. L'élection de Donald Trump comme nouveau président des Etats-Unis pourrait être le début de la fin du « Great Reset », s'il parvient à détrôner le « Deep State » afin de redonner des espaces de liberté aux libertés civiles.
C'est un secret de polichinelle que Friedrich Merz (photo), en tant que chancelier en puissance, veut continuer à alimenter la guerre en Ukraine et impliquer l'Allemagne en tant que belligérant contre la Russie. Cette entrée en guerre prévue, à commencer par la livraison de missiles Taurus à moyenne portée et du personnel au sol nécessaire, coûtera la vie à de nombreux Allemands et entraînera quantité de destructions. Comme l'auteur de PI-NEWS Wolfgang Hübner l'a déjà signalé à maintes reprises, voter pour la CDU conduit à la guerre ! Une guerre qui dépossèdera les citoyens, les appauvrira et les tuera. Et qui en profitera ?
Quels intérêts Friedrich Merz défend-il ?
Friedrich Merz a présidé de 2016 à 2020 le conseil de supervision de « Blackrock Asset Management Deutschland AG », l'entité allemande de la société d'investissement BlackRock. Ce grand investisseur gère à lui seul une fortune mondiale de plus de onze billions de dollars américains. Son concurrent J. P. Morgan ne dispose que d'une fortune d'à peine trois billions de dollars américains. En 2023, la dette publique des États-Unis s'élevait à plus de 32 billions de dollars américains et la tendance est à la hausse. Quelqu'un devra un jour ou l'autre payer ces dettes, même si c'est par la dévaluation de la monnaie.
L'Ukraine possède des ressources minérales d'une valeur estimée entre 10 et 12 billions de dollars américains. Les guerres sont menées pour les ressources minières et la disponibilité des matières premières, mais pas pour la « liberté », la « démocratie », les « droits de l'homme » et autres prétextes. Blackrock s'est déjà servi des précieuses terres agricoles d'Ukraine et en a acheté une grande partie. Avec les bénéfices attendus des ressources minières, d'autres trillions de bénéfices seront générés. Les investissements dans la « reconstruction » de l'Ukraine, estimés entre 400 et 500 milliards de dollars, sont donc bien modestes.
Les réseaux du Bundestag font la guerre à l'Ukraine
D'après vous, chers lecteurs, quels intérêts un probable chancelier Merz défendra-t-il ? Les intérêts des citoyens ? Les intérêts des contribuables, des ouvriers, des employés et des familles ou les intérêts des grands investisseurs et des généraux de l'OTAN ? Suite à la guerre en Ukraine, le groupe d'armement Rheinmetall a augmenté son chiffre d'affaires en 2023 pour atteindre un niveau record d'environ sept milliards d'euros.
Au niveau international, Rheinmetall n'est toutefois qu'un groupe d'armement parmi d'autres et ne se classe que dans la moyenne mondiale. Ce ne sont pas les petits investisseurs qui déterminent le cours des actions. Ce sont à nouveau les gros investisseurs comme Blackrock. La boucle est bouclée. Le lobby de l'armement au sein du Bundestag allemand ne se limite pas aux bellicistes habituels que sont Strack-Zimmermann, Polenz, Röttgen, Kiesewetter, Hofreiter & Co. Des réseaux entiers mènent cette guerre et en tirent profit, indépendamment de l'issue de la guerre. Ils craignent tous une guerre nucléaire, car il n'y aurait ensuite plus personne pour profiter de la guerre.
Quelle sera la suite des événements ?
Les réflexions de la nomenklatura de l'UE sur la poursuite de cette guerre, même sans les Etats-Unis si nécessaire, trouvent un soutien dans les gouvernements de la plupart des pays membres de l'UE. Pourquoi en est-il ainsi ? Vous pouvez maintenant répondre vous-même à cette question. Les pays qui ont l'intention de rester neutres et de ne fournir ni armes ni logistique pour la guerre subissent la pression des lobbyistes de Bruxelles, Paris et Berlin. La Slovaquie et la Hongrie en savent quelque chose. Même la Serbie, candidate à l'adhésion à l'UE, se voit mettre de plus en plus de bâtons dans les roues, car son gouvernement ne suit pas à 100 % la ligne belliciste des bureaucrates de l'UE en matière de politique étrangère.
Tant que la guerre se poursuivra, le régime corrompu de Zelensky se remplira les poches avec les lobbyistes de l'armement dans le monde entier et dans les parlements, et les multimilliardaires continueront à s'enrichir sur le dos des soldats et des civils qui seront tués ou blessés dans cette guerre. Il faudrait qu'il y ait une volonté politique de mettre fin à la guerre. Cette volonté n'est actuellement pas perceptible tant que des profits seront réalisés.
Que est Conny Axel Meier?
Conny Axel Meier (né en 1956 - photo) s'est engagé depuis plus de 20 ans en tant que publiciste, militant des droits de l'homme et spécialiste de l'islam. À partir de 2004, il a occupé le poste de secrétaire dans l'« Association fédérale des mouvements citoyens » (BDB). En 2006, il a été parmi les premiers membres de « Pax Europa ». En 2008, il a joué un rôle déterminant dans la fusion des deux associations pour former le « Mouvement citoyen PAX EUROPA » (BPE) et a été leur premier secrétaire général à temps plein jusqu'en 2016. En 2019, il s'est exilé politiquement en Hongrie avec son épouse et écrit depuis régulièrement pour PI-NEWS.
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Querelles internes au BSW: Sahra Wagenknecht met en garde contre la tromperie des électeurs
Querelles internes au BSW: Sahra Wagenknecht met en garde contre la tromperie des électeurs
Berlin/Erfurt. Au sein de l'alliance Sahra Wagenknecht, la balance penche du mauvais côté. La raison? L'attitude de la fédération du land de Thuringe qui a récemment jeté par-dessus bord toutes les revendications majeures du BSW lors des négociations exploratoires avec la CDU et le SPD. La chef du groupe parlementaire BSW de Thuringe, Katja Wolf (photo), s'est vu reprocher par la chef du parti, Sahra Wagenknecht, que le compromis négocié avec la SPD et la CDU était une « erreur ». Des thèmes comme le déploiement de missiles américains en Allemagne, critiqué par le BSW, n'apparaissent pratiquement plus dans la formule de compromis.
Sahra Wagenknecht en a remis une couche dans un podcast du groupe de médias Funke. Elle y a déclaré (sans nommer les membres de son propre parti en Thuringe): «Ce que je critique, ce sont les participations au gouvernement dans lesquelles les partis concernés trompent leurs électeurs». C'est pourquoi il est très important qu'un parti conserve, en toutes circonstances, un profil clair.
Le système est conçu de telle sorte « qu'il est surtout attractif de gouverner, donc qu'il s'avère intéressant pour les personnes qui négocient », a poursuivi Wagenknecht. « Donc quand on gouverne, on a des postes ministériels. C'est bien sûr plus attractif qu'un poste de député, en termes de salaire et de pension. Il y a déjà beaucoup de tentations. Il y a beaucoup de secrétaires d'État que l'on peut ensuite nommer. Pour eux, c'est aussi très alléchant ».
Il existe « une séduction qui fait que les partis préfèrent entrer dans des gouvernements plutôt que de siéger dans l'opposition », a mis en garde la présidente du BSW. « Et souvent, cela a pour effet qu'ils trahissent passablement leurs électeurs. C'est-à-dire qu'ils se disent d'accord tout en embellissant le résultat ».
Wagenknecht a rejeté le reproche qu'on lui adresse, celui d'un manque de capacité à faire des compromis. Pour elle, il s'agit de changer, pas de participer: « Parce que je trouve déjà que je suis entrée en politique pour améliorer la société, pour obtenir des changements », a-t-elle dit, « et j'espère que nous aurons l'occasion de vraiment changer notre pays pour le mieux » (rk).
Source: Z uerst, Nov. 24).
14:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne, bsw, sahara wagenknecht, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Rien ne se crée, tout se détruit: le cas Sarah Wagenknecht
Rien ne se crée, tout se détruit: le cas Sarah Wagenknecht
par Riccardo Paccosi
Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/nulla-si-crea-tut...
Grâce à Sahra Wagenkencht, nous constatons que, dans cette phase historique, rien ne se crée, tout se détruit.
Allemagne: le parti BSW de Sahra Wagenknecht s'allie à la SPD dans le Brandebourg et forme une coalition avec la SPD et la CDU en Thuringe.
Dès lors, le souhait que j'avais formulé avec beaucoup d'autres d'une coalition souverainiste entre le BSW « de gauche » et l'AfD « de droite » - c'est-à-dire entre deux formations perçues comme souverainistes pour sortir de la guerre avec la Russie, restaurer la souveraineté nationale et augmenter les dépenses publiques pour sortir de la spirale de l'austérité - n'est plus, désormais, du domaine de l'hypothèse.
Immédiatement, les électeurs ont décidé de « récompenser » Sahra Wagenknecht pour ce choix, les sondages révélant une belle réduction de moitié des votes en faveur du BSW par rapport à il y a seulement quelques mois.
D'hypothétiques coalitions, comme celles entre le BSW et l'AfD en Allemagne ou entre France Insoumise et Rassemblement National en France, pourraient théoriquement bouleverser le cadre politique de plusieurs pays européens et ainsi conduire au démantèlement de cette abomination institutionnelle qu'est l'Union européenne, qui se porte aujourd'hui garante à la fois du déclenchement d'une guerre mondiale et des mesures d'agression contre les classes moyennes et pauvres, planifiées par le Forum économique mondial.
Or, si des coalitions de ce type ne voient pas le jour, si un paradigme de Souveraineté Populaire ou d'Autonomie Populaire n'émerge pas, balayant la dyade droite-gauche bloquante et empoisonnée, on peut dire que la responsabilité principale en incombe à l'inconscience de la partie de l'opposition anti-système qui vient de la gauche.
Ainsi, grâce au récit néolibéral de la gauche et de la droite, nous assistons au spectacle d'une Europe effondrée, au sein de laquelle rien ne se crée, tout se détruit.
14:26 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bsw, afd, allemagne, europe, affaires européennes, sahra wagenknecht | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Pour Moscou, la politique énergétique est la raison de l'échec du gouvernement tricolore en Allemagne, devenue une «république bananière»
Pour Moscou, la politique énergétique est la raison de l'échec du gouvernement tricolore en Allemagne, devenue une «république bananière»
Moscou. La fin annoncée du gouvernement « feu tricolore » est suivie avec intérêt à l'étranger. En Russie, elle est associée de manière tout à fait correcte à l'abandon programmé des sources d'énergie russes bon marché. L'abandon des livraisons de gaz russe était dès le départ un des principaux points à l'ordre du jour de l'actuel gouvernement fédéral, qui a pris ses fonctions en janvier 2022.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a commenté la crise actuelle du gouvernement « feu tricolore » en déclarant : « Berlin n'a pas réussi à garder le gaz russe, vital pour ses citoyens et son complexe industriel et économique ». L'économie allemande ne connaît donc plus une croissance aussi forte. Puis elle a été claire : « L'effondrement de la coalition gouvernementale allemande a révélé le principal problème du système politique de la République fédérale actuelle : elle est devenue une république bananière de type classique ».
Ainsi, le gouvernement fédéral « assiste docilement au départ des “industries et entreprises allemandes vers les États-Unis, uniquement parce que c'est bien agréable pour Washington”. Dans le cadre de ce « masochisme », l'Allemagne renonce à toute apparence d'autonomie et se positionne clairement comme la gardienne du néolibéralisme américain au sein de l'UE.
En Biélorussie aussi, les choses sont vues de la même manière. Le président Loukachenko reproche également au chancelier Scholz d'avoir fait vaciller l'Allemagne. « S'ils éjectent ce Scholz, l'Allemagne reviendra à la raison », a déclaré Loukachenko avant de poursuivre: "Du gaz bon marché, de l'énergie bon marché, la première économie du monde, un miracle - où sont-ils aujourd'hui ? A genoux" (mü).
Source: Zue rst, Nov. 2024).
13:06 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : allemagne, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mercredi, 27 novembre 2024
Syndrome du sauveur ou le Cheval de Troie est parmi nous
Syndrome du sauveur ou le Cheval de Troie est parmi nous
Par Iure Rosca
Les élections présidentielles en Roumanie ont suscité un intérêt particulier de la presse internationale. Et la presse alternative semble avoir eu une bonne occasion de tester sa capacité à discerner entre vérité et simulacre. Mais comme «les nôtres» préfèrent souvent être trompés par la séduction et impressionnés par les apparences, ils font partie des partisans et promoteurs d’imposteurs comme Donald Trump ou de ses clones comme Calin Georgescu.
Beaucoup de ceux qui sont dans notre camp s’imaginent qu’il pourrait encore y avoir un pays où quelqu’un qui n’est pas contrôlé par le Système, peut avoir un résultat électoral majeur. Autrement dit, ceux qui prétendent critiquer le Système deviennent ses victimes par excès de crédulité et par «wishful thinking». Nous n’aimons pas penser que le coup d’état à l’échelle mondiale est un fait accompli. Il s’est pleinement manifesté en 2020 avec la fausse pandémie. À cet égard, le livre de notre ami suédois Jacob Nordangard «The Global Coup d’Etat: The Fourth Industrial Revolution and the Great Reset» est très utile.
Notre obsession électoraliste, la religion du républicanisme, les mythes de la «souveraineté populaire» et du suffrage universel nous empêchent d’accepter le fait que, dans les conditions de la démocratie de masse, on ne peut pas obtenir un renversement de situation en faveur des intérêts nationaux.
Calin Georgescu est un exemple classique d’ingénierie sociale, mis en œuvre depuis longtemps. Il s’agit d’un franc-maçon notoire, membre du Club de Rome, qu’il a loué jusqu’à aujourd’hui, mais qui prétend l’avoir abandonné il y a un an, parce que le club serait détourné de «ses idéaux lumineux». Il a longtemps travaillé à l’ONU, étant un expert en «développement durable», qui, comme on le sait, est la stratégie de l’élite mondiale visant la destruction et l’asservissement de l’humanité. Georgescu a travaillé pendant de nombreuses années au sein du gouvernement roumain, notamment en tant que responsable des programmes des Nations unies pour la mise en œuvre de la stratégie de développement durable.
En outre, Calin Georgescu n’est pas gêné de louer publiquement et à plusieurs reprises la franc-maçonnerie alors qu'il a raconté qu’il n'était pas un maçon. Il dit que c’est la maçonnerie qui a le mérite historique d’avoir créé l’Etat roumain moderne. En plus, dit-il, Mozart était maçon, et cela ne le rend pas moins brillant.
La Roumanie a traversé de nombreux moments tragiques après la chute du communisme. Mais ce carriériste et initié n’a jamais pris une attitude publique envers la tragédie de son propre peuple. Il a été activé il y a quelques années et lancé dans la vie publique roumaine après son départ de l’ONU. Et il a été parasiter d'une manière très réussie le discours nationaliste. Son discours grandiloquent, plein de références aux symboles sacrés de l'histoire et de la culture roumaine, a réussi à impressionner de nombreuses personnes. Et pour le rendre encore plus crédible, il s’est déclaré très tôt comme un sympathisant du mouvement des légionnaires et de son chef Corneliu Codreanu, ainsi que du maréchal Antonescu.
Calin Georgescu représente un cas classique d’opposition contrôlée, un simulacre, une poupée de mondialistes bon pour séduire le public crédule. Il lui a été assigné le rôle de Sauveur tout comme dans le cas de Trump. C’est pourquoi, à l’aide de techniques de manipulation utilisées par les services spéciaux roumains affiliés aux mondialistes, il a été promu au second tour des élections présidentielles.
Le truc a été couronnée de succès, étant soutenue par les milieux sionistes en Roumanie tels que l’Institut Wiesel et les réseaux Soros en contestant avec véhémence sa candidature, en le taguant de fasciste, de nazi, d'extrémiste, etc. Et pour rendre la légende encore plus crédible, Calin Georgescu a été promu au deuxième tour avec une dame, Elena Lasconi (photo), une progressiste qui représente un parti politique produit par le réseau Soros, USR, pro-LGBTQ, pro-OTAN et pro-UE etc. Autrement dit, les Roumains doivent choisir entre un outil des globalistes avec le masque d’un grand patriote et un autre outil de globalistes sans masque. L’équation pour le second tour des élections présidentielles en Roumanie imite le tandem Trump-Harris, faisant ainsi voter pour le faux patriote ou au moins pour le moindre mal.
La manœuvre des mondialistes a réussi à manipuler les cercles de dissidence antimondialiste à la fois à cause du discours anti-Système de Calin Georgescu et parce que la presse dominante dans le monde l’avait critiqué pour son discours nationaliste. Je voudrais ici mentionner la formule extrêmement pertinente de notre ami Youssef Hindi qui, en caractérisant ces apparences fulminantes de prétendus souverainistes, dit qu’il s’agit d’un «nationalisme israëlo-conforme». Marine Le Pen, Viktor Orban, Mario Salvini seraient précisément de cette facture. Soit dit en passant, les deux derniers ont déjà fait preuve de solidarité avec Benjamin Satanyahu après que la Cour pénale internationale ait émis un mandat d’arrêt pour crimes de génocide. Orban et Salvini invitent le leader sioniste coupable de crimes inimaginables à visiter respectivement la Hongrie et l’Italie.
Calin Georgescu doit être placé dans la même «famille politique». Maintenant, évoquons un autre détail important à cet égard. La presse de Bucarest annonce avec faste que l’envoyé du grand vainqueur Trump, Robert Kennedy Jr., vient soutenir Calin Georgescu dans les élections. Je crois personnellement que cet ancien démocrate a été accepté dans le camp de Trump non pas pour sa position anti-vaccin, mais pour son soutien total et ardent à Israël. Donc, nous avons toujours encore un nationaliste israëlo-conforme. Il est également intéressant de noter ici que la garniture entière des futurs membres du cabinet Trump se compose exclusivement de sionistes fanatiques ou de leurs serviteurs. Leur devise est «Israël first!».
À l'ère de la haute technologie et de la manipulation généralisée, après avoir appris la leçon historique sur les prêteurs d'argent et les commerçants qui ont produit la république et les élections pour contrôler la politique, il est tout à fait regrettable de constater qu'autant de gens dans notre camp se laissent encore tromper par les apparences. Dans des situations aussi embarrassantes, on ne sait même pas faire la distinction entre les naïfs de bonne foi et ceux qui nous ont infiltrés pour nous manipuler. S'il vous plaît, admirez le sauveur de la Roumanie sur un cheval blanc et dans l'armure de Superman. Ce ne sont pas de fausses photos, elles font partie de la campagne de promotion de Călin Georgescu.
D'ailleurs, Călin Georgescu pratique aussi le judo comme Poutine et se baigne dans le lac en plein hiver. Un bon candidat pour lequel il faut voter.
La société du spectacle fonctionne à coup sûr. Et le public est très impressionné par ce théâtre sans fin.
16:41 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, europe, affaires européennes, politique internationale, calin georgescu | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 26 novembre 2024
Black Rock de Friedrich Merz gagne simultanément de l'argent dans trois sociétés produisant les missiles Taurus
Black Rock de Friedrich Merz gagne simultanément de l'argent dans trois sociétés produisant les missiles Taurus
par Hans Egeler
Source: https://opposition24.com/politik/friedrich-merz-black-roc...
Quelle obsession collective a saisi les anciens partis berlinois pour déclencher la guerre des missiles Taurus contre la Russie ? En 1943, la politique allemande a été prise d'une panique similaire face à la défaite dans la guerre contre la Russie; elle cherchait dès lors à réaliser l'impossible en mobilisant ses dernières forces. Le parti libéral (FDP), qui a perdu la tête, veut même demander une résolution du Bundestag pour ouvrir le feu avec les missiles « Taurus » sur des régions comme celle de Moscou. L'entrée dans la troisième guerre mondiale ne se prépare et ne se bidouille passeulement aux Etats-Unis par un homme de 81 ans aux facultés mentales défaillantes, mais aussi par le Bundestag avec la minutie allemande. Pourquoi cette tendance au suicide collectif? Y a-t-il des raisons externes à ce bellicisme ?
Il n'y a pas de moyen plus rapide de gagner de l'argent que de combiner incitation à la guerre et livraison d'armes.
Ceux qui ne trouvent pas d'explication au fait que ce soit justement le leader d'une union chrétienne comme Friedrich Merz qui soit devenu le plus bruyant fauteur de guerre au monde, avec son projet de lancer un ultimatum incompréhensible de 24 heures à la Russie, devraient se pencher sur les antécédents de Merz. Ce dernier était président du conseil de surveillance du plus grand gestionnaire financier du monde - Black Rock - pour l'Allemagne et faisait donc partie intégrante de la haute finance. Celle-ci - quelle coïncidence ! - gagne des milliards grâce aux médias qui nous poussent à la guerre et des milliards grâce aux livraisons d'armes qui s'ensuivent - une combinaison géniale gagnant-gagnant, mais du seul point de vue des banquiers.
L'ancien employeur de Friedrich Merz, Black Rock, gagne des millions sur la production des missiles Taurus. L'enchevêtrement des profiteurs financiers ressemble à ceci: l'un des deux propriétaires de Taurus se trouve à Schrobenhausen, en Bavière, s'appelle MBDA et appartient à son tour aux entreprises Airbus, BAEC et Leonardo. Le deuxième propriétaire de Taurus est la société Saab Dynamics, une filiale de la société suédoise Saab AB. Saab Dynamics a doublé son chiffre d'affaires au cours des trois dernières années. Comme il se doit pour la plus grande sauterelle financière du monde, Black Rock est également actionnaire de Saab, Airbus et BAEC.
D'autres questions pour le Dr Friedrich Merz ?
12:00 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : freidrich merz, allemagne, europe, affaires européennes, black rock, missiles taurus, taurus, bellicisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 25 novembre 2024
La nouvelle chef des Tories est une disciple du WEF
Klaus Schwab a une emprise sur la Grande-Bretagne: la nouvelle chef des Tories est une disciple du WEF
Londres/Davos. Après la défaite cuisante des conservateurs britanniques lors des dernières élections législatives, le controversé Forum économique mondial (WEF) se met également en place sur l'île. En effet, la nouvelle chef du parti Tory, qui a hérité du malheureux dernier Premier ministre Sunak, n'est pas seulement une Africaine noire, mais dispose également - comme la ministre allemande des Affaires étrangères Baerbock et des dizaines d'autres politiciens occidentaux de premier plan - de bonnes relations avec le WEF, que certains considèrent comme le véritable gouvernement mondial.
Le WEF ne fait que renforcer sa position en Grande-Bretagne. En effet, le Premier ministre travailliste Keir Starmer, désormais au pouvoir, est lui aussi considéré comme un disciple du Forum économique mondial. Avec sa concurrente, la nouvelle chef du parti conservateur Kemi Badenoch, le réseau du WEF ne fait que se resserrer. Sous Boris Johnson, elle occupait déjà un poste de secrétaire d'État.
Badenoch s'était déjà portée candidate à la présidence du parti en 2022, mais n'avait pas réussi à s'imposer face à la future Première ministre Liz Truss, à Sunak et à l'ex-ministre de la Défense et du Développement Penny Mordaunt - qui, pour leur part, disposaient toutes de relations avec le WEF. Entre-temps, Badenoch leur a emboîté le pas. En 2023, elle a saisi l'occasion de se rendre à Davos avec l'actuel Premier ministre Starmer dans le cadre de la délégation britannique. L'influent journal américain « Politico » s'en est réjoui et a rapidement fait état de diplomates internationaux qui auraient apprécié la présence de Badenoch à l'illustre défilé patronné par Klaus Schwab.
Elle devrait ainsi être suffisamment qualifiée pour occuper à l'avenir les plus hautes fonctions sur l'île britannique - afin que la Grande-Bretagne, même si le Labour devait échouer, puisse continuer à suivre le cap du WEF de manière fiable (mü).
19:44 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : forum économique mondial, royaume-uni, conservateurs, conservateursbritanniques, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Allemagne: entre la coalition "feu tricolore", les BRICS et l'éternel drame de la perte de souveraineté
Allemagne: entre la coalition "feu tricolore", les BRICS et l'éternel drame de la perte de souveraineté
Par Marcelo Ramírez
Source: https://noticiasholisticas.com.ar/alemania-entre-la-coali...
L'Allemagne, le pays que tout le monde peut placer sur la carte, mais dont peu comprennent vraiment quelque chose au-delà du nom de son ex-chancelière. La politique allemande, clé de l'Europe, reste enveloppée d'une sorte de nuage d'ignorance pour ceux qui n'y vivent pas. Il est pourtant crucial de le percer, car ce qui se passe à Berlin déterminera, pour le meilleur ou pour le pire, l'avenir de l'Europe, le conflit en Ukraine et même l'échiquier géopolitique mondial.
Pour commencer, parlons des partis traditionnels. La CDU/CSU, cette vieille gloire conservatrice qui a dominé l'Allemagne pendant des décennies, a donné au monde des figures comme Angela Merkel, la « mère » de l'Europe, qui, entre 2005 et 2021, a gouverné d'une main qui semblait ferme, mais dont le régime a fini par se muer en un festival de pragmatisme au service du mondialisme. Aujourd'hui, sous la houlette de Friedrich Merz et Markus Söder, ils tentent de raviver un peu de l'éclat perdu. Mais la réalité est qu'après le départ de Merkel, le parti a été réduit à une coquille vide qui n'est plus aussi convaincante qu'auparavant.
De l'autre côté du spectre, nous avons la SPD, la social-démocratie dirigée par Olaf Scholz, qui occupe actuellement le poste de chancelier. Scholz est arrivé au pouvoir en promettant de renforcer l'économie et la justice sociale, mais le consensus entre les Allemands semble avoir lamentablement échoué. Il est accompagné de Lars Klingbeil, qui tente, sur un ton plus technocratique, de maintenir le navire à flot alors que l'eau s'infiltre de toutes parts.
Les Verts et les Libéraux : une coalition qui ne décolle pas
La coalition "feu tricolore" - SPD, Verts et FDP - semblait être le rêve humide du mondialisme: justice sociale, environnementalisme extrême et économie libérale dans un seul et même paquet. Cependant, comme c'est souvent le cas, gouverner est un exercice différent de ce qu'annonçaient les promesses électorales. Les Verts, menés par des personnalités telles que Robert Habeck (ministre de l'économie et du climat) et Annalena Baerbock (ministre des affaires étrangères), sont apparus comme de fervents défenseurs de la guerre en Ukraine et de l'agenda climatique radical. Il est intéressant de noter que leurs politiques ont peu contribué à sauver la planète, mais beaucoup à ruiner l'économie allemande.
Pour sa part, la FDP - le parti libéral - apporte une logique de marché qui s'oppose aux promesses sociales de ses partenaires. Son leader, Christian Lindner, vient de démissionner, laissant Scholz sans majorité et le gouvernement en crise. L'excuse officielle est celle de « divergences insurmontables », mais ce qui se passe en réalité, c'est que personne ne veut rester sur un navire en train de couler.
La gauche est fragmentée et la dite "extrême droite" est diabolisée
À gauche, Die Linke lutte pour se maintenir tout en faisant face à la concurrence interne de la nouvelle Alliance Sarah Wagenknecht (BSW). Cette dernière, dirigée par la charismatique Wagenknecht, propose une gauche nationaliste, populiste et plus pragmatique sur les questions sociales et économiques. Si elle condamne la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, elle n'ose pas embrasser ouvertement une politique pro-russe. Cependant, elle critique ouvertement les politiques de guerre qui, selon elle, détournent l'attention des vrais problèmes.
À l'autre bout du spectre, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) se développe comme un croquemitaine, ainsi qu'elle est décrite par la presse internationale. Critique à l'égard de l'immigration, des politiques wokistes et de l'Union européenne, l'AfD prône une approche plus nationaliste et pragmatique, allant même jusqu'à prôner des relations équilibrées avec la Russie. Que fait la presse mondialiste? Elle diabolise ses animateurs en les qualifiant d'« extrême droite » afin que personne n'ose les prendre au sérieux.
Le dilemme énergétique et le sabotage de Nord Stream
C'est ici que le véritable drame allemand entre en jeu: la dépendance énergétique et le sabotage du gazoduc Nord Stream. Alors que l'AfD appelle au pragmatisme et à la coopération avec la Russie pour garantir une énergie bon marché, les Verts et le SPD préfèrent détourner le regard. Le discours officiel accuse la Russie d'être responsable de l'attaque du gazoduc, une accusation aussi ridicule que de penser que l'on brûlerait sa propre maison pour protester contre son voisin.
La réalité est que l'Allemagne, au lieu d'exiger une enquête sérieuse, a adopté le discours de la « décarbonisation » pour justifier sa dépendance à l'égard des États-Unis. Et ce, bien sûr, au nom d'une « souveraineté énergétique » qui n'existe que dans le discours politique.
Le facteur BRICS et l'avenir incertain
Au milieu de ce chaos, Sarah Wagenknecht fait une proposition qui ébranle les fondements de la politique allemande: un rapprochement avec les BRICS comme alternative à la vassalité américaine. Selon Sarah Wagenknecht, sans cette alliance stratégique, l'Allemagne tombera dans une récession terminale tandis que Washington extraira le peu qu'il reste de son économie et de ses talents.
Il est intéressant de noter que l'AfD a également montré de l'intérêt pour les BRICS, reconnaissant le potentiel de diversification des relations internationales et de réduction de la dépendance vis-à-vis des institutions occidentales telles que le FMI et la Banque mondiale. Même Die Linke, bien qu'avec des réserves, reconnaît l'importance d'explorer cette voie.
Conclusion : où va l'Allemagne ?
Le scénario allemand pose une énigme stratégique: l'Allemagne sera-t-elle capable de briser ses chaînes avec Washington et de construire un axe avec Moscou qui transformera l'Europe? Pour l'instant, la réponse semble être négative. L'Allemagne a perdu la guerre, et avec elle, sa capacité de décision souveraine. Tout dépend si Trump, à son retour au pouvoir, décidera de laisser l'Europe à elle-même, en permettant aux nationalismes de resurgir, ou si le contrôle anglo-saxon se perpétuera une fois de plus.
Ce qui est clair, c'est que le modèle actuel - basé sur des politiques wokistes, des alliances dysfonctionnelles et une dépendance aveugle aux États-Unis - est voué à l'échec. L'Allemagne devra choisir entre l'insignifiance mondiale et un changement historique vers un ordre multipolaire. Et ce choix définira non seulement son avenir, mais aussi celui de l'Europe dans son ensemble.
Vidéo (en langue espagnole) : https://www.youtube.com/watch?v=nWyKeGKBpb0
18:25 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, allemagne, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La Realpolitik sans la réalité
La Realpolitik sans la réalité
par Andrea Zhok
Source: https://telegra.ph/La-realpolitik-senza-realt%C3%A0-11-21-2
Apparemment, aux États-Unis, le président sortant Biden, vaincu et désavoué par son propre entourage qui le jugeait inapte à poursuivre son rôle de dirigeant, a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles ATACAMS à longue portée (300 km) pour frapper des cibles en territoire russe.
La position américaine a été suivie par la France, qui autorisera l'utilisation en haute mer des SCALP, et par le Royaume-Uni, qui autorisera l'utilisation des STORM SHADOW.
Dès le premier jour du conflit russo-ukrainien, ou « opération spéciale » comme on l'a appelé, il était clair pour tous ceux qui n'étaient pas de mauvaise foi qu'une défaite militaire de la Russie par l'Ukraine + l'OTAN était inconcevable, sauf sous la forme d'une Troisième Guerre mondiale.
Personne ne pouvait penser un instant que si la Russie se trouvait en grande difficulté sur le champ de bataille dans une guerre conventionnelle, elle accepterait simplement une défaite stratégique sur son propre territoire. La seule possibilité d'une défaite russe qui ne passe pas par un holocauste nucléaire est un effondrement de l'économie dû aux sanctions, mais une fois que cette voie s'est avérée impraticable, la voie de la domination militaire est évidemment exclue. Un empire de la taille de celui de la Russie ne peut pas maintenir un contrôle central généralisé sur tous ses territoires. Son existence est permise et alimentée par la certitude perçue de l'unité du pays à l'avenir. Une défaite stratégique signifierait une dissolution interne et ce n'est pas quelque chose que Poutine, ou celui qui lui succédera, pourrait permettre sans recourir à toutes les options disponibles.
Cette image était évidente dès le départ.
C'est pourquoi, ainsi que pour des raisons humanitaires évidentes, la voie du compromis et d'une paix rapide aurait dû être suivie immédiatement.
Comme nous le savons, les pourparlers de paix, basés sur une reprise des accords de Minsk II, ont été systématiquement boycottés, non pas par Zelenski, mais par l'OTAN. Il a fallu l'intervention directe de Boris Johnson pour faire capoter l'accord déjà presque conclu à Istanbul quelques semaines après le début du conflit.
Aujourd'hui, après deux ans et demi de conflit, l'Ukraine est réduite à 29 millions d'habitants (elle en comptait 52 en 1993, et 41 à la veille du conflit). Le système d'infrastructure est dévasté. Le système économique est en fait en faillite et maintenu artificiellement en vie par les paiements occidentaux (non remboursables, mais surtout sous forme de prêts).
Une atmosphère surréaliste règne depuis longtemps à l'intérieur du pays, avec de véritables chasses à l'homme pour envoyer tous les hommes valides au front. Des scènes horribles de personnes kidnappées en pleine rue, battues puis entassées dans une camionnette pour être envoyées comme de la viande fraîche sur la ligne de front ont été vues des milliers de fois aujourd'hui (mais non pas, bien sûr, dans les médias menteurs de la communication grand public).
Dans ce contexte, nous voyons des gens comme Soros Jr (parce qu'en Occident, nous avons restauré les dynasties) se réjouir sur les médias sociaux de la décision de Biden (« C'est une grande nouvelle ! »).
Bien sûr, tout le monde, mais vraiment tout le monde, sait qu'une telle décision ne signifie que trois choses :
1) plus d'argent dans les poches de l'industrie de la guerre ;
2) plus de morts et de destructions parmi les personnes qui ne sont pas au front (les Russes et les Ukrainiens seront plus nombreux à être touchés à l'intérieur des terres) ;
3) un risque accru d'escalade vers la troisième guerre mondiale.
En revanche, absolument rien ne change ou ne peut changer de cette manière en ce qui concerne l'équilibre sur le terrain, où la Russie a conquis plus de territoire au cours du dernier mois que pendant toute la contre-offensive de l'année dernière.
En pratique, une fois de plus, les classes dirigeantes occidentales prouvent qu'elles n'ont que les défauts de la Realpolitik, mais pas ses mérites.
En effet, il est possible d'imaginer des choix de Realpolitik faits avec un cynisme froid, sachant qu'ils coûteront de nombreuses vies, et pourtant opter pour eux en sachant qu'ils peuvent atteindre des objectifs stratégiques à long terme (certainement un tel choix a été celui fait par Poutine avec le franchissement de la frontière ukrainienne en février 2022). Il s'agit de choix machiavéliques et amoraux, mais défendables en termes de rationalité collective à long terme, typique d'organismes complexes tels que les États et les empires.
Les choix occidentaux d'aujourd'hui, au lieu de relever de la Realpolitik, ne font montre que de cynisme, mais sans aucun contact avec la réalité.
Ils sont prêts à manœuvrer les êtres humains sur l'échiquier de l'histoire comme des pions dont on peut se passer librement, sauf qu'ils ne sont pas des maîtres d'échecs mais des singes de théâtre, des Zampanòs modernes en version brillante.
Mais, dira-t-on, derrière les clowns qui s'agitent sur la scène, derrière les bouchers qui servent à récolter des voix dans les talk-shows, il y a peut-être une puissance obscure, peut-être avec un agenda obscur, mais rationnelle à sa manière, non? Bien sûr, ce ne sont pas les Biden ou les Scholz qui mènent la barque, mais il y a peut-être des manœuvres derrière, le fameux «Deep State»?
Et malheureusement, ceux qui pensent en ces termes sont encore trop optimistes, car ils humanisent et rationalisent l'oligarchie des manœuvriers, en en faisant un nouveau Sauron: sombre, maléfique, mais à sa manière rationnel.
Mais non, la situation est bien pire. L'oligarchie des manipulateurs en coulisses existe bien sûr, mais elle n'est ni un parti, ni une association secrète, ni une secte, mais un ensemble mobile de partis, d'associations secrètes, de sectes, de lobbies divers, totalement incapables de planifier le mal, même à long terme; très capables, en revanche, de tenir la barre à tribord de leur propre intérêt économique à court et moyen terme. Et c'est le seul élément qui les relie en profondeur.
Ce qui facilite la réalisation de cet intérêt est autorisé et promu par certains. Ce qui entrave cet intérêt est bloqué, censuré, défini. Dans un mécanisme «darwinien», les idées, les idéologies, les initiatives culturelles, les journaux, les personnalités qui sont favorables sont autorisés, favorisés, se reproduisent, se développent. Les autres languissent dans la misère. C'est ainsi que prend forme une sorte d'« idéologie » de l'« État profond », que personne n'a conçue et qui est de nature purement superstructurelle.
Le résultat global est ce que nous pouvons appeler l'empire du cynisme sans tête.
Nous avons construit une énorme machine à tuer, immensément complexe et destructrice, et dans le cockpit, nous avons placé une bande de singes qui tripotent les commandes.
17:41 Publié dans Actualité, Réflexions personnelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andrea zhok, actualité, ukraine, europe, realpolitik, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Hans-Georg Maaßen critique la politique belliciste de la CDU: Stop aux fauteurs de guerre !
Hans-Georg Maaßen critique la politique belliciste de la CDU: Stop aux fauteurs de guerre !
Source: https://report24.news/hans-georg-maassen-kritisiert-krieg...
L'ancien président des services de renseignement intérieurs allemands et actuel chef de la WerteUnion, Hans-Georg Maaßen, s'en prend à son ancien parti. « Les fauteurs de guerre de l'Union, le binôme Merz-Kiesewetter doivent être arrêtés », déclare le politicien conservateur. Ce dernier critique le soutien inconditionnel de la CDU à l'Ukraine, une position qui, selon lui, pourrait plonger l'Allemagne dans une nouvelle guerre mondiale.
Friedrich Merz a récemment déclaré que l’une de ses premières actions en tant que futur chancelier fédéral serait de poser un ultimatum à Moscou concernant l’Ukraine, comme l’a rapporté Report24. Une des raisons de cette posture est aussi la fidélité quasi religieuse de l’Union à l’alliance transatlantique, se soumettant sans réserve à la volonté de l’establishment de Washington.
Hans-Georg Maaßen, ancien homme fort de la CDU et ex-président de l’Office fédéral de protection de la Constitution, critique ouvertement cette position depuis qu'il est à la tête de la nouvelle formation conservatrice WerteUnion. Selon lui, cette stratégie mènera l'Allemagne à un conflit avec la Russie. « L’Allemagne ne doit pas redevenir un champ de bataille pour une guerre mondiale », insiste-t-il. Pour cette raison, il est impératif de stopper les « fauteurs de guerre de l'Union, Merz et Kiesewetter ».
Cela montre qu’il existe encore, même parmi les centristes, des voix fortes qui expriment la raison, pour qui les intérêts allemands priment sur ceux d’un establishment transatlantique obsédé par la guerre. L’Allemagne tirerait un avantage géopolitique bien plus grand d’une architecture sécuritaire eurasienne commune que d’un alignement unilatéral sur les États-Unis, qui ne mène qu’à des confrontations et des guerres. Maaßen semble en être conscient.
16:58 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne, europe, affaires européennes, cdu, werteunion, hans-georg maassen | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 24 novembre 2024
Un nouvel acte de guerre contre l'Europe
Un nouvel acte de guerre contre l'Europe
Par Daniele Perra
Source : Daniele Perra & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/un-nuovo-atto-di-...
La décision de l’administration Biden d’autoriser le régime de Kiev à frapper le territoire russe avec des missiles fabriqués aux États-Unis est irresponsable, tant par son timing que par ses modalités, surtout si l’on considère la nouvelle "doctrine nucléaire" récemment présentée par Moscou. En termes de dialectique politique interne, cela constitue un affront à la promesse de "transition pacifique" du pouvoir entre les deux présidences et représente un nouveau chapitre dans la lutte entre les anciennes et les nouvelles oligarchies américaines. Géopolitiquement, à moyen terme, cela ne compromet pas particulièrement le plan de la nouvelle administration trumpiste visant à un désengagement progressif des États-Unis du conflit (mais pas de l’Europe – il est important de le souligner – à qui sera imposé le fardeau militaire par une augmentation constante des dépenses militaires).
Deuxièmement, il convient de rappeler que l’Ukraine frappe le territoire russe depuis 2022. Il n’y a pas de "permission de frapper le territoire russe". Il s’agit d’une autorisation d’utiliser des armes fabriquées aux États-Unis pour frapper le territoire russe. Enfin, cette autorisation est limitée à la seule zone des opérations dans la région de Koursk, où les troupes ukrainiennes et les mercenaires, après un élan initial, battent en retraite de manière abrupte et sont proches de la capitulation. Il n’y a donc aucune autorisation pour frapper en profondeur le territoire russe.
À cet égard, il est important de rappeler que l’opération de Koursk avait été planifiée par l’OTAN (et particulièrement par les Britanniques) pour au moins trois raisons: détourner les Russes du Donbass (tentative échouée); donner à Kiev un levier de négociation (tentative partiellement échouée, compte tenu du risque que les troupes ukrainiennes restantes dans la région se retrouvent dans un véritable chaudron); et utiliser l’interruption des approvisionnements en gaz transitant par cette région pour faire pression sur certains pays européens récalcitrants (notamment la Hongrie, la Slovaquie, et indirectement l’Allemagne et l’Italie).
Dans l’ensemble, l’initiative de Koursk, malgré les avis de certains experts en stratégie militaire (qui, depuis 2022, n’en ont pas réussi une seule, à vrai dire), s’est soldée par un échec substantiel. La décision des États-Unis n’est pas un énième "tournant du conflit". Et sur le plan militaire, elle n’aura aucun effet sur ses résultats finaux. C’est tout simplement un nouvel acte de guerre contre l’Europe. Cela, malgré les déclarations de principe et de propagande, ne déplaît pas du tout à la nouvelle administration Trump, qui voit en l’Europe et la Chine ses principaux rivaux.
J’ai parlé de "moyen terme" car les premières mesures de la nouvelle administration seront axées sur le front intérieur. À cet égard, la nomination d’Elon Musk et de Vivek Ramaswamy (un autre personnage qui considère Israël comme une "nation divine") au Département de l’efficacité gouvernementale sera entièrement orientée vers la réduction des dépenses publiques. En d’autres termes, nous parlons de licenciements massifs. Ironique que cela soit fait par ce même Musk qui a bénéficié pendant des années de subventions publiques.
21:20 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, ukraine, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les inondations en Espagne - Quand les « élites » méprisent les peuples…
Les inondations en Espagne
Quand les « élites » méprisent les peuples…
par Pierre-Emile Blairon
Non, vos dirigeants ne sont pas des personnes bienveillantes à votre égard !
Il y a bien longtemps que les « élites » agissent masquées pour faire avancer leur projet global qui peut se diviser en cinq objectifs principaux qui sont mis en œuvre simultanément sur l’ensemble de la planète:
- 1. Conditionner les populations et leur mentir : tout ce qui nous a été inculqué depuis longtemps va exactement à l’inverse de la vérité et de la réalité; un palier important a été franchi avec l’avènement de la Révolution française qui fut un séisme dont les miasmes continuent encore de nos jours à infester l’air que nous respirons; dans le prolongement de cette Révolution bourgeoise, on a vu, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle l’avènement d’une notion complètement étrangère à la nature des choses et au cours de la vie que leurs créateurs ont appelé «progressisme», bénéficiant au même moment de découvertes techniques diverses et d’une théorie farfelue, l’évolutionnisme, tentant de prouver que l’espèce humaine descend du singe.
- 2. Détruire les sociétés traditionnelles en commençant par tout ce qui peut les maintenir debout et qui constitue le ciment susceptible de réunir les hommes et les femmes qui en font partie: religions, symboles, histoire commune, éducation, instruction, entreprises et projets d’avenir, valeurs positives d’entraide, d’identité, de partage, de destin, de connivence, de bienveillance, bref, tout ce qui peut entretenir le sentiment d’appartenir à une communauté et qui constitue justement la force de cette communauté.
- 3. S’approprier les terres et les biens privés des membres de ces sociétés traditionnelles par tous moyens.
- 4. Réduire le nombre de leurs populations physiquement là aussi par n’importe quels moyens.
- 5. Transformer les survivants en robots ou les utiliser comme esclaves.
L’une des raisons principales qui font douter certains de la réalité de ce projet est qu’ils ont toujours cru que leurs dirigeants, ceux pour lesquels ils ont voté pour qu’ils les représentent, faisaient de leur mieux pour que la société fonctionne tant bien que mal, qu’ils les pensaient bienveillants envers leurs administrés et conscients de l’importance de la tâche qui leur avait été confiée, même si ces sceptiques voyaient bien quand même qu’il semblait y avoir quelques difficultés pour ces « élites » pour arriver à leurs supposés objectifs, à réaliser le travail pour lequel elles avaient été mandatées.
J’ai mis le mot « élite » entre guillemets parce que les personnages que les médias de grand chemin regroupent sous ce vocable ne sont pas du tout adaptés à recevoir cette définition : « Au sein d'un groupe ou d'une communauté, l'élite est l'ensemble des individus considérés comme les meilleurs, les plus dignes d'être choisis, les plus remarquables par leur qualité » (La Toupie) qui me semble, cependant, définir plutôt l’aristocrate ou la classe aristocratique telle qu’on la percevait originellement en Grèce et telle qu’elle avait encore cours dans la chevalerie du Moyen-Age.
En fait, la plupart de ces dirigeants et de ces élus, ces édiles, ministres, présidents de la République, d’associations grassement subventionnées ou de comités Théodule, députés, sénateurs, conseillers, maires, syndicalistes, etc. faisaient seulement semblant, leur seul but étant de s’insérer le plus confortablement possible dans le Système mis en place, que ces gens fassent partie de la majorité ou de l’opposition, en vue d’assurer leur carrière et d’accroître le montant de leurs revenus, les individus ayant voté pour eux et ce que pensent les citoyens de leur action n’ayant aucune espèce d’importance une fois atteint leur véritable objectif qui n’était que personnel.
La grande majorité de ces « dirigeants » que vous avez mis en place ne savent rien, par ignorance crasse ou désintérêt, du plan global dans lequel ils ne figurent que comme pions à renverser après usage, ou comme idiots utiles.
Les plus futés d’entre eux en ont quelque vague notion, mais, par lâcheté et par confort, ils ne veulent surtout rien en savoir.
En ce qui concerne les individus, ou le groupe d’individus, qui opèrent plus ou moins secrètement et qui dirigent vos dirigeants, ils ne correspondent pas plus à notre définition de « l’élite » citée plus haut car leurs desseins sont hautement toxiques.
C’est l’Europe des peuples, traditionnelle et historique (sans aucun rapport avec l’Europe de Bruxelles qui en est l’antithèse et l’ennemie la plus acharnée) qui est visée en priorité par ce plan néfaste parce que sa civilisation s’est imposée sur la planète entière et a conduit les civilisations les plus anciennes à adopter ou à imiter ses valeurs et son mode de vie.
Excepté quelques tribus amazoniennes ou africaines, personne sur notre Terre ne peut ignorer les « bienfaits » de la civilisation, ou plutôt de la culture, qui fut européenne pendant de nombreux siècles et qui s’est ensuite dégradée en « civilisation occidentale » avec la création des Etats américains (voir « Le déclin de l’Occident » d’Oswald Spengler) et le rajout de l’Etat d’Israël à ce bloc occidental, qui s’est métamorphosé en Ordre mondial, désormais constitué par les U.S.A. (nous ignorons encore si l’arrivée de Trump au pouvoir va changer quelque chose à cet état de fait), Israël (nous ignorons de même si la possible éviction de Netanyahou va modifier l’influence d’Israël à ce niveau) et l’Union européenne, création artificielle sans aucune légitimité, pure émanation de ce bloc.
Il convient de rajouter à ce trio infernal quantités de satellites qui travaillent en étroite collaboration entre eux et avec la puissance de tutelle : Otan, Oms, Onu, Cia, Mossad, etc. grâce auxquels l’Ordre mondial va organiser des actions qui vont lui permettre de poursuivre ses objectifs sans s’impliquer dans une guerre frontale avec les populations.
L’Ukraine
C’est ainsi que l’opération « Ukraine » a pu être menée sous faux drapeau, éliminant au moins 1 million d’Ukrainiens et quelques centaines de milliers de Russes et permettant à un organisme financier comme BlackRock de voler une grande partie des terres ukrainiennes, en accusant la Russie d’avoir déclenché le conflit alors que cette dernière n’a fait que défendre ses partisans russophones pour les soustraire à un massacre perpétré par les forces otanesques sous faux drapeau ukrainien qui avait déjà fait 15.000 victimes.
La Serbie
Rappelons que la Serbie avait subi les bombardements de l’Otan avec la collaboration zélée de l’Union européenne pour créer au sein des Balkans un Etat mafieux sous contrôle de l’Ordre mondial, le Kossovo, qui était auparavant, et qui demeure, le berceau même de la Serbie (tout comme l’Ukraine est celui de la Russie, d’ailleurs).
Ce qui reste des sociétés traditionnelles et des forces vives en Europe, sociétés originelles non encore soumises à l’Ordre mondial, dont la culture et le caractère se sont forgés au cours des dizaines de siècles de l’histoire européenne, ces reliquats toujours debout contre vents et marées, doivent être pareillement éradiqués car ces résistants constituent le dernier obstacle au bon déroulement du projet mondialiste et transhumaniste.
Les inondations en Espagne, une illustration caricaturale de l’arrogance des « élites »
Des inondations cataclysmiques ont dévasté le sud de l’Espagne, principalement la région de Valencia, les 29 et 30 octobre. Quelques jours auparavant, les services de la météorologie espagnole ont annoncé la formation d’une goutte froide, terme technique qui désigne un volume d’air froid dont le diamètre peut atteindre plusieurs centaines de kilomètres et déclencher de fortes précipitations. Le phénomène est appelé Dana en Espagne, acronyme de depresion aislada en niveles alto, ou, en français : dépression isolée à niveau élevé.
Plusieurs causes expliquent le déchaînement de ces forces naturelles ; mais ces causes, elles, sont loin d’être toutes naturelles.
En 1957, Valence a déjà été touchée par d’importantes inondations qui ont causé la mort de 81 personnes et, plus globalement, d’autres grandes inondations ont affecté la Catalogne comme celles du Vallés en 1962 qui ont fait entre 600 et 1000 victimes.
Les autorités et les médias de grand chemin insistent évidemment sur ces précédents, naturels donc, et mettent en cause le « changement climatique », un concept farfelu mais bien pratique, inventé par les pseudo-scientifiques du GIEC à destination des foules en voie de lobotomisation.
Destruction du « jardin de l’Europe »
Les autorités en place admettent cependant que, par le passé, leurs prédécesseurs (c’est pas moi, c’est lui) ont massivement accordé des permis de construire (maisons individuelles, immeubles, grandes surfaces…) qui ont bétonné et donc imperméabilisé le sol. Autrefois, la région de Valencia était célèbre pour ses innombrables vergers – on appelait cette région « le jardin de l’Europe » - qui ont été vendus aux promoteurs :
« Así, después de 50 años, la huerta del área metropolitana ha pasado de 15.000 a 6.000 hectáreas[1] » : Ainsi, depuis 50 ans, la superficie des cultures de l’aire métropolitaine est passée de15.000 à 6000 hectares; 9000 hectares ont donc été transformés en béton (horta noticias : 3 octobre 2014, article rédigé 10 ans avant la catastrophe).
Comme Valence est un port et se situe donc à l’altitude 0, toutes les pluies qui ne peuvent plus s’infiltrer dans une terre qui n’existe plus se déversent sans retenue dans ce bassin pour aller jusqu’à la mer en détruisant tout sur leur passage
D’autres régions méditerranéennes ou non, espagnoles ou non, sont appelées à subir ce même sort: les terres agricoles sont remplacées par d’immenses zones artificielles de serres en plastique qui s’étendent sur des kilomètres carrés (comme en Andalousie où sont « cultivées » les fameuses tomates espagnoles, région qui a subi, elle aussi, de fortes inondations), ou par des concentrations de dizaines d’éoliennes dont on sait que chacune nécessite un soubassement de 1300 tonnes de béton (en France, 70 éoliennes pour le parc de Fruges, en Artois), ou par des concentrations de panneaux solaires de même ampleur, bref, tout ce qui constitue la panoplie du parfait petit écologiste de gauche qui ruine la terre et les paysans.
Destruction des barrages
Tiens, justement, à propos des prédécesseurs et des (faux) écologistes: on a beaucoup parlé des nombreux barrages qui auraient été détruits par le précédent gouvernement de gauche de la Communauté valencienne sous la houlette de sa frange écologiste et qui permettaient de retenir ces trombes d’eau. Les factcheckers (officines subventionnées dites de « vérification » qui sont en fait spécialisées dans la production de fausses informations) se sont levés comme pour Danette pour dénoncer les éternels « complotistes d’extrême-droite » qui ont osé soulever le problème ; c’est le magazine de gauche, L’Express, du 2 novembre 2024 [2], qui nous met la puce à l’oreille (ben oui, ils croient bien faire et, finalement, ils servent le « méchant »): « Car s’il va falloir reloger des milliers d’habitants, il va surtout falloir redonner ses droits à la nature, avant qu’elle ne cherche à nouveau à se les réapproprier par la force. La précédente coalition socialiste et écologiste de Valence avait commencé à le faire avant 2023, en détruisant d’anciens barrages pour redonner leur liberté aux rivières. Certes, le détournement du cours du fleuve Turia, à la suite de la grande crue de 1957, a permis cette semaine de sauver le centre-ville de Valence, troisième agglomération d’Espagne, des inondations meurtrières. A contrario, le domptage des moindres cours d’eau et l’imperméabilisation des sols ont accéléré les débits et aggravé la violence de la crue soudaine dans les faubourgs environnants, à Chiva, Picanya, Paiporta… »
Il y a donc bien eu destruction des retenues d’eau, n’en déplaise à l’offensive des officines de désinformation: comme d’habitude, les medias de grand chemin, dans leur logique que nul être sensé ne comprend [3], inversent la réalité (détruire d’anciens barrages pour « redonner leur liberté aux rivières » : oui, eh bien, c’est mignon, dit comme ça, mais on a vu ce que ça a donné !) et font un amalgame avec d’autres causes comme « l’imperméabilisation des sols », grave erreur que personne ne conteste et qui concerne aussi bien les gouvernements de droite que de gauche.
Les inondations : une opportunité pour l’élite financière de racheter à vil prix de bonnes terres agricoles
Enfin, si nous écartons d’autres causes possibles à ces inondations, qui seraient des agressions directes liées à la guerre climatologique, qui ont été évoquées mais dont nous n’avons pas d’éléments probants: intervention du système HAARP ou riposte d’Israël par géoingénierie au refus de l’Espagne de livrer des armes à cet Etat voyou et génocidaire, nous retiendrons l’enquête effectuée par Tatiana Ventôse[4] qui est la parfaite illustration de l’objectif n°3 des « élites » mondiales que nous avons défini en début d’article: s’approprier les terres et les biens privés des membres de ces sociétés traditionnelles par tous moyens.
L’enquête de Tatiana Ventôse (photo) intitulée: les inondations en Espagne et le plan (pas) secret de l’élite financière qui va nous affamer, se base sur une tendance globale que les personnes bien informées connaissent déjà, à savoir que nos élites mondialistes retrouvent depuis peu une valeur à la terre, valeur bien marchande, bien sûr, susceptible de concurrencer l’étalon-or, car la terre permet encore de nourrir les individus pendant quelques années, avant qu’ils ne soient transformés en robots (qu’on ne nourrit pas) ou en esclaves (qu’on nourrira avec des insectes), un projet déjà en cours qui se met lentement en place parallèlement à l’urgence qui est de voler aux petits paysans les bonnes terres qui vont alimenter avec des produits agricoles de mauvaise qualité plus ou moins transformés chimiquement (mais plutôt plus que moins) les 8 milliards d’individus qui peuplent notre planète.
On sait, par exemple, que Bill Gates est devenu le plus grand propriétaire de terres agricoles aux USA (environ 100.000 hectares) et que, si BlackRock s’est intéressé à l’Ukraine en même temps que les USA et son bras armé, l’Otan[5], c’est parce que la terre est la nouvelle lubie des fonds d’investissements et que l’Ukraine est appelée, non pas le jardin, comme la région de Valencia, mais le grenier à blé de l’Europe. La mondialisation a fait que toutes les terres de n’importe quel pays (sauf si ce dernier adopte des mesures pour s’en protéger) appartiennent à tout le monde, s’il a les moyens de les acheter; c’est le triomphe de l’argent comme valeur suprême, le règne de la quantité.
Tatiana Ventôse nous explique que le ministère de l’agriculture espagnol a conclu avec la banque Caixa, le 9 octobre 2024, un accord en vue de transformer structurellement le secteur agricole espagnol; le projet est présenté avec maintes circonvolutions où on retiendra l’habituel souci de regrouper les petites structures et les outils de travail, d’uniformiser les méthodes de travail, de mutualiser les énergies (en gros, pour une bonne comparaison: tout ce qu’on a fait en France pour détruire les services publics de proximité), mais le but réel serait d’acheter à bas prix des terres à des paysans sans ressources puisque leur outil de travail et leur maison auront été saccagés ou détériorés; il faut savoir que, spécifiquement dans les régions touchées par les inondations, 95% des exploitations agricoles font moins de 20 hectares, et, encore, la majorité, sur ces 95%, font moins de 5 hectares, donc, de tout petits propriétaires acculés à la vente puisqu’ils ne pourront jamais se remettre de cette catastrophe, sauf à espérer une aide étatique, calculée précisément au plus juste, c’est-à-dire au strict minimum, pour qu’ils n’aient d’autre alternative que de vendre leur bien.
Tatiana Ventôse ne dit pas que ces inondations ont été créées intentionnellement et artificiellement par les organismes financiers qui vont racheter les terres, mais que ces inondations tombent à pic pour favoriser ce projet tout récent ; le hasard fait bien les choses. Elle conclut son intervention avec cette phrase : « souvenez-vous de qui veut vous affamer et qui vous nourrit »
Les dirigeants (ir)responsables
La gestion de cette catastrophe, dont le bilan humain s’élève à ce jour à près de 300 morts, est une parfaite illustration du mépris, de la désinvolture et de l’arrogance avec lesquelles les politiciens traitent leurs compatriotes et administrés et n’assument pas leurs charges, que ce soit comme ici en Espagne, mais aussi en France, en Europe, ou partout ailleurs, à quelques exceptions près.
Nous avons donc affaire ici à du petit personnel. Sont mis en cause: le Président de la communauté valencienne, la ministre socialiste de l’écologie du gouvernement espagnol et le chef du gouvernement.
Carlos Mazon (photo) est le Président de la Communauté valencienne depuis 2023, issu du Partido Popular, un parti dit de « droite » et « conservateur ».
Libération du 15 novembre 2024 résume assez bien l’implication de Mazon au cours de cette terrible journée; non pas son implication à tenter d’organiser les secours, mais à déguster un bon repas entre 14h 30 et 18h dans un restaurant connu de Valencia, El Ventorro, à faire le joli cœur avec une charmante journaliste, Maribel Vilaplana (photo), pendant que ses administrés mouraient noyés sans, comme disait Chirac, « que cela lui en touche une sans faire bouger l’autre », expression pied-noire assez bien adaptée à la situation. Aux dernières nouvelles, Mazon n’a pas du tout l’intention de démissionner: ni responsable, ni coupable.
« Samedi 9 novembre, des milliers de personnes avaient manifesté dans les rues de Valence pour exiger la démission du dirigeant du PP (Partido Popular, conservateur), accusé d’avoir ignoré la gravité des alertes et réagi avec lenteur. Ce jeudi-là, Mazón déjeunait avec une journaliste de télévision à qui il proposait la direction de A Punt, l’agence audiovisuelle publique de la région. Les agapes se sont prolongées pendant plus de trois heures, sans que le président juge utile de les écourter. A 18 heures, quand Carlos Mazón quitte le restaurant (pour arriver à 19h « à cause des embouteillages », NDLR), une réunion de crise est déjà en route depuis une heure. »
Pedro Sanchez
Le chef du gouvernement espagnol a également été conspué, comme Mazon, par cette foule de 130.000 personnes rassemblée le 9 novembre à Valence.
Le dimanche précédent, 3 novembre, alors qu’il allait à la rencontre des habitants de Paiporta, une petite ville très touchée par la catastrophe, en compagnie de Mazon, Président de la Communauté valencienne et du roi et de la reine, Sanchez a reçu des mottes de boue lancées par la foule et a été exfiltré; la foule, aux cris d’« assassins » lui reprochait, ainsi qu’à Carlos Mazon, de n’avoir pas été assez réactifs lors des inondations et d’avoir refusé l’aide internationale; Sanchez a rejeté la faute sur le chef du gouvernement de la Communauté valencienne, évidemment, lui-même pris en défaut.
Enric Ravello Barber, dans son article sur Eurosynergies du 16 novembre 2024, Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique, écrivait ceci :
« Le président Sánchez, dans son immense démagogie manipulatrice, a dénoncé l'agression comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » - bien sûr, qui l'eut cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sensibilités politiques, qui a réagi avec rage contre une classe politique dont l'indécence ne connait pas de bornes.
Si le degré d'inefficacité des premiers jours de la tragédie dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le degré de mesquinerie et de bêtise politique les surpasse encore. Le président du gouvernement a eu le culot de répondre aux autorités valenciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démontrant non seulement son aveuglement et son ignorance, mais aussi un cynisme qui dépasse toutes les limites[6]. »
Teresa Ribera (photo)
C’est la ministre de la « Transition écologique » du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez.
Elle est désignée par le gouvernement espagnol pour être commissaire européenne représentant l’Espagne; cependant, le Parti Populaire espagnol a demandé à ses alliés du Parti Populaire européen de s’opposer à sa nomination car elle était sans doute, lors des inondations, trop occupée à préparer sa future nomination pour s’intéresser au sort de ses concitoyens dans la détresse.
Une belle brochette d’incapables égoïstes !
Nous avons les mêmes en France !
Mais ne soyons pas jaloux, nous avons les mêmes en France, mais peut-être bien pires !
Je rappelais dans un article du 9 octobre[7] à propos de la réfection de Notre-Dame-de-Paris, le comportement scandaleux d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, son Premier ministre de l’époque qui, « visitant le site dévasté au lendemain de cette terrible journée qui a vu Notre-Dame-de-Paris sous les flammes, se retenaient de pouffer de rire; quel que soit le motif de leur hilarité, cette attitude dénotait le peu de respect que ces histrions manifestent à l’égard de l’un des monuments les plus emblématiques de notre pays. »
Et, pour finir sur une note plus gaie, comme, en France, tout finit par une chanson, ou autour d’un bon repas, nous allons évoquer les excès gastronomiques du Président de notre Sénat, Gérard Larcher, Président qui ne sert pas plus que le Sénat lui-même, mais qui se fait en revanche servir copieusement puisqu’il emploie pas moins de quatre « Meilleurs Ouvriers de France » pour lui concocter sa tambouille quotidienne; il n’est pas utile de préciser que c’est un bon vivant, mais qu’il pourrait peut-être apporter au moins autant d’attention aux problèmes des Français qu’à lui-même, Français qui payent grassement (sic) pour le nourrir et qui vivent beaucoup moins bien que lui leur quotidien[8].
Pierre-Emile Blairon
Notes:
[1] https://www.hortanoticias.com/un-innovador-estudio-basado... : Une nouvelle étude basée sur des photographies aériennes révèle la perte des deux tiers des plantations dans ces dernières 50 années.
[2] https://www.lexpress.fr/monde/europe/inondations-en-espag...
[3] Voir ce qui dit Nexus à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=21Dc66NvXn0
[4] https://www.youtube.com/watch?v=yZcXc9hS8Ro
[5] On retrouve ici l’ancien trio constitué par les conquistadores espagnols mais, cette fois, un trio complètement dévoyé, à savoir le missionnaire, la « lumière » apportée par les non-valeurs « universelles » américaines, le soldat, qui est ici sous faux drapeau ukrainien (ce qui rejoint le sujet de notre article : les dirigeants ukrainiens n’hésitent pas à sacrifier leur population au service d’intérêts étrangers, mais surtout de leurs propres intérêts, n’est-ce pas M. Zelinsky?), et le marchand, qui n’est ici que spéculateur financier américain, BlackRock; on est loin de la figure d’un Marco Polo.
[6] http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/11/16/v...
[7] https://nice-provence.info/2024/10/09/notre-dame-paris-no...
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vendredi, 22 novembre 2024
L'Europe s'effondre
L'Europe s'effondre
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/leuropa-va-in-pezzi/
Boyko Borissov n'est certainement pas un nouveau visage dans la politique bulgare. Avec son parti conservateur, le GERB, il a en effet dominé le pays pendant trois mandats, jusqu'au tournant des années vingt de ce siècle. Et aujourd'hui encore, dans le chaos politique de ces années, il joue un rôle influent. Capable de contraindre les différentes forces à former une majorité. Et, surtout, de percevoir, avec une perspicacité remarquable, de quel côté souffle le vent.
Et c'est manifestement un vent qui éloigne de plus en plus les Bulgares de l'Europe. Ou plutôt de cette Union européenne, dirigée de facto par une Commission qui, il est vrai, veille attentivement à ses seuls intérêts.
Dommage, cependant, qu'il s'agisse des intérêts financiers de groupes qui n'ont rien à voir avec l'Europe proprement dite, avec ses peuples. Au contraire même...
C'est ainsi que la Bulgarie ralentit, voire gèle, le processus d'intégration dans la zone euro. Et elle commence à regarder avec un intérêt croissant vers l'Est. Vers cette Russie qui, aujourd'hui, n'apparaît plus comme le maître soviétique oppresseur d'antan... mais plutôt comme une nouvelle possibilité de développement.
Et Borissov (photo), qui a toujours eu des antennes longues et sensibles, l'a compris. Et il a commencé à agir en conséquence. Sans se soucier du fait que la grande presse occidentale commence à le dépeindre comme un dangereux pro-russe. Ce qu'il n'est évidemment pas. Alors qu'il est à coup sûr un politicien réaliste et sans scrupules. Avec quelques squelettes dans son placard, bien sûr. Mais, comme on dit, à ce niveau, c'est le plus propre qui a la gale.
Je ne me préoccupe pas vraiment de la situation interne, et compliquée, de la Bulgarie. Un pays que, soit dit en passant, j'aime et que je connais un peu pour des raisons personnelles.
La seule chose que je voudrais souligner ici, c'est que si même la minuscule Bulgarie, qui compte quelque sept millions d'habitants, commence à prendre ses distances avec l'UE et à chercher un moyen d'en sortir, cela signifie que quelque chose, ici, ne fonctionne pas. Que le « jouet » de l'UE est en train de se désagréger. Si ce n'est pas déjà le cas, c'est qu'elle est déjà une épave.
Les raisons de cette situation ne sont donc pas très éloignées. La principale est l'insipidité, la vanité, la superficialité des classes dirigeantes des principaux pays de l'Union. Ainsi, d'une Allemagne politiquement en déroute, d'une France aux mains d'une minorité qui ne veille qu'à ses prérogatives particulières (disons, pour être explicite, qu'elles sont d'ordre sexuel), aux Pays-Bas qui exploitent la situation en devenant le collecteur d'intérêts que même Alice au pays des merveilles ne pourrait qualifier de limpides.
Je ne parle donc pas de l'Italie. En partie par charité. En grande partie parce que depuis l'époque, hélas révolue, de Craxi et d'Andreotti, et dans une certaine mesure de Berlusconi, l'Italie, quels que soient ses gouvernants, compte comme le deux de carreau quand l'atout est au trèfle. Pas le moins du monde.
Et puis, bien sûr, il y a, comme je l'ai dit, la Commission européenne. Jamais élue par personne, bureaucratie démesurée et, surtout, au service d'intérêts à mille lieues de ceux des peuples de l'Union. Et les ennuis judiciaires de Lady Ursula, qui ont été étouffés, devraient nous le faire comprendre sans qu'il soit nécessaire de s'étendre sur le sujet. Ils devraient...
Bref, ce mastodonte bureaucratique, dépourvu de véritable tête, a aussi des pieds d'argile. Comme nous en faisons déjà l'expérience. Et comme, malheureusement, nous le verrons de plus en plus clairement dans les mois à venir. Avec l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.
La partie est en train de se terminer. Et elle se termine mal.
La petite Bulgarie chaotique nous le signale d'ailleurs.
Mais nous sommes trop enveloppés dans nos fantasmes pathologiques et induits pour nous en rendre compte.
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Leo von Hohenberg, arrière-petit-fils de l'archiduc François-Ferdinand, démasque la guerre comme "modèle commercial"
Le Prince Leo von Hohenberg (à droite), en conversation avec Florian Machl, animateur principal du site Report24 (Autriche).
Leo von Hohenberg, arrière-petit-fils de l'archiduc François-Ferdinand, démasque la guerre comme "modèle commercial"
Source: https://report24.news/leo-hohenberg-urenkel-von-erzherzog...
La famille Hohenberg, de haute noblesse, est indissociable de l'histoire de l'Autriche. L'assassinat de l'archiduc François Ferdinand a déclenché la Première Guerre mondiale. Pour Leo v. Hohenberg, la guerre n'est pas une solution viable pour régler les conflits dans ce monde - et il constate : « Ce que beaucoup de gens ne prennent pas en considération, c'est qu'il n'y a guère d'autre possibilité de faire autant d'argent, et aussi rapidement, que lors d'une guerre ». Lui-même s'est récemment engagé en faveur de la paix et de la responsabilité individuelle de tous les êtres humains.
Le rédacteur en chef de Report24, Florian Machl, a eu l'occasion de s'entretenir personnellement avec Leo von Hohenberg après son discours historique (Report24 en a rendu compte: https://report24.news/leo-hohenberg-historische-rede-fuer-frieden-werteerhalt-und-eigenverantwortung/). En tant que journaliste critique, Machl n'a pas voulu se contenter d'entendre des généralités, mais a remis en question la position de cet entrepreneur à succès sur l'adhésion à l'OTAN, la guerre en Ukraine et d'autres conflits. Dans son discours, Hohenberg est souvent revenu sur la responsabilité personnelle - aussi bien pour s'informer et se former que pour assumer ses opinions et les transmettre. L'arrière-petit-fils de l'archiduc François-Ferdinand a également véhiculé cette attitude dans cette courte interview.
La guerre, selon Leo von Hohenberg, est une entreprise totalement inefficace :
"Et ce à quoi beaucoup de gens ne pensent pas, c'est qu'il n'y a guère de possibilité de faire autant d'argent aussi rapidement que lors d'une guerre. Il y a là de très grandes organisations, très puissantes, qui ont tout intérêt à augmenter leur valeur actionnariale. Je crois que Truman l'avait déjà dit, le complexe militaro-industriel a ici une très grande influence sur la politique. Et je pense qu'au moins la prolongation des guerres est dans l'intérêt de très nombreuses personnes, qui font tout simplement beaucoup d'argent dans ce contexte. J'ai été particulièrement choqué ces dernières années de voir avec quelle rapidité la société était prête à diaboliser complètement un peuple entier, un pays entier. Et que le simple fait de s'asseoir à la table des négociations semble être considéré, désormais, comme un acte condamnable. C'est triste. Ici, on n'a manifestement pas tiré les leçons de l'histoire ou on ne veut pas les tirer".
Il souligne l'importance de la propagande de guerre - qui n'est évidemment pas une oeuvre utile. Des initiatives politiques ou journalistiques, des sites, qui avaient été pacifistes par le passé s'expriment aujourd'hui de manière particulièrement euphorique en faveur de la guerre.
Selon Hohenberg, la neutralité, au sens de « se tenir à l'écart », n'est en aucun cas de la lâcheté, mais de la ruse.
"Si je ne veux pas impliquer mon peuple dans une guerre qui a peut-être été déclenchée par d'autres personnes, non issues mon peuple, et que je suis ensuite obligé d'entrer en guerre par le biais d'un quelconque contrat, alors ce n'est tout simplement pas une posture très intelligente. La neutralité est la variante la plus intelligente, à mon avis. Et ce qui est bien sûr beaucoup plus important, c'est de veiller à ce que nous puissions également défendre l'Autriche. Et ne pas s'accrocher, en matière de défense, à des systèmes dirigés ou du moins déterminés de l'extérieur".
Hohenberg évoque le financement comme moyen de mettre fin aux guerres. Si les Etats-Unis, par exemple, coupaient les vivres, la paix serait tout à fait envisageable en Ukraine et au Moyen-Orient.
Report24 a rapporté, il y a quelque temps, les déclarations de l'héritier théorique du trône d'Autriche, Karl v. Habsbourg, qui s'est à plusieurs reprises rangé de manière partisane du côté de l'Ukraine et qui fait en principe la promotion de l'OTAN et de la guerre. Leo von Hohenberg, son cousin au second degré, défend apparemment un autre point de vue.
A lire également : "Petit-fils de l'empereur Charles Habsbourg : depuis 2022, une voix forte en faveur de l'OTAN et contre la paix en Ukraine": (https://report24.news/kaiser-enkel-karl-habsburg-seit-202...)
14:34 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, leo von hohenberg, autriche, neutralité, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Norbert van Handel: La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles
Norbert van Handel:
La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles
Source: https://unser-mitteleuropa.com/121207
La neutralité comme facteur économique
En détruisant presque entièrement le statut de neutralité, le gouvernement autrichien a également pesé de manière dramatique sur l'économie positive, en place depuis 1955. La Russie a toujours été un partenaire respectueux des règles établies. Tous les accords entre la Russie et l'Autriche étaient corrects et perceptibles par tous. Après que le gouvernement fédéral autrichien a approuvé, de manière totalement incompréhensible, les sanctions de l'UE contre la Russie et a recommandé aux entreprises autrichiennes en Russie de mettre un terme à leurs activités dans ce pays, le dommage a été causé.
Les dommages économiques qui en ont résulté pour l'Autriche sont probablement plus importants que tout ce que la politique coronaviresque, le changement climatique, l'inflation et les coûts en tous genres imposés par l'UE avaient déjà pu provoquer.
Si l'Autriche avait adopté une position réellement neutre, comme elle aurait dû le faire conformément à ses obligations en droit international, le pays, demeuré neutre, ne serait pas considéré comme un pays ennemi par la Russie.
Depuis 1955, date du traité d'Etat, l'Autriche n'a jamais violé sa neutralité et la position pro-occidentale du pays n'a jamais été perçue comme une position « hostile » par la Russie. Malheureusement, cela a changé depuis la guerre en Ukraine.
Au lieu qu'un gouvernement raisonnable et tourné vers l'avenir se tienne à l'écart du conflit et traite les deux belligérants du point de vue de la neutralité, l'Autriche, à cause d'une politique étrangère désastreuse, a directement basculé dans le scénario de guerre voulu par l'Union européenne, l'OTAN et, finalement, les États-Unis. C'est l'une des erreurs les plus fatales que l'Autriche ait pu commettre depuis 1955, non seulement pour l'Autriche même mais aussi pour l'Europe, car les États neutres sont justement les partenaires par excellence de la politique internationale, qui peuvent œuvrer pour la paix par des efforts et des initiatives constants, des conférences et une diplomatie silencieuse. Ni le ministre des affaires étrangères, qui n'est qu'un dilettante, ni le gouvernement dans son ensemble n'ont voulu ou compris cela. Malheureusement, la Suisse n'est pas non plus restée vraiment neutre dans ce contexte lorsqu'elle a soutenu les sanctions contre la Russie.
Orban: le représentant de l'Europe centrale
Bien que la Hongrie soit un Etat de l'OTAN et un membre de l'Union européenne, Viktor Orban a réellement su positionner son pays à la tête d'une Europe centrale chrétienne. Et ce non seulement au niveau national, mais aussi international, lorsqu'il a déclaré l'année dernière dans une interview en anglais que la paix suite à la guerre en Ukraine ne serait garantie que si Trump était réélu aux Etats-Unis.
Le Premier ministre hongrois a en outre déclaré que la population ukrainienne ne serait épargnée des souffrances qu'elle endure que si la paix était instaurée. Les livraisons d'armes constantes et toujours plus importantes de l'Occident - selon Orban - détruisent avant tout l'Ukraine et cela doit être compris de tous.
Les colonies dévorent leurs colonisateurs
En Afrique, on remarque, sans entrer dans les détails, que de plus en plus de pays francophones tournent le dos à leurs anciens colonisateurs, alors que la France pensait jusqu'à présent pouvoir les traiter comme de simples colonies. Ce ne sont toutefois pas les Etats-Unis qui s'engouffreront dans ce vide, mais plutôt la Chine, car l'Afrique a depuis longtemps tourné le dos à l'impérialisme américain.
BRICS
Une partie essentielle du monde, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et tous les États de plus en plus nombreux qui souhaitent se joindre à ce système libre et neutre, détermineront l'économie à l'avenir.
Pourquoi ?
Parce que, contrairement aux États occidentaux saturés, ils ont un énorme besoin de services, d'infrastructure, de savoir-faire technique et de systèmes industriels. L'Occident est saturé, mais pas les BRICS. Des exportations substantielles vers ces pays représenteront donc un élan mondial à ne pas sous-estimer.
Dr. Norbert van Handel, Steinerkirchen a.d. Traun.
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mardi, 19 novembre 2024
Rapport d'un expert sur le sabotage des gazoducs Nord Stream
Rapport d'un expert sur le sabotage des gazoducs Nord Stream
"Plonger à 80 m de profondeur, à une pression hydrostatique de 9Kg/cm², nécessite du matériel et des compétences spécifiques : pour ne pas subir l'ivresse des profondeurs à la descente, le plongeur respire un mélange gazeux (trimix) dans lequel l'azote est remplacé par de l'hélium. Ensuite, la remontée à la pression atmosphérique de 1kg/cm² exige un protocole complexe et strict hors des tables de décompression de la plongée loisir qui elle est limitée à 60 m = 7 kg/cm².
Ce protocole dure plusieurs heures, voir plusieurs jours selon le temps passé au fond. Pour réduire le temps de décompression lors de la remontée, les paliers s'effectuent avec un mélange de gaz suroxygéné (en deçà de 60 m sinon toxique) et de l'O² pure pour le dernier pallier. Si le bateau est équipé d'un caisson de décompression alors les plongeurs peuvent remonter plus rapidement et terminer leur décompression dans le caisson pendant que le bateau s'éloigne.
Or, qui sur terre a les compétences subaquatiques avec la STRUCTURE pour réaliser ce type de plongée technique, poser des explosifs à 80 m de fond, s'éloigner du lieu et faire sauter les charges à distance ? Cette opération ne peut certainement pas être confiée à des "amateurs" à bord d'un "yacht", quelle que soit leur nationalité.
La Marine civile norvégienne et les plongeurs pro de l'INPP de Marseille savent plonger aussi profond mais ils ne sont pas formés pour poser des explosifs. Seuls les plongeurs de combat de la marine Française et Américaine ont la double compétence et la structure militaire pour détruire en différé un pipeline sous marin à 80 m sous la surface de la mer."
(Ce texte nous a été envoyé par un de nos lecteurs suite à nos derniers articles sur le sabotage des gazoducs).
18:28 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nord stream, gazoducs, mer baltique, allemagne, europe, actualité, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 17 novembre 2024
Moldavie: Le véritable pouvoir derrière la victoire électorale de Maia Sandu
Moldavie: Le véritable pouvoir derrière la victoire électorale de Maia Sandu
Maia Sandu reste présidente de la Moldavie. Elle a remporté le second tour grâce au soutien des Moldaves de l'étranger.
Par Elena Fritz
Source: https://www.pi-news.net/2024/11/moldawien-die-wahre-macht...
La Moldavie, un petit pays stratégiquement situé entre l'Europe et la sphère eurasienne, est marqué par une histoire de fractures et de luttes de pouvoir. Les élections de novembre montrent que ce pays est déchiré non seulement entre l'Est et l'Ouest, mais aussi en interne: entre une élite urbaine et une diaspora européenne qui influence de plus en plus le destin politique de la Moldavie.
Un phénomène commun aux États post-soviétiques devient de plus en plus évident: le rôle croissant des citoyens expatriés dans la politique de leur pays. Dans le cas de Maia Sandu, les voix de la diaspora moldave dans l'Union européenne – souvent stratégiquement positionnées et facilement accessibles – ont joué un rôle central. Rien qu’en Italie, où les électeurs pro-européens sont majoritaires, 60 bureaux de vote étaient ouverts, tandis que pour environ un demi-million de Moldaves vivant en Russie, seulement cinq bureaux de vote étaient disponibles.
Cette répartition inégale est perçue par beaucoup comme une stratégie délibérée: les élections n’ont pas simplement été « organisées », elles ont été structurées pour poursuivre un objectif politique clair. De nombreux citoyens moldaves parlent ainsi d’une « stratégie de la diaspora », visant à mettre en avant les voix soutenant le projet pro-européen de Sandu.
Un pays pris dans l’étau de l’Histoire
Historiquement, la Moldavie a toujours constitué un enjeu dans les rivalités entre grandes puissances. Aujourd’hui, fortement dépendante des subventions européennes et de l’argent envoyé par sa diaspora occidentale, la Moldavie oscille entre des aspirations pro-européennes et une base fidèle, souvent favorable à la Russie. Cet équilibre fragile est de plus en plus orienté vers les intérêts européens, comme l’illustrent les conditions qui ont marqué ces élections.
En Moldavie même, la majorité des voix s’est portée sur Stoïanoglo, le candidat de l’opposition, mais la diaspora en Europe a inversé le résultat en faveur de Sandu. Dans la région sécessionniste de Transnistrie – loyale à la Russie – les citoyens ont pratiquement été empêchés de voter. Les ponts sur le Dniestr étaient prétendument fermés « pour des raisons de sécurité », rendant le déplacement vers les bureaux de vote impossible pour beaucoup.
Une expérimentation de manipulation?
Pour de nombreux Moldaves, la victoire de Sandu n’est pas simplement un résultat électoral. Elle illustre comment des élections peuvent être utilisées comme outils d’influence géopolitique. La politique de la diaspora, qui mise délibérément sur le poids des voix européennes tout en marginalisant les électeurs pro-russes, révèle une conception contestable de la démocratie. Est-ce réellement la majorité des Moldaves qui maintient Sandu au pouvoir, ou bien les intérêts de la diaspora et de l’Union européenne?
Cette stratégie évoque les dynamiques qui se sont manifestées antérieurement en Ukraine, où les diasporas pro-occidentales au Canada et aux États-Unis ont également joué un rôle clé dans la direction politique du pays. Cependant, ces manipulations comportent des risques. Elles érodent la confiance des électeurs et créent un dangereux précédent.
2025 : un tournant pour la Moldavie
Les élections législatives de 2025 révéleront l’ampleur réelle des divisions. Pour Sandu, il ne s’agit pas seulement de conserver le pouvoir. Si son parti échoue, son rôle en tant que présidente pourrait être fortement limité, à l’image de Salomé Zourabichvili en Géorgie, qui reste symboliquement en fonction mais sans réelle influence politique.
Sandu semble de plus en plus l'incarnation d'une présidente de la diaspora pro-européenne – et non de tous les Moldaves. Son gouvernement cherche à ancrer constitutionnellement le projet pro-européen avant que l’opposition ne puisse regagner en influence. Certains critiques évoquent ouvertement une « stratégie de micro-Roumanie », transformant la Moldavie en un prolongement des intérêts occidentaux.
La question demeure: un pays aussi dépendant de l’étranger peut-il réellement revendiquer sa souveraineté? Et quelles implications cela a-t-il pour la démocratie? Les mois à venir détermineront si la Moldavie peut trouver sa propre voie ou si elle restera un pion dans un jeu d’échecs géopolitique.
Qui est Elena Fritz?
Elena Fritz, née le 3 octobre 1986, est arrivée en Allemagne il y a 24 ans en tant qu'Allemande de Russie. Après son baccalauréat, elle a étudié le droit à l'université de Ratisbonne et y a obtenu un diplôme. Elle s'est engagée dans l'AfD en 2018, a fait partie du comité directeur du parti dans l'État de Bavière de 2019 à 2021 et s'est présentée comme candidate directe au Bundestag en 2021. Elle est l'heureuse mère d'un petit garçon de trois ans. Cliquez sur le lien pour accéder au canal Telegram d'Elena Fritz: https://t.me/global_affairs_byelena.
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samedi, 16 novembre 2024
Les États-Unis prévoient d'accélérer le programme d'aide militaire à l'Ukraine avant la fin du mandat de Joe Biden
Les États-Unis prévoient d'accélérer le programme d'aide militaire à l'Ukraine avant la fin du mandat de Joe Biden
Par Lucas Leiroz
Source: https://telegra.ph/Gli-Stati-Uniti-intendono-accelerare-i...
Apparemment, les démocrates vont essayer d'envoyer autant d'armes que possible à l'Ukraine avant que Donald Trump ne prenne ses fonctions, prédisant déjà que le prochain président mettra fin à l'assistance militaire ou du moins la réduira. Selon un récent rapport des médias occidentaux, il existe un plan visant à accélérer l'envoi d'armes en livrant plusieurs équipements à Kiev d'ici la fin de l'année. Le principal problème, cependant, c'est que les difficultés logistiques et la situation des stocks militaires pourraient considérablement entraver ce plan.
Selon le Wall Street Journal, le président américain Joe Biden et son équipe travaillent à l'envoi à l'Ukraine de paquets d'aide militaire massifs, en utilisant les 7 milliards de dollars restants du budget d'aide précédemment approuvé. Le Pentagone a également l'intention d'obtenir le déblocage d'au moins 2 milliards de dollars supplémentaires pour financer de nouveaux contrats militaires avec l'Ukraine avant la fin du mandat de Joe Biden.
Ces nouveaux contrats devraient inclure environ 500 missiles antiaériens, notamment des projectiles pour les systèmes Patriot et NASAMS. L'objectif est d'accroître les capacités de défense aérienne de l'Ukraine, connues pour être le point le plus critique du pays, rendant les positions de Kiev vulnérables aux attaques de missiles, de drones et de l'aviation russe.
« En réponse à l'escalade des attaques de drones et de missiles russes, le Pentagone envoie à l'Ukraine plus de 500 intercepteurs pour le système de défense antimissile Patriot et le "système national avancé de missiles surface-air" (NASAMS), qui devraient arriver dans les semaines à venir, selon un haut fonctionnaire de l'administration. Ces livraisons devraient répondre aux besoins de l'Ukraine en matière de défense aérienne pour le reste de l'année, a déclaré un responsable américain », peut-on lire dans l'article, qui cite des sources anonymes connaissant bien les questions militaires américaines.
Toutefois, l'article mentionne également plusieurs défis auxquels les responsables américains sont confrontés dans la mise en œuvre de leur plan. Les capacités logistiques et opérationnelles des États-Unis suscitent de nombreuses inquiétudes, à la fois parce qu'il y a très peu d'armes disponibles à l'exportation et parce qu'il y a très peu de temps pour envoyer autant d'équipement à l'Ukraine.
Les livraisons d'armes à l'Ukraine prennent généralement des semaines, voire des mois, et l'impact de l'augmentation attendue des transferts d'armes sur les stocks militaires américains, en particulier les défenses aériennes, est « une préoccupation majeure », a déclaré un autre haut fonctionnaire américain. Les États-Unis envisagent des options telles que le rachat d'armes à d'autres pays pour les donner à l'Ukraine, a déclaré le haut fonctionnaire américain (...). Le Pentagone dispose également de stocks limités de munitions lancées par avion qu'il peut envoyer pour armer les nouveaux avions de combat F-16 de l'Ukraine, selon le haut fonctionnaire américain et un ancien fonctionnaire du ministère de la défense informé des discussions en cours. Les forces de Kiev utilisent ces avions principalement pour la défense aérienne, pour abattre les missiles et les drones russes », ajoute le texte.
En d'autres termes, les États-Unis se trouvent dans une impasse militaro-technique: s'ils n'envoient pas d'armes à leur mandataire à temps, le régime risque de s'effondrer l'année prochaine, dès que Trump entamera la politique de désescalade qu'il a promise (à supposer qu'il le fasse réellement); d'un autre côté, s'ils s'empressent d'envoyer une quantité massive d'armes en peu de temps, les États-Unis risquent eux-mêmes de voir leur stock militaire s'effondrer, ainsi que de causer un problème logistique majeur, étant donné les difficultés opérationnelles liées au transfert d'armes hautement dangereuses sur de longues distances.
Une erreur opérationnelle de la part des Etats-Unis pourrait suffire à ruiner l'image internationale du Pentagone. De plus, la simple arrivée de ces armes sur le sol ukrainien ne représenterait pas un succès stratégique. Washington espère donner à Kiev suffisamment de puissance pour étendre sa capacité de dissuasion avant le début de tout dialogue diplomatique - au cas où Trump forcerait l'Ukraine à le faire - afin de garantir une « position de négociation » au régime néo-nazi. Cependant, la Russie pourrait rapidement éliminer ces armes américaines, empêchant cette aide de devenir une capacité militaire à part entière.
Plusieurs cas récents de stocks d'armes et de munitions occidentales, ainsi que de logements de mercenaires, ont été détectés par les services de renseignement russes peu après leur arrivée en Ukraine. En conséquence, des frappes aériennes et d'artillerie de précision ont immédiatement éliminé ces « aides » internationales, empêchant Kiev de les utiliser. En mettant en œuvre un plan de transfert précipité d'armes, Washington pourrait ne pas évaluer les points critiques liés à l'arrivée et au stockage de ces équipements, créant ainsi une vulnérabilité qui pourrait profiter aux Russes et leur permettre de détruire ces armes avant qu'elles ne soient utilisées par Kiev.
En fin de compte, toutes les possibilités conduisent les États-Unis dans une impasse stratégique. Le seul bon choix à faire est celui de la désescalade.
Publié dans Info Brics
19:10 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armements, ukraine, europe, affaires européennes, états-unis, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Valence, l'échec d'un modèle et d'une classe politique
Enric Ravello Barber
Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2024/11/valencia-el-f...
« Son lit profond et large est toujours sec, sauf en période de crue où il reçoit tant d'eau et coule si furieusement qu'il détruit ce qu'il rencontre ». Ces mots ont été écrits par l'illustre botaniste valencien Antonio Cavanilles à la fin du XVIIIe siècle. Comme vous l'avez peut-être deviné, il fait référence au Barranco del Poyo, dont le débordement, le 5 novembre 2024, a causé la mort de près de 300 personnes dans plusieurs villes de la province de Valence. L'avertissement concernant l'inondation de la zone et l'inopportunité d'y construire remonte à bien plus loin, au moins à l'époque romaine (1).
Les zélateurs du prétendu changement climatique prétendent expliquer la tragédie par l'irresponsabilité qu'il y a d'ignorer leurs « postulats verts ». Les conspirationnistes parlent de nuages et d'éclairs spatiaux lancés depuis le Maroc pour justifier le déluge. Bref, de la paranoïa pour cacher la réalité: les inondations sont récurrentes dans cette zone de Valence et construire sur des terrains inondables conduit irrémédiablement au drame, ce n'est qu'une question de temps. Cette irresponsabilité urbanistique et politique ne concerne pas seulement la zone frappée tragiquement; le modèle d'urbanisme spéculatif basé sur le « libre marché » condamne 3 millions d'Espagnols à être potentiellement engloutis par des inondations qui, comme nous l'avons vu, ne sont pas toujours faciles à prévoir et à gérer. Un véritable terrorisme spéculatif (2).
Le roi et sa cour sont nus. Une classe dirigeante en faillite
Jamais, au cours des années de démocratie, nous n'avons vu une réaction aussi violente et survoltée lors d'une visite du roi - ni avec Felipe V, ni avec Juan Carlos I (3). Après plusieurs jours de flottement politique et d'abandon absolu des victimes, le roi, accompagné de la reine et de Sánchez -président du gouvernement espagnol- et de Carlos Mazón -président du gouvernement valencien- s'est rendu dans l'une des villes les plus touchées: Paiporta. La réponse de la population a été virulente: elle criait « assassins » et jetait de la boue sur eux: la reine a été atteinte au visage, le roi a dû être protégé par le parapluie d'un garde du corps (3). Alors que le Roi et la Reine tentaient de calmer l'agitation, le Premier ministre a été attaqué et a dû quitter les lieux alors que la population endommageait sa voiture. S'il n'avait pas quitté les lieux, les conséquences auraient pu être bien plus graves (4). Le président Sánchez, dans son immense démagogie manipulatrice, a dénoncé l'agression comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » - bien sûr, qui l'eut cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sensibilités politiques, qui a réagi avec rage contre une classe politique dont l'indécence ne connait pas de bornes (5).
Si le degré d'inefficacité des premiers jours de la tragédie dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le degré de mesquinerie et de bêtise politique les surpasse encore. Le président du gouvernement a eu le culot de répondre aux autorités valenciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démontrant non seulement son aveuglement et son ignorance, mais aussi un cynisme qui dépasse toutes les limites.
Entre-temps, le président valencien n'a donné aucune explication sur sa « disparition » pendant les heures cruciales où il aurait dû prendre des décisions, alors que le besoin d'explication devenait pressant en raison de la pression médiatique et populaire, Mazón a prétendu qu'il était en réunion avec le président du patronat valencien, qui l'a immédiatement démentie (6). Finalement, la vérité a éclaté: Mazón avait passé six heures à « déjeuner » avec une séduisante journaliste à qui il proposait le poste de directrice de la télévision valencienne, un poste ouvert à la concurrence publique (7). Mais le plus grave est que même en sachant cela, elle n'a pas démissionné, et elle ne le fera pas parce que la direction de son parti (PP) pense que sa démission pourrait donner le gouvernement valencien au PSOE et que c'est un coût politique trop élevé. C'est bien là la misère de la classe politique, aussi profonde que méprisable.
La gestion désastreuse de la crise a connu des épisodes vraiment invraisemblables, comme le rejet par Pedro Sánchez de l'aide très généreuse offerte par le président salvadorien Bukele (8) et a déjà fait sa première victime politique avec le blocage de la candidature de Teresa Rivera (PSOE) au poste de vice-présidente de la Commission européenne pour sa gestion désastreuse pendant les jours d'inondations (9).
Après l'indignation légitime, tout restera comme avant. La classe politique restera à son poste, la même qui a été incapable pendant 15 ans de réaliser les travaux recommandés par les experts qui auraient évité cette catastrophe humanitaire (10), les mêmes prédateurs urbains continueront à construire dans des zones où ils ne devraient pas, personne n'aura de politiques urbaines et hydrographiques dont la mise en œuvre prendrait des décennies et qui ne fournissent pas de recettes électorales pour les « rendez-vous avec les urnes » immédiats.
18:44 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, espagne, europe, affaires européennes, catastrophe, inondations, valence | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La paix, non ! Les démocrates américains et leurs larbins européens veulent poursuivre la guerre contre la Russie
La paix, non ! Les démocrates américains et leurs larbins européens veulent poursuivre la guerre contre la Russie
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/la-pace-no-i-dem-usa-e-i-maggio...
Et Dieu merci, la transition devait se faire dans le calme et le respect. Une transition qui tiendrait compte du vote populaire. Non. RimbamBiden, pour être en phase avec le choix américain de mettre fin à la guerre en Ukraine, a décidé d'envoyer en urgence 500 missiles supplémentaires à son ami Zelensky. Pour anticiper les mouvements annoncés par Trump en faveur du désengagement et de la paix qui s'ensuivra.
"La paix, non !", s'écrie-t-on des deux côtés de l'Atlantique dans les milieux démocrates. Et si Washington envoie des missiles, Mattarella se rend à Pékin pour lancer des menaces à Moscou, ordonnant à Xi Jinping de forcer Poutine à retirer ses troupes. Le dirigeant chinois sera certainement impressionné et enthousiasmé et enverra des troupes en Ukraine dans les prochains jours pour repousser les Russes. Ou peut-être pas.
Mais il n'est pas le seul, notre locataire du Quirinal. Borrell parcourt lui aussi le Vieux Continent en appelant à une croisade contre le tsar. Et tous les bellicistes européens, y compris les Italiens, veulent augmenter les dépenses militaires. Pour faire la guerre à qui? Avec quels hommes?
Car quiconque n'est pas de mauvaise foi sait parfaitement que la Russie n'a aucune envie d'envoyer des troupes abreuver leurs chevaux aux fontaines de Rome. Vous voulez donc une guerre d'agression? Pour quels intérêts?
Et même face aux méga-investissements dans l'armement, combien de soldats seront prêts à mourir non pas pour le salut de la patrie mais seulement pour les dividendes des actionnaires des sociétés qui s'enrichissent avec la guerre?
Mais les maîtres insistent. Plus d'armes, plus de dépenses. Le seul doute est de savoir sur quel budget imputer les dépenses. Qui, de toute façon, reste une dépense qui ponctionne les ressources disponibles pour la croissance du pays, pour la formation, pour la santé, pour les retraites.
Et la question demeure : avec qui voulons-nous faire la guerre? Nous ne sommes pas capables d'arrêter les barges de migrants et nous voulons être les protagonistes d'une guerre nucléaire?
18:23 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, ukraine, démocrates américains, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mercredi, 13 novembre 2024
Kaja Kallas, représentante d'une UE belliciste
Kaja Kallas, représentante d'une UE belliciste
Pour la représentante désignée de l'UE pour les affaires étrangères, la diplomatie est un mot inconnu
Bernhard Tomaschitz
Source: https://zurzeit.at/index.php/kaja-kallas-waere-die-idealbesetzung-fuer-eine-eu-kriegsbeauftragte/
Ceux qui pensent que l'on ne peut pas faire pire se trompent. Du moins en ce qui concerne la désignation du personnel de haut niveau de l'UE. Dans la nouvelle Commission européenne, Kaja Kallas doit occuper le poste important de responsable des affaires étrangères. Mais la diplomatie n'est pas l'apanage de l'ancienne Premier ministre estonienne, qui se plaît surtout dans le rôle de franc-tireur vis-à-vis de la Russie, comme l'a encore montré son audition devant le Parlement européen.
Pour Kallas, seul le mantra selon lequel le président russe Vladimir Poutine doit perdre, quel qu'en soit le prix, est valable: «Si nous nous tenons derrière l'Ukraine et faisons preuve de détermination, la Russie se rendra compte que la guerre était une erreur et qu'elle ne peut pas gagner la guerre». Le fait que la politique menée jusqu'à présent par Bruxelles à l'égard de la Russie non seulement n'ait pas eu le succès escompté, mais se soit révélée économiquement néfaste pour l'UE, ne dérange pas la future responsable des affaires étrangères.
Kallas est considérée comme une atlantiste confirmée et voit dans l'OTAN le seul pacte militaire responsable de la sécurité de l'UE. Elle adopte également une position provocatrice vis-à-vis de la Chine, à l'instar des Etats-Unis. Kallas est certainement l'atlantiste idéale pour le poste de représentant d'une UE qui ne jouerait que la carte belliciste.
Mais lorsqu'il s'agit de son propre environnement, Kallas fait preuve d'une attitude très pragmatique vis-à-vis de la Russie. Ainsi, son mari fait de bonnes affaires avec la Russie malgré les sanctions, ce sur quoi le chef de la délégation FPÖ au Parlement européen, Harald Vilimsky, a été très clair: «Il est en outre d'une hypocrisie sans pareille qu'une dame qui, jusqu'à la dernière minute, aurait encore soutenu son mari pour faire des affaires avec la Russie - malgré les sanctions - joue maintenant les moralisatrices dans l'UE».
19:24 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kaja kallas, europe, union européenne, affaires européennes, bellicisme, atlantisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 11 novembre 2024
Une nouvelle classe dirigeante européenne est nécessaire pour faire face à la nouvelle Amérique
Une nouvelle classe dirigeante européenne est nécessaire pour faire face à la nouvelle Amérique
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/serve-una-nuova-classe-dirigent...
Tous les analystes - pro Trump et anti Trump - sont d'accord: de nouvelles politiques européennes sont nécessaires pour faire face au changement lié au vote américain. Bien sûr, les analyses divergent sur ce que peuvent et doivent être ces nouvelles politiques. Et surtout qui doit les conduire. Il est vrai que les larbins installés à Bruxelles n'ont honte de rien et, après avoir soutenu Biden et Harris sur tous les plans, ils annoncent maintenant vouloir travailler avec Trump en renforçant toujours plus la dépendance européenne à l'égard de Washington. Car la collaboration, dont on nous rebat les oreilles avec Ursula, n'est qu'une dépendance.
La présidence Trump promet d'être très problématique pour l'Europe, à commencer par les aspects économiques. Mais la classe dirigeante européenne n'est nullement en mesure de faire face aux nouveaux défis. Ni les larbins de Bruxelles, ni les larbins qui dirigent les gouvernements des différents États. Un changement radical est nécessaire, et le premier pourrait venir d'Allemagne, où l'inepte chancelier social-démocrate Scholz a évincé l'inepte ministre des finances, le libéral Christian Lindner. Cette décision ouvre la voie à d'éventuelles élections anticipées au printemps. Anticipées, en fait, de quelques mois seulement.
Cependant, les favoris en cas de vote, les chrétiens-démocrates, ne disposeraient ni d'une majorité écrasante, ni d'une classe dirigeante particulièrement excitante. Avec le risque, pour faire face aux populistes de l'AfD et à ceux de Sahra Wagenknecht, de devoir créer un gouvernement avec les sociaux-démocrates. Et deux chevaux boiteux ne font pas un champion dans la course.
Mais si l'ancienne locomotive de l'Europe est dans la boue jusqu'au cou, ce n'est pas que les autres gouvernements soient mieux lotis. Macron ne sait pas comment gérer la situation intérieure après les deux défaites consécutives qu'il a subies en Afrique. En Espagne, le lapin Sanchez joue le politiquement correct puis s'enfuit face aux protestations populaires. En Italie, le gouvernement ne vit que dans des rêves paisibles car l'opposition n'existe plus. Mais à force de dormir et de rêver, les problèmes augmentent et la classe dirigeante qui devrait s'en occuper est embarrassée.
Il est évident que Trump peut et va profiter de cette débâcle de la classe dirigeante européenne. Le seul espoir est que le Sud global décide de sauver l'Europe pour l'utiliser à des fins économiques anti-américaines. Mais, pour paraphraser Moretti, avec une telle classe dirigeante, l'Europe est toujours destinée à perdre.
14:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook