lundi, 25 août 2025
Stratégie de l'UE: d'un projet de paix à une alliance militaire
Stratégie de l'UE: d'un projet de paix à une alliance militaire
Par Elena Fritz
Source: https://www.compact-online.de/eu-strategie-vom-friedenspr...
Les élites européennes misent sur une nouvelle escalade avec la Russie et veulent passer à l'offensive autour de la mer Noire. Une stratégie extrêmement dangereuse. Avec notre édition « Frieden – Мир – Peace », nous nous y opposons. Pour en savoir plus : https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-... .
Le 28 mai, l'UE a présenté sa nouvelle « stratégie pour la région de la mer Noire ». Officiellement, il s'agit de stabilité, mais en réalité, un changement de cap se profile : l'UE jette les bases d'une « OTAN de la mer Noire ».
- Elle prévoit la création d'un centre pour la sécurité maritime, la protection des infrastructures critiques et la surveillance commune.
- Le cadre s'étend au-delà des pays de l'UE, riverains de la mer Noire, et englobe jusqu'à la Moldavie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. L'UE prétend ainsi fixer les règles du jeu dans une région qui, jusqu'à présent, ne relevait pas de sa compétence directe.
Les risques pour l'Europe et ses citoyens :
1) Militarisation au lieu d'intégration : l'UE s'éloigne de l'idée fondatrice d'une union économique et pacifique et s'oriente de plus en plus vers des structures militaires.
2) Explosion des coûts : des milliards qui auraient dû être investis dans la recherche, l'éducation et les infrastructures sont désormais consacrés aux appareils de sécurité et à l'armement.
3) Déficit démocratique : ces décisions sont prises en grande partie sans large débat public – les citoyens sont confrontés à des faits accomplis.
4) Nouvelles lignes de conflit : la militarisation de la mer Noire crée des points de friction supplémentaires qui peuvent entraîner l'Europe dans des crises géopolitiques, sans que l'UE dispose d'un réel pouvoir d'action dans ces domaines.
5) Abandon du discours pacifiste : En 2012, l'UE a reçu le prix Nobel de la paix. Aujourd'hui, elle s'éloigne progressivement de cette image qu'elle avait d'elle-même.
Conclusion : l'UE déplace son centre de gravité de la coopération économique vers la confrontation militaire. Pour les citoyens, cela signifie moins d'investissements dans les domaines d'avenir et plus de risques d'être entraînés dans des conflits qui ne sont pas dans l'intérêt même de l'Europe.
À Berlin, le gouvernement envisage actuellement d'envoyer jusqu'à 25.000 soldats de la Bundeswehr en Ukraine, officiellement dans le cadre d'une « mission de paix » visant à garantir la sécurité.
Cessez de jouer avec le feu et de brandir vos sabres ! Dans notre numéro intitulé « Frieden – Мир – Peace », vous découvrirez ce qui est vraiment à l'ordre du jour. Commandez ici : https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-4-2025-frieden-%d0%bc%d0%b8%d1%80-peace/
21:01 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, union européenne, mer noire, bellicisme, militarisation, politique internationale | |
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dimanche, 24 août 2025
Le Point met en garde: l'Europe menacée par une guerre civile
Le Point met en garde: l'Europe menacée par une guerre civile
Elena Fritz
Source: https://www.facebook.com/elena.fritz.10
Le magazine français Le Point publie une analyse qui devrait alerter l'Europe toute entière:
Selon une étude de David Betz (King's College London), la probabilité d'une guerre civile dans un pays européen au cours des cinq prochaines années est de 95 %.
Les raisons de cet effondrement :
- Corruption et érosion de l'ordre politique;
- Expansion des zones de non-droit;
- Villes surchargées en raison de la pression démographique et ethnoculturelle.
Le professeur Betz tient principalement les métropoles pour responsables: la migration incontrôlée, la perte de confiance dans l'État et l'hostilité croissante de certains « nouveaux citoyens » envers les valeurs européennes sapent la légitimité de l'ordre étatique.
« Les villes perdent leur capacité de contrôle. La police est débordée. Les habitants ont l'impression d'être en territoire occupé ».
L'étude porte sur 15 pays européens:
- 95 % de probabilité d'une guerre civile dans au moins un pays;
- 60 % de risque de propagation aux pays voisins.
L'Europe, qui se vantait encore récemment de son multiculturalisme et de ses « valeurs communes », est confrontée à la désintégration plutôt qu'à la stabilité, à la ségrégation plutôt qu'à l'intégration, au chaos plutôt qu'à l'ordre.
Ce qui est déterminant, c'est que ces scénarios ne sont plus depuis longtemps des « fantasmes alarmistes » !
#geopolitik@global_affairs_byelena
14:41 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david betz, guerre civile, europe, affaires européennes | |
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«L'œuvre de Merkel – notre perte»: le nouveau livre de Gerald Grosz
«L'œuvre de Merkel – notre perte»: le nouveau livre de Gerald Grosz
Source: https://unzensuriert.at/307306-merkels-werk-unser-untergang-neues-grosz-buch-in-wien-vorgestellt/?pk_campaign=Unzensuriert-Infobrief
Avec son cinquième livre, « L'œuvre de Merkel – notre perte » (https://www.buecherquelle.at/shop/merkels-werk-unser-untergang/), le commentateur politique Gerald Grosz a touché un point sensible. Avant même sa mise en vente, l'ouvrage figurait déjà dans les listes des meilleures ventes. Le best-seller a été présenté lors d'une conférence de presse à Vienne en présence de personnalités politiques autrichiennes et allemandes.
Regard sur les conséquences catastrophiques de la migration de masse
Écrit en seulement cinq semaines, Grosz documente les conséquences de la politique migratoire erronée menée depuis 2015, telles que les agressions à l'arme blanche, les viols collectifs et les vols à main armée, qui sont désormais monnaie courante dans les villes allemandes et autrichiennes comme Vienne. Le système social n'est pas destiné à ceux qui en ont besoin, mais sert d'instrument politique à l'élite pour attirer ceux qu'elle veut voir venir, critique Grosz.
Les proches des victimes s'expriment
Dans son livre, il donne également la parole aux proches de victimes bien connues du public. Par exemple, le père d'Ann-Marie (17 ans), qui a été poignardée avec son petit ami de 19 ans en 2023 à Brokstedt (Schleswig-Holstein) dans un train par un Palestinien apatride qui a également blessé cinq autres passagers, dont certains gravement. Melanie Popp, mère de Leonie, une jeune fille de 13 ans assassinée à Vienne, qui avait été agressée sexuellement par quatre jeunes Afghans en juin 2021, puis laissée pour morte devant la maison après avoir ingéré une overdose de drogue, prend également la parole.
D'autres destins des victimes du terrorisme à Vienne en 2020, à Villach en 2025, des morts de l'attentat terroriste de la Breitscheidplatz à Berlin en 2016, des victimes de Solingen ou de celles du massacre au couteau de Mannheim montrent dans ce livre comment l'échec politique flagrant détruit de plus en plus de vies innocentes.
Le travail de mémoire fait toujours défaut
Udo Landbauer, vice-président de la FPÖ de Basse-Autriche, Dominik Nepp, président de la FPÖ de Vienne et vice-maire, et Tino Chrupalla, porte-parole de l'AfD, ont souligné l'importance de l'ouvrage de Grosz. Chrupalla a critiqué le fait qu'aucun travail de mémoire n'ait été effectué à ce jour et que ce soit justement un auteur autrichien qui doive s'en charger. Landbauer a déploré: « 2015 a été une rupture fatidique, au cours de laquelle la souveraineté et l'identité de l'Autriche ont été abandonnées. » Nepp a ajouté que Vienne avait radicalement changé au cours des dix dernières années, car des migrants étrangers de rude culture et peu éduqués avaient été littéralement invités par des prestations sociales généreuses, et que les conséquences catastrophiques se faisaient sentir partout: agressions au couteau, vols à main armée, bandes de jeunes et violence collective.
Les faux conservateurs continuent d'échouer
Pour Chrupalla, Grosz, Landbauer et Nepp, une chose est claire : les soi-disant partis conservateurs (Grosz : « Avant les élections, ils clignotent pour virer à droite, après les élections, ils tournent à gauche ») ne font que simuler une ligne dure en matière d'asile, alors que la réalité montre que la politique migratoire a lamentablement échoué. Un changement de cap est nécessaire, soutenu par des partis tels que la FPÖ ou l'AfD et par des auteurs courageux comme Grosz, qui lancent le débat public.
13:35 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : migrations, allemagne, autriche, gerald grosz, livre, europe, affaires européennes, angela merkel, politiques migratoires | |
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samedi, 23 août 2025
Cessation des livraisons de pétrole à la Hongrie - Le pipeline Droujba à nouveau touché
Cessation des livraisons de pétrole à la Hongrie
Le pipeline Droujba à nouveau touché
Elena Fritz
Source: https://www.facebook.com/elena.fritz.10
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a confirmé :
L'approvisionnement en pétrole de la Hongrie via le pipeline « Droujba » a été interrompu après une nouvelle attaque.
Selon Szijjártó, il s'agit déjà de la troisième attaque en peu de temps à la frontière russo-biélorusse.
Conséquences pour la Hongrie
- La Hongrie importe la majeure partie de son pétrole brut via l'oléoduc Droujba.
- Une nouvelle interruption des livraisons montre la vulnérabilité de l'approvisionnement énergétique en Europe centrale.
- Budapest a jusqu'à présent mené une politique énergétique pragmatique et refusé d'imposer des sanctions sévères contre les sources d'énergie russes; cette interruption accroît désormais la pression sur le gouvernement de Viktor Orbán.
Dimension géopolitique
- Les attaques répétées contre des infrastructures critiques indiquent une stratégie d'escalade dans le secteur énergétique.
- L'Europe est ainsi poussée à dépendre davantage des livraisons de substitution, notamment en provenance des États-Unis.
- Cet incident souligne le fait que l'énergie est devenue le principal champ de bataille dans la guerre en Ukraine.
Conclusion :
Le pipeline Droujba n'est pas seulement un canal d'approvisionnement en pétrole, mais aussi un levier politique. Chaque attaque modifie l'équilibre: au détriment de la Hongrie, mais dans l'intérêt des forces qui souhaitent détacher durablement l'Europe de l'énergie russe.
Mise à jour
La Hongrie et la Slovaquie demandent à la Commission européenne de faire pression sur Kiev en raison des attaques contre le pipeline
La Hongrie et la Slovaquie ont demandé à la Commission européenne d'inciter l'Ukraine à cesser ses attaques contre le pipeline « Droujba ». C'est ce qui ressort d'une lettre adressée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays à la Commission à Bruxelles.
#géopolitique@global_affairs_byelena
19:14 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hongrie, slovaquie, pétrole, oléoducs, hydrocarbures, europe centrale, europe, affaires européennes | |
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jeudi, 21 août 2025
Quand la France abandonnera-t-elle l'atlantisme?
Quand la France abandonnera-t-elle l'atlantisme?
Raphael Machado (*)
Source: https://geoestrategia.eu/noticia/44946/politica/no-tiene-solucion-la-union-europea-y-su-servilismo-ante-estados-unidos.-analisis.html
Il est peu probable que la France puisse imprimer un renouveau stratégique à l'Union européenne, compte tenu de la récente capitulation de Bruxelles face au chantage tarifaire de Trump.
Un nouveau rapport politique français est passé inaperçu de la plupart des analystes géopolitiques, mais il représente un document stratégique fondamental qui pourrait déterminer des changements significatifs dans l'orientation internationale de l'Élysée.
Il s'agit du rapport n°1588 de la Commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale française, consacré aux relations entre l'Union européenne et la Chine. Ce document, élaboré avec la contribution de représentants de tous les partis de l'Assemblée, vise à analyser les relations UE-Chine à la lumière du contexte géopolitique actuel et à suggérer des changements dans leur évolution.
La France, l'un des principaux pays de l'UE, aura tout naturellement une influence plus importante sur la politique étrangère du bloc si l'Élysée adopte les recommandations de la commission de l'Assemblée nationale.
Le point de départ du rapport est le constat que les relations entre l'UE et la Chine n'ont jamais été aussi tendues. Si l'UE a initialement salué l'ouverture économique de la Chine dans les années 1970 et cherché à développer ses relations commerciales bilatérales, aujourd'hui, malgré des échanges importants, la diplomatie est ternie par des déclarations hostiles prononcées par des responsables euro-bruxellois à l'égard de Pékin, comme celle qualifiant la Chine de « rival systémique » en 2019.
Le rapport attribue cette position à l'adhésion aveugle de l'Europe à une politique atlantiste dans le Pacifique, dirigée par Washington et servant principalement ses intérêts. Cette politique a été marquée par le « pivot stratégique » vers l'Asie sous le mandat de Barack Obama, approfondi sous le premier mandat de Donald Trump, l'administration de Joe Biden et le second mandat de Trump, qui a lancé une guerre commerciale avec la Chine par le biais de droits de douane élevés. Par exemple, lors d'un sommet tenu en 2021 au Royaume-Uni, l'UE et les nations du G7 ont publié un communiqué ouvertement sinophobe. Alors que les États-Unis, sous le Parti démocrate, entretenaient des relations plus fluides avec l'UE, Biden a orienté Bruxelles de façon à ce que l'UE traite Pékin comme étant un « défi systémique ».
En outre, le rapport souligne la tendance de Bruxelles à adopter un ton moralisateur à l'égard de la Chine sous prétexte de défendre les soi-disant « droits de l'homme ». Il existe également de profondes divisions autour de l'Ukraine et de Taïwan.
Cependant, d'une manière que l'UE n'avait jamais prévue, la Chine a connu une croissance rapide, devenant un acteur mondial incontournable. Bien que 21% des importations européennes proviennent de Chine, le pays n'est plus seulement « l'usine du monde »: il est désormais le plus grand centre de R&D en science et technologie de la planète et le principal moteur du développement mondial des infrastructures grâce à l'initiative « Belt and Road », qui inclut même certains pays de l'UE.
Pour l'UE elle-même, le retour de Trump à la Maison Blanche a été un retour forcé à la réalité.
Le rapport souligne : « Les politiques de l'administration Trump ont marqué une rupture forte avec les fondements du multilatéralisme commercial et diplomatique ». Il souligne comment les États-Unis ont imposé des droits de douane élevés à la Chine et à l'UE, contournant les règles de l'OMC, voire menaçant de quitter ce cadre. Mais ce qui choque vraiment les auteurs, c'est le silence de Bruxelles lorsque Trump a menacé d'annexer le Groenland (territoire danois), sans émettre aucune critique quant à ce projet annexionniste et sans exprimer de la solidarité avec Copenhague. Cela soulève des doutes quant à la possibilité de continuer à considérer les États-Unis comme un « allié » et la Chine comme un « rival ».
À la lumière de toutes ces considérations et d'autres encore, la Commission propose 50 recommandations pour orienter la politique étrangère française et, plus précisément, pour que la France exerce une pression sur la politique étrangère européenne.
Parmi ces dizaines de recommandations, certaines se distinguent par un revirement à 180 degrés par rapport à la politique européenne actuelle envers la Chine.
Sur le plan géopolitique direct, par exemple, la recommandation n°11 propose de remplacer l'actuelle stratégie atlantiste appliquée dans la région indo-pacifique par une coopération avec la Chine; la recommandation n°13 propose de remplacer les institutions financières mondiales actuelles par une structure dans laquelle tous les pays seraient représentés de manière égale; la recommandation n°14, quant à elle, préconise la dédollarisation de l'économie mondiale par la création d'un étalon monétaire commun à l'échelle planétaire, afin de faciliter les échanges et le financement des économies nationales.
L'accent est également mis sur la création d'entreprises mixtes franco-chinoises et d'associations de coopération, en particulier dans les secteurs de haute technologie, comme le montrent les recommandations 6, 34 et 37, ainsi que sur la proposition de promouvoir la langue chinoise dans les écoles françaises et les associations universitaires, comme le montrent les recommandations 46, 48, 49 et 50. Le document est empreint de réalisme et surprend donc à la lumière des décisions contre-productives prises en permanence par Bruxelles dans ses relations extérieures.
Toutefois, compte tenu du leadership eurocratique actuel, incarné par Ursula von der Leyen, il est peu probable que la France puisse imprimer un renouveau stratégique à l'Union européenne, compte tenu de la récente capitulation de Bruxelles face au chantage tarifaire de Trump.
(*) éditeur, analyste géopolitique et politique, écrivain spécialisé dans les questions latino-américaines.
18:15 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, actualité, europe, chine, affaires européennes, politique internationale | |
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Deux mondes s'affrontent: les États-Unis assouplissent leurs sanctions, l'UE les renforce
Deux mondes s'affrontent: les États-Unis assouplissent leurs sanctions, l'UE les renforce
Source: https://unzensuriert.de/306897-zwei-welten-treffen-aufein...
Alors que les préparatifs du sommet entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine battent leur plein en Alaska, le fossé entre les États-Unis et l'Union européenne ne pourrait être plus profond.
Signaux d'ouverture au dialogue
Washington a suspendu de manière ciblée certaines sanctions afin de permettre aux participants russes de se rendre aux pourparlers. Cette suspension n'est valable que jusqu'au 20 août et concerne exclusivement les activités liées à la rencontre. Les biens bloqués ne seront pas débloqués, mais le signal est clair: les États-Unis misent sur la volonté de dialogue et la flexibilité diplomatique. Trump salue publiquement les efforts de son gouvernement pour mettre fin à la guerre en Ukraine et laisse entrevoir des garanties de sécurité pour Kiev.
L'UE sur la voie de la confrontation
L'UE, en revanche, reste sur la voie de la confrontation. À Bruxelles, on travaille actuellement sur le 19ème paquet de sanctions contre Moscou, qui devrait être adopté en septembre. La ministre des Affaires étrangères, Kaja Kallas, a clairement indiqué qu'aucune concession ne serait faite à la Russie sans un « cessez-le-feu complet et inconditionnel ». La pression sur Moscou doit continuer à s'intensifier, malgré les conséquences économiques parfois lourdes pour les États membres.
Un coup dans le pied
Ces répercussions sont désormais clairement mesurables. En raison de l'autolimitation des importations de gaz bon marché en provenance de Russie, les prix de l'énergie en Europe sont si élevés que l'industrie n'est plus compétitive. Les contre-sanctions russes touchent durement l'Europe, notamment l'agriculture: les producteurs de fruits et légumes, les éleveurs et l'industrie alimentaire souffrent parce qu'ils perdent des opportunités de vente. Rien qu'en Haute-Autriche, les maraîchers ont dû détruire des centaines de tonnes de choux.
Un moyen de pression inutile
Les économistes avertissent que les sanctions européennes n'affaibliront pas de manière décisive la Russie. Au contraire, la Chine profiterait de prix plus bas pour les matières premières, tandis que les produits transformés reviendraient en Europe par des voies détournées et à des prix beaucoup plus élevés. Une politique symbolique au détriment des intérêts stratégiques de l'Europe.
Le sommet de l'Alaska pourrait donc être non seulement un test pour les chances d'un cessez-le-feu, mais aussi le reflet de la capacité à résoudre les conflits: étroitesse d'esprit et obstination d'un côté, diplomatie et flexibilité de l'autre côté de l'Atlantique.
16:07 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, sanctions, états-unis, russie, politique internationale | |
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mercredi, 20 août 2025
Le dîner des cons
Le dîner des cons
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/la-cena-delle-beffe/
Un Trump rayonnant. Joyeux, presque enjoué. À la répartie facile.
Tel était l'image qu'offrait le président des États-Unis immédiatement après ses rencontres avec ses « alliés » européens. Et surtout avec l'Ukrainien Zelensky.
Qui, lors de la conférence de presse finale, en était presque à bégayer. Pour une fois en costume-cravate, à la demande de Trump, qui ne voulait pas d'un voyou en t-shirt camouflé à sa table.
Mais Zelensky tremblait. Et il était évident qu'il se raccrochait à tout pour ne pas perdre pied devant Trump. Qui souriait comme un chat qui vient de manger une souris. Ou qui se préparait à manger une tribu de souris d'élevage.
Oui, car Trump a obtenu le résultat qu'il s'était fixé. Remettre les Européens au pas, en montrant clairement qui commande pour de vrai. C'est Washington. Et le reste n'est que bavardages sans queue ni tête. Ils ne servent qu'à faire passer le temps.
Le magnat n'a même pas eu à faire d'efforts. Le bellicisme proclamé par Starmer, Macron, Merz, Rutte, von der Leyen s'est immédiatement révélé pour ce qu'il était en réalité. De vaines paroles. Dépourvues de toute substance réelle.
Et notre Meloni... tout simplement absente.
Sans les États-Unis, le reste de l'OTAN n'est qu'une mascarade sans substance. Bon pour faire un spectacle de cirque. Pas pour faire la guerre à la Russie.
Trump le savait, et il a agi en conséquence.
Le paradoxe est que, depuis son entretien amical avec Poutine en Alaska, il n'a rien obtenu. Pas la paix en Ukraine. Pas même un cessez-le-feu temporaire.
Le tsar négocie avec Washington. Et il déclare qu'avec Trump à la Maison Blanche, la fameuse « opération spéciale » n'aurait pas été nécessaire. Tout aurait été réglé par l'application des accords de Minsk.
C'est probablement vrai. Mais il est tout aussi vrai que ces accords sont désormais caducs. La Russie a gagné sur le plan militaire. Et elle entend maximiser le résultat en provoquant l'effondrement du régime de Kiev. Et, à tout le moins, à la neutralisation de l'Ukraine future. Si ce n'est à sa disparition pure et simple de la carte politique.
Quoi qu'il en soit, pour Zelensky, balbutiant en costume-cravate, c'est le glas qui sonne.
Le spectacle donné par les Européens est indigne. Après tant de déclarations, tant de polémiques, tant de menaces, ils se sont disputés pour essayer de s'attirer les faveurs de Trump. Un spectacle qui aurait dégoûté des prostituées s'offrant à leur client.
Trump riait sous sa moustache (qu'il n'a pas) et jouait, plaisantait, comme le maître d'un cirque sur le point de mettre aux enchères et de brader à l'abattoir des bêtes désormais abruties par leurs encagements.
Un dîner de la dérision. Avec un seul moment de vérité. Lorsque le président a déclaré, apertis verbis, qu'il était très satisfait de ces rencontres. Et qu'il en parlerait au téléphone avec Poutine. Immédiatement après.
Fin du jeu. Fin des plaisanteries. La politique internationale est une affaire sérieuse. Une affaire de grands.
Que les Européens se taisent et se mettent au pas.
14:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, donald trump | |
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L'Europe bascule en marge de la politique mondiale
L'Europe bascule en marge de la politique mondiale
Elena Fritz
(Facebook)
Les États-Unis peuvent se permettre un ordre multipolaire. Même sans alliés, ils restent une puissance mondiale grâce à leurs ressources, leur population, leur armée et leur influence internationale.
L'Europe, en revanche, a principalement dû son rôle dans la politique mondiale ces dernières décennies à son statut de « partenaire privilégié » de la superpuissance américaine. Tant qu'il y avait unipolarité, l'Europe était importante. Mais dans un monde multipolaire, elle n'est plus qu'un acteur secondaire, dépassé par ses concurrents.
C'est précisément pour cette raison que l'idée que Washington, sous Trump, négocie avec la Russie et tienne compte de ses intérêts est un cauchemar pour l'Europe. Un monde dans lequel les États-Unis renonceraient à leur toute-puissance ferait automatiquement sortir l'Europe de la première division en politique internationale.
À court terme, déléguer la sécurité aux États-Unis consistait à se donner une position confortable: moins de dépenses militaires, des normes sociales plus élevées. Mais la guerre en Ukraine a montré le revers de la médaille :
- Avec les États-Unis à ses côtés, l'Europe n'est qu'une marionnette.
- Sans eux, il ne reste qu'un conglomérat d'États inquiets qui réclament des garanties dans la panique.
La leçon fondamentale de la politique internationale :
- Ceux qui ne financent pas leur propre armée financeront celle d'un autre – dans le cas de l'Europe, celle des États-Unis. Et au final, on paie le triple du prix.
13:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique internationale, europe, affaires européennes | |
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mardi, 19 août 2025
Sous la pression des États-Unis, Zelensky devrait signer un accord de paix, convoquer de nouvelles élections et quitter la scène politique
Sous la pression des États-Unis, Zelensky devrait signer un accord de paix, convoquer de nouvelles élections et quitter la scène politique
Source: https://www.unser-mitteleuropa.com/174221
Selon une information qui circule actuellement, Zelensky devrait être poussé, lors de sa visite à Washington, à signer un accord de paix. Pour cela, il devra toutefois convoquer des élections en Ukraine et démissionner de ses fonctions politiques. C'est du moins ce que rapporte le politologue ukrainien Vladislav Olentschenko dans l'émission de la journaliste Natalia Moseichuk.
"Lundi, Zelensky se verra proposer de signer un accord de paix global et de convoquer des élections en Ukraine – pour la paix. En contrepartie, on lui promet les garanties suivantes: une sécurité totale pour lui-même et les membres de sa famille, la conservation de son capital et même la possibilité de devenir réalisateur à Hollywood. Ils essaient de l'« acheter » et de le convaincre qu'il n'y a pas d'autre issue".
– selon Olentschenko.
Cela devrait donc empêcher Zelensky de participer aux nouvelles élections.
Pourquoi participerait-il aux élections ? Il les perdrait de toute façon. Ils lui diront : « Tu es fatigué, il est temps de te reposer ». Quelles sont les possibilités ? Quel type de politique ? Après tout, tu n'es venu que pour une courte période, et c'est ce qui s'est passé. Ils n'ont plus besoin de toi. Tu as déjà tout fait, accepte-le, tout ira bien... »
Sommet Trump-Poutine-Zelensky dans quelques jours déjà ?
Comme on le sait, Zelensky se rendra aujourd'hui lundi chez le président américain Donald Trump pour discuter des conditions de Poutine pour un accord de paix.
Selon les médias occidentaux, un sommet tripartite entre Zelensky, Trump et Poutine pourrait avoir lieu dès le 22 août. Trump ne commencerait toutefois les préparatifs que si les discussions préliminaires avec Zelensky, qui se déroulent aujourd'hui lundi, aboutissent dans le sens souhaité par la Russie et les États-Unis.
Zelensky bientôt de l'histoire ancienne ?
D'autres analyses d'experts indiquent également que Zelensky serait sur le point de renoncer à la présidence ukrainienne. Et le nouveau chef de l'État ukrainien accepterait alors probablement des conditions de paix avec la Russie qui étaient auparavant inacceptables pour Zelensky. Sa démission serait donc une mesure attendue depuis longtemps et sans surprise, comme l'a mentionné David Mauricio Castrillon Kerrigan, expert en politique internationale à l'université colombienne Externado, à l'agence russe « RIA Novosti ».
Et d'ajouter :
"Il ne serait pas surprenant que Zelensky, à l'issue de ces rencontres, quitte son poste pour laisser la direction du pays à une autre personnalité. Et ainsi, avec une nouvelle image, accepter les conditions qui sont aujourd'hui inacceptables pour lui. Cela pourrait être politiquement judicieux pour toutes les parties et permettre à l'Ukraine d'accepter une décision coordonnée qui stabiliserait la situation sous la pression des États-Unis".
– selon Castrillon. (vadhajtasok)
Le Maure Zelensky a-t-il fait son devoir ?
Pour l'ancien comédien, ce serait l'un des moments les plus amers de sa vie: il aurait rempli son rôle de marionnette au service de l'État belliciste et se retrouverait là où il réussissait le mieux: caché, jouant du piano avec ses parties intimes, comédien de bas étage...
12:24 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, affaires européennes, europe, ukraine, volodymir zelenski, politique internationale | |
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lundi, 18 août 2025
Que faire ?
Que faire ?
Claude Bourrinet
Source: https://www.facebook.com/profile.php?id=100002364487528
Je reprends, comme titre de cette réflexion politique, le fameux intitulé d'un essai de combat de Lénine, programme organisationnel destiné à former un parti fort et soudé, titre lui-même inspiré de celui d'un roman de Nikolaï Tchernychevski, paru en 1863. Tchernychevski était membre des Narodniki, « ceux du peuple », autant dire « populistes » (le mot vient de Russie), adeptes d'un socialisme fondé sur le Mir (unités paysannes communautaires), et ayant versé dans le terrorisme, le nihilisme.
On se souvient que la thèse de Lénine est que le prolétariat ne peut devenir spontanément révolutionnaire, même en fondant ses luttes sur des revendications sociales. Il lui faut, pour le guider, un parti hiérarchisé, discipliné, doté d'un programme solide le menant à l'insurrection et au renversement du Capital.
Cette problématique, comme on dit dans les classes de lycée, est celle qui court en filigrane dans l'essai que publia Emmanuel Todd : Les Luttes de classes en France au XXIe siècle, lui-même clin d’œil au fameux ouvrage de Karl Marx relatif à ce qui est, selon lui, l'identité de la France, à savoir justement et clairement, la lutte de classes. Cette réflexion venait après la révolte des Gilets jaunes, mouvement spontané engendré par un malaise social, qui toucha presque toute la France (à l'exception de la Bretagne et des quartiers de banlieue, et d’une grande partie de la couche intermédiaire de la société – nous tenterons d’expliquer pourquoi), et répondit à la violence étatique féroce par une violence populaire décidée.
Cette éruption d'une lutte collective que l'on pensait improbable ne manqua pas de susciter des interrogations, auxquelles Todd tenta de répondre, notamment celle sur un avenir de luttes ouvrant la perspective d'une sortie par le haut du piège où nous a enfermé le Traité de Maastricht.
Rappelons que, selon Todd, l'instauration d'un centre de décision à Bruxelles, et l'imposition de l'euro, ont ruiné la France, l'ont désindustrialisée, et ont vidé de toute substance vitale la vie politique de la Nation, de sorte que le pays est dirigé par une caste stato-financière qui ne fait qu'exécuter des ordres néolibéraux extérieurs, et, en même temps, se sert comme un camp de pilleurs dans une ville occupée.
Le paradoxe a été l'absence complète, malgré le résultat inespéré, mais sans lendemain, du référendum de 2005, qui traduisit la résistance à une Europe technocratique et antidémocratique, mais sans esquisse d’une contestation du règne sans partage de l'Euro. La sortie d'une Union européenne qui nous est hostile ne rencontre pas de succès auprès des masses. Cette asthénie, malgré des flambées de violence, surtout dans la banlieue en 2005, laissait présager un assentiment passif à la servitude et, à terme, à la disparition définitive de la France. L’apathie qui a touché la population sidérée par la brutalité d’un dressage cynique de l’État lors de la crise du Covid, appartient à cette espèce de comportement qui semble être la marque de la société postmoderne, et qu’il s’agit d’expliquer (dans le même temps où, américanisation oblige, avec l’aide enthousiaste des médias, du pouvoir, et des grandes firmes, notamment banquières, la masse a semblé adhérer au programme sociétal progressiste, à l’idéologie LGBT, dont on l’a gavée comme une oie grasse).
Or, différents mouvements de masse ont ponctué les derniers lustres. Pour les caractériser, je vais reprendre sommairement, et en partie (il a écrit son essai en 2020) la classification de Todd.
Nous avons eu, d’une part, deux mobilisations, qui ont touché particulièrement les « cadres » et professions intellectuelles et supérieures et une grande partie des professions intermédiaires : celle des « Charlie », et celle de la « Manif pour tous », dont le socle « idéologico-religieux » est le catholicisme « zombie » et ses « valeurs » (nonobstant, pour ce qui est de la première manifestation, l'instrumentalisation cynique par le pouvoir, afin de détourner la colère populaire engendrée par les attaques sociales du pouvoir, ce « détournement » de la rage se traduisant, à droite, par la propension à rejeter la cause des problèmes sur les immigrés, les musulmans, comme on le constate en ce moment, en 2025). La bourgeoisie et semi-bourgeoisie, plus ou moins pratiquante, très sensible aux questions éducative, est celle-là même qui, en 1986, s’était insurgée contre le projet de loi Savary.
Ce qui s'est passé à partir de 2018, avec les Gilets jaunes, puis, plus tard, avec les manifestations contre les diverses versions de la réforme des retraites (réactions déjà initiées sous les précédents présidents, de même que la jeunesse étudiante s’était soulevée contre le « Contrat de Première Embauche » (CPE) proposé par … Villepin, qui visait à prolétariser – déjà, en 2006 - la jeunesse diplômée), relève d’un soulèvement d'ordre économique et social.
Le « peuple », surtout celui qui travaille (nous en reparlerons), affronte désormais une tendance irrépressible de baisse de plus en plus accélérée du pouvoir d’achat. La paupérisation générale, des cadres et professions dites « supérieures » aux sous-diplômés et sous-qualifiés, est la conséquence de la ruine du pays par l’euro fort et la technocratie financière européiste, et obéit à un cahier des charges néolibéral de dégagement de marges de profits, visant à aligner les populations occidentales sur le sort de celles des pays en développement. Ce qui est presque fait aux États-Unis et en Grande Bretagne, lesquelles nous dessinent notre avenir.
La différence fondamentale, par rapport aux Trente Glorieuses, par exemple, est que l’État jadis redistributeur ne protègent plus ni le peuple, ni la nation, ayant « oublié » la souveraineté de la patrie, la patrie elle-même, et son rôle d’unification du corps national. L’État est devenu une structure de prédation sans scrupule, au service d’une superstructure supranationale. Tous ses rouages, du Conseil constitutionnel aux administrations locales, œuvrent contre la société, contre le peuple, et contre le pays. Il faut le considérer comme un ennemi, et comme le préconisait Lénine, il faut le briser, pour en construire un autre, au service des gens.
Ces remarques nous portent à la question du programme politique à suivre, et, par voie logique, à l’organisation qui le proposerait. Or, pour rester marxiste-léniniste avec conséquence, il s’agit de penser à partir de la société telle qu’elle est.
A vrai dire, nous nous trouvons devant un paradoxe, celui de la révolution russe, justement. Car l’on sait que, pour Marx, la Russie était un empire réactionnaire, paysan, attardé, et il ne prévoyait pas, contrairement à ce qu’il espérait de la Grande Bretagne, qu’il dût éclater là-bas une révolution de type communiste. Le prophète s’est ainsi trompé sur toute la ligne, car les pays anglo-saxons, par l’augmentation spectaculaire des moyens de production, ont embourgeoisé la classe ouvrière, qui a adopté l’individualisme et le matérialisme consumériste, tandis que les masses paysannes et prolétariennes russes ont embrassé, en gros, le programme révolutionnaire. Il est vrai que la guerre avait fait des ravages, mais le tronc vermoulu du tsarisme laissait présager une issue tragique.
En est-il de même pour nous ? Le point commun avec la Russie tsariste est que la classe ouvrière est maintenant minoritaire (quelque 18%). Elle l’était de facto en 1900, en Russie, elle l’est devenue, chez nous, après la ruine provoquée par le Traité de Maastricht. Il est difficile de s’appuyer sur les ouvriers d’usine, comme on le faisait, dans la banlieue rouge de 1960, en France, ou du Nord et de l’Est. La banlieue est verte, désormais.
C’est le RN qui rassemble les ouvriers. Près de 50 % de son électorat. C’est bien sûr un vote de colère, et la disparition du PCF a rendu cette traduction d’extrême droite possible. D’autre part, cette adhésion frontiste correspond à un besoin, suite à l’humiliation subie par le peuple, à partir des années Mitterrand et du « tournant » néolibéral de la gauche morale, de mépriser ceux qu’on suppose se trouver au-dessous de soi, les immigrés. Autrefois, le combat visait le haut : on était contre le pouvoir des dominants. Maintenant, comme une cascade, chaque couche sociale ne possède le sentiment d’exister qu’en écrasant de sa morgue, par une sorte de racisme, la couche inférieure : la caste stato-financière honnit tout le monde, les Professions supérieures, cadres et diplômés Bac + 4 ou 5, snobe agressivement les supposés « béotiens », ceux qui ne savent pas ce qui est bon pour l’avenir radieux, les couches très défavorisés haïssent les immigrés, ou fils et petits-fils d’immigrés, et les 50 % restants, la couche dite « intermédiaire », du bac professionnel au bac + 2, se pense supérieure, parce que, grâce à l’allongement de la scolarité, qui ne porte pas à rencontrer la réalité, on l’a gavée de poncifs qui lui font croire qu’elle est dans le camp du Bien.
Politiquement, nous avons donc un RN solidement campé sur la haine et le ressentiment, un macronisme qui joue sur les craintes des retraités, et prospère sur la suffisance des catégories dites supérieures (on peut y inclure certifiés et agrégés), qui ont l’air de profiter de la mondialisation, et qui sont sclérosées par leurs certitudes savantes de diplômés en série, et, fluctuant dans le marais de la couche intermédiaire, que l’on va analyser, les partis « sociétaux » comme le PS, les Verts et LFI, à l’électorat volatile.
Cette couche intermédiaire, malaisément identifiable parce qu’elle est très individualiste et fluctue avec les modes idéologiques surtout made in USA, est sociologiquement et quantitativement la grande victorieuse des Trente Piteuses. Elle donne le ton à la période. Elle s’entiche de modes de pensées dans le vent, comme du dernier i-phone, est très branchée, et donc a une propension, comme tout branché, à se pendre à n’importe quelle corde qui est à sa portée ; elle manifeste une niaiserie abyssale pour toutes les naïvetés idylliques qui traversent l’atmosphère médiatique, est extrêmement poreuse à la propagande et à l’endoctrinement, aux simplifications idéologiques qui lui sont assénées comme des certitudes, et, last but not least, semble n’exister que par un simple petit dénominateur commun : la détestation de l’« extrême droite fasciste », montrant par là qu’elle n’a rien compris à ce qui se tramait depuis cinquante ans, notamment dans le management et la sphère du néolibéralisme de type américain (californien, ou plus précisément, de l’École de Chicago).
Inutile de dire que s’appuyer sur un tel milieu social et culturel, c’est s’interdire de construire quoi que soit ailleurs que sur du sable, et désespérer de faire entendre la voix de la logique (d’autant plus que le niveau culturel, celui notamment des connaissances historiques, a chuté, au profit du manichéisme imbécile, et d’un moralisme gluant, ce contre quoi se fardait la pensée marxiste d’autrefois, très réaliste, à qui on ne la faisait pas, surtout quand on affichait des doctrines humanitaristes hors sol).
Ainsi LFI est-elle déchirée entre des velléités sociales traditionnelles, son appui assez vaseux à une immigration majoritairement musulmane, et son entichement pour le lobby LGBT très américanisé. Il est évident qu’il faudrait choisir, sans pour autant s’en prendre au féminisme ni à l’homosexualité, ni aux immigrés en tant que personnes, ni à l’islam. Il faudrait avoir une ligne claire, opter franchement pour une politique sociale, voire socialiste, et proposer raisonnablement une limitation à l’immigration, afin de recouvrer une partie des voix ouvrières confisquées par le RN.
Mais une remarque de Todd est beaucoup plus inquiétante (au-delà de son délire, probablement dû à une crise de dépression, d’alliance de la France avec les USA, contre l’Allemagne) ; il n’y a jamais eu de révolution dans une phase descendante. Toutes les révolutions, y compris celles qui se sont appuyées sur des principes religieux, comme en Angleterre (et celles de 1789 et de 1848 étaient, au fond, elles aussi, très religieuses), se sont accomplies dans une séquence de hausse massive de la production. Or, ce qui caractérise la période actuelle, c’est le déclin, voire la décadence, tout au moins de l’Occident global, comme on dit. Ajoutons à cela, et c’est la conséquence de la nature même de la couche intermédiaire, qui constitue maintenant la majorité, l’apathie, l’anomie (ne croire en rien, mener sa petite carrière matérialiste et individualiste sans se soucier du Bien commun), l’effondrement des caractères, des volontés, de la combativité.
Todd pense que l’appauvrissement actuel va faire réagir cette masse confrontée à la rudesse du Réel. Qui sait ?
14:51 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique, europe, france, affaires européennes | |
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samedi, 16 août 2025
Cybercatastrophe pour la défense française (et européenne)
Cybercatastrophe pour la défense française (et européenne)
par Giuseppe Masala
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/31026-giuseppe-masala-cyberdisastro-per-la-difesa-francese-ed-europea.html
Comme nous l'avons vu ces dernières années, le système de défense français, entendu à la fois comme appareil militaro-industriel et comme forces armées au sens strict, traverse une crise très grave, comparable, selon nous, au contournement par les armées allemandes de la ligne Maginot, qui a débuté le 10 mai 1940 et a coûté à la France sa défaite et l'occupation allemande.
Au cours de ces dernières années, nous avons en effet vu comment la France a pratiquement perdu son emprise sur la Françafrique, qui s'est traduite par le retrait militaire de pays tels que le Niger, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, ainsi que par la fin effective du franc CFA. Il convient toutefois de noter que ce retrait n'est pas le fruit d'un choix politique autonome de Paris, mais plutôt l'effet d'événements défavorables sur l'échiquier géopolitique. Il suffit de constater que la France a été largement remplacée dans ces pays, tant sur le plan commercial que militaire, par des entreprises et des unités militaires provenant de la Fédération de Russie.
Mais à cet énorme revers diplomatique, militaire, commercial et monétaire subi en Afrique s'ajoutent des défaites cuisantes dans le domaine industriel et militaire qui ont remis en question la qualité des produits de l'industrie militaire française. Nous faisons référence tout d'abord au fiasco du système antiaérien franco-italien SAMP-T (photo), qui devait être la réponse européenne au système américain Patriot, mais qui, lors de la bataille aérienne en Ukraine contre les forces russes, n'a pas été à la hauteur des attentes, subissant de nombreuses pannes (y compris informatiques) et ne parvenant pas à faire face, même partiellement, aux attaques furieuses des missiles des forces russes.
Ce fait a été souligné par d'innombrables organes de presse occidentaux, à commencer par le journal américain Wall Street Journal.
Comme si ces désastres ne suffisaient pas, il faut ajouter que lors du bref conflit qui a opposé le Pakistan et l'Inde en mai dernier, trois chasseurs-bombardiers Rafale de fabrication française auraient été abattus par des J10-C pakistanais de fabrication chinoise armés de missiles air-air également chinois. Une défaite colossale pour Paris, qui a vu détruit le produit phare de son industrie aérospatiale et qui a tenté de minimiser les dégâts en admettant la perte d'un seul chasseur-bombardier ; une admission qui atteste toutefois que la technologie aérospatiale chinoise (bien que beaucoup moins coûteuse) est désormais à la hauteur (sinon supérieure) de la technologie française.
Mais le pire pour l'appareil sécuritaire français était encore à venir. Le 23 juillet, en effet, la nouvelle divulguée par le site de cybersécurité Cybernews a fait trembler les chancelleries du monde entier : Naval Group, le plus grand constructeur naval français, aurait subi une grave attaque informatique avec la fuite de documents de première importance en matière de sécurité nationale ; les pirates ont en effet revendiqué avoir eu accès au code source des systèmes de gestion de combat (CMS) utilisés par les sous-marins et les frégates français.
Toujours selon les révélations des pirates, les données volées à Naval Group ne concernent pas seulement les systèmes CMS, mais aussi des données réseau, des documents techniques soumis à différents niveaux de restriction, les machines virtuelles utilisées par les programmeurs de Naval Group et des échanges de messages confidentiels entre les techniciens de la même entreprise. Pour prouver la véracité de leurs déclarations, les pirates ont joint à leur revendication un échantillon de 13 Go de données provenant de ce qu'ils ont dérobé lors de leur cyberattaque.
Selon les experts qui ont analysé les données divulguées, l'attaque doit être considérée comme réussie et le matériel publié doit être considéré non seulement comme original, mais aussi comme très important, à tel point que la nouvelle a été relayée par le Financial Times et, par conséquent, par les principaux médias occidentaux. Cela a poussé l'entreprise à prendre publiquement position sur la situation, admettant que toutes ses ressources sont actuellement mobilisées pour vérifier la propriété des données publiées par les pirates présumés.
Au contraire, l'État français a gardé un silence éloquent sur cette affaire, révélateur du niveau de préoccupation face à ce qui constitue certainement une menace importante pour la sécurité nationale. D'ailleurs, selon tous les experts, l'accès au code source du CSM ne peut que susciter la plus grande inquiétude, car il s'agit de codes informatiques complexes conçus pour soutenir les opérations militaires en fournissant une plateforme intégrée pour la gestion des informations, la prise de décision et le contrôle des armes et des capteurs. Et c'est précisément le contrôle des armes qui est le plus préoccupant, étant donné qu'il s'agit dans ce cas précis du contrôle des armes des sous-marins qui, comme on le sait, embarquent également des missiles balistiques nucléaires dans le cas français.
Nous sommes donc confrontés à une affaire qui compromet fortement la capacité de combat de la marine française et potentiellement aussi sa force de dissuasion nucléaire. Il faut également tenir compte du fait que, même si les dommages étaient théoriquement limités, l'État français est confronté à une énorme atteinte à son image en matière de cybersécurité et de marine : qui achètera des systèmes navals français en sachant que le code source du CSM pourrait être potentiellement compromis ?
De plus, la défense française peut-elle rester avec le doute, même infime, que ses systèmes d'armes navales, y compris les systèmes nucléaires, puissent être compromis, ne serait-ce que potentiellement ?
Sur le plan politique, cette attaque ne touche pas seulement la France, sur le plan fondamental de la sécurité et de son autonomie stratégique, mais elle touche toute l'Europe et sa volonté de s'autodéterminer également sur le plan militaire, s'affranchissant ainsi du Big Brother d'outre-Atlantique.
Mais qui aurait pu avoir intérêt à lancer une telle attaque contre la France, sans se soucier des risques auxquels elle s'exposait ?
Selon l'auteur, il est très difficile que ce soient des hackers indépendants - des chiens errants du web - qui aient mis en place une telle attaque. Il est beaucoup plus probable que derrière les hackers se cache la longa manus d'un État. Mais lequel ?
Il peut certainement s'agir des grands adversaires de l'Occident, la Chine et la Russie, désireux de faire une démonstration de force à leurs adversaires. Mais il est également vrai que Pékin et Moscou savent bien qu'attaquer la force de dissuasion militaire d'un pays ennemi – surtout dans le contexte actuel de tensions géopolitiques extrêmes – pourrait entraîner une réponse militaire directe de Paris, ce qui n'est d'ailleurs pas exclu par le Livre blanc « Défense et Sécurité Nationale – 2013 » dans de telles circonstances.
L'analyse des intérêts des États-Unis est curieuse. Il est certes vrai que la France est un allié de Washington, mais c'est aussi un allié gênant, qui a toujours revendiqué son autonomie stratégique et militaire. De plus, la France est le pivot qui, du moins en théorie, peut garantir l'autonomie militaire européenne. Une capacité qui, après cette cyberattaque, est largement remise en question. Cela ne peut que réjouir Washington, qui voit désormais démantelé un adversaire commercial dans le domaine du réarmement européen et qui, surtout, rend désormais vide de sens toute hypothèse de détachement de l'Europe de la protection américaine, y compris militaire.
Il convient toutefois de noter que les États-Unis ne sont pas étrangers à des comportements sans scrupules à l'égard de leurs vassaux européens. Il suffit de penser au scandale Datagate qui a éclaté en 2013 à la suite des révélations de l'agent de la NSA Edward Snowden, qui a raconté comment les États-Unis espionnaient également les communications des dirigeants européens.
Il convient de noter que cette attaque contre Naval Group expliquerait également l'incroyable soumission de l'UE en matière de droits de douane, qui est apparue avec l'accord annoncé par Trump et von der Leyen lors du sommet écossais. Une Europe qui se retrouve dos au mur, incapable de toute initiative politique autonome, ne peut que se soumettre aux États-Unis de manière humiliante aux yeux du monde entier. C'est précisément ce qu'a démontré l'attaque informatique contre la défense française.
Mais ce ne sont là que des hypothèses théoriques. Il vaut mieux pour tout le monde croire que ce sont les occupants du Kremlin qui ont poussé les hackers à agir.
15:32 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Défense, Militaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cyberattaques, europe, actualité, france, armements, affaires européennes, défense | |
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Migration massive: l'Autriche interdit le mariage entre cousins
Migration massive: l'Autriche interdit le mariage entre cousins
Source: https://report24.news/massenmigration-oesterreich-verbietet-ehe-zwischen-cousin-und-cousine/
Depuis le vendredi 1er août 2025, il est officiellement interdit en Autriche de se marier avec son cousin ou sa cousine. Cette nouvelle loi est une réaction aux pratiques matrimoniales qui ont fait leur apparition dans le pays avec l'immigration massive, notamment les mariages d'enfants et les mariages entre parents, courants dans le monde musulman. Cependant, les relations sexuelles entre cousins restent autorisées par la loi...
En Autriche, les cousins ne peuvent plus se marier.
Le fait que le gouvernement fédéral estime cette interdiction nécessaire en dit long : les mariages entre parents ne sont bien sûr pas un phénomène majoritaire en Autriche. On admet toutefois que ces unions sont courantes dans les communautés immigrées. Donc cette loi est, en fait, un aveu en matière de politique d'intégration. Selon le ministère de la Famille, six mariages sur dix sont conclus entre parents dans « certains » pays musulmans.
« Nous voulons délibérément éviter de telles situations en Autriche », a déclaré la ministre de l'Intégration, Claudia Plakolm (ÖVP). Pourquoi cela est-il devenu nécessaire ?
Les registres d'état civil (via les actes de naissance) sont chargés du contrôle. Toute infraction est passible d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an ou d'une amende. Il reste bien sûr à voir si des poursuites seront effectivement engagées.
Selon la ministre de l'Intégration, les mariages forcés et les mariages d'enfants constituent une forme de « violence liée à l'honneur et au genre » et constituent également une violation grave des droits de l'homme. Dans le monde, une fille sur cinq de moins de 18 ans serait concernée par un tel mariage – au total, environ 650 millions de femmes auraient été mariées alors qu'elles étaient encore enfants. Tout cela n'est pas nouveau pour les citoyens autrichiens, mais ils doivent bien sûr se garder de critiquer la « culture » des immigrés.
Le nouvel article rend non seulement impossible le mariage des enfants (de moins de 18 ans), mais interdit également le mariage entre parents jusqu'au quatrième degré collatéral, afin d'empêcher par exemple les mariages entre cousins ou entre neveux et nièces, oncles et tantes. Ce qui a été conclu à l'étranger n'est plus reconnu dans la république alpine. Mais un détail piquant subsiste : les relations sexuelles entre proches parents restent autorisées.
Cela soulève des questions. Si ces mariages sont si problématiques sur le plan juridique, social et sanitaire, pourquoi le lit reste-t-il tabou ? Le ministère de la Justice déclare : on a envisagé d'étendre la loi sur l'inceste, mais on est arrivé à la conclusion qu'une interdiction pénale n'avait « guère de sens ». Ah, bon, très bien.
Les enfants issus de relations consanguines présentent un risque considérablement accru de maladies héréditaires, de malformations et de handicaps mentaux. Ce sont avant tout les enfants qui en souffrent, mais aussi la société, qui doit supporter les coûts médicaux.
15:13 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, autriche, europe, affaires européennes | |
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vendredi, 15 août 2025
La Turquie défie la Grèce et Chypre en bloquant des projets clés en Méditerranée orientale
La Turquie défie la Grèce et Chypre en bloquant des projets clés en Méditerranée orientale
Par Tasos Kokkinidis
Source: https://www.defenddemocracy.press/turkey-challenges-greec...
La Turquie intensifie ses efforts pour faire obstacle à des projets d'infrastructure clés impliquant la Grèce et Chypre en Méditerranée orientale, notamment le Great Sea Interconnector (GSI) et l'East to Med Data Corridor (EMC). Ankara tire parti de sa revendication sur le « plateau continental turc » pour créer des obstacles géopolitiques qui compromettent la viabilité des projets et entraînent des retards importants.
Les projets GSI et EMC créent un nouvel axe de connectivité reliant la Grèce, Chypre, Israël et l'Arabie saoudite à l'Europe. La Turquie considère ces initiatives comme une tentative de la contourner et de réduire son influence régionale.
La semaine dernière, Ankara a suspendu les travaux d'étude pour l'EMC. Des sources turques proches de la défense ont confirmé que le navire de recherche battant pavillon de Gibraltar, le Fugro Gauss, avait été intercepté pour avoir opéré sans autorisation dans des eaux que Ankara revendique comme faisant partie de son plateau continental. Le navire effectuait des études pour l'EMC, un projet de câble à fibre optique reliant Israël à la France via Chypre et la Grèce.
La rhétorique et les tactiques de la Turquie sont calquées sur celles utilisées contre le GSI. La Turquie s'est opposée à plusieurs reprises à ce projet, des sources du ministère turc de la Défense qualifiant les activités prévues de « provocatrices » et accusant la Grèce et Chypre de les poursuivre sans le consentement de la Turquie. Ces sources ont ajouté que ces efforts, motivés par ce qu'elles ont qualifié d'« ambitions maximalistes », sont mal conçus et ne disposent pas des ressources nécessaires.
Cela démontre une stratégie cohérente visant à entraver toute infrastructure qui contourne la Turquie, qu'il s'agisse d'énergie ou de télécommunications. La participation d'un consortium dirigé par Saudi Telecom et la Public Power Corporation (PPC) grecque souligne la volonté de la Turquie de faire pression sur les pays tiers qui collaborent avec la Grèce et Chypre.
Les actions de la Turquie s'inscrivent dans le cadre d'une doctrine plus large, celle de la « patrie bleue » (Mavi Vatan), une politique maritime qui revendique de vastes zones de la Méditerranée orientale. En émettant des contre-avis NAVTEX et en déployant des forces navales et aériennes, la Turquie vise à empêcher les études des fonds marins et la construction de projets qui ne l'incluent pas ou ne lui profitent pas.
La Turquie n'est pas signataire de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), qui définit les modalités de délimitation des zones économiques exclusives (ZEE). Elle soutient que des îles telles que la Crète, Kasos et Karpathos n'ont pas droit à un plateau continental complet, contestant la ligne médiane entre ces îles grecques et le continent anatolien.
En créant de l'instabilité et de l'incertitude, Ankara cherche à faire pression sur ces pays et les acteurs internationaux pour qu'ils l'incluent dans leurs futurs projets ou négociations, se positionnant ainsi comme un acteur régional clé.
Le GSI : la Turquie harcèle la Grèce et Chypre
Le GSI est un projet ambitieux visant à créer un câble électrique sous-marin reliant les réseaux électriques de la Grèce (via la Crète), de Chypre et d'Israël. Il est considéré comme un projet d'intérêt commun (PIC) par l'Union européenne, qui a fourni un financement substantiel (environ 657 millions d'euros) pour mettre fin à l'isolement énergétique de Chypre et de la Crète.
La première phase du projet, qui relie la Crète et Chypre, a démarré, et la fabrication de certains câbles est en cours par la société française Nexans. Cependant, les tensions géopolitiques ont entraîné le gel des études depuis juillet 2024. Le harcèlement naval des navires de recherche par la Turquie est l'une des principales raisons du gel des études des fonds marins.
Le gouvernement chypriote et son autorité de régulation de l'énergie, la CERA, ont hésité à accorder les autorisations financières et réglementaires nécessaires, invoquant les risques géopolitiques et une charge potentielle pour les consommateurs. Cela a été une source de tension avec la Grèce et l'UE.
Le fabricant de câbles Nexans s'est déclaré prêt à réaffecter ses ressources et les câbles fabriqués à d'autres projets si le GSI continue à faire face à des retards et à des incertitudes. Cette déclaration, bien que formulée avec prudence, témoigne de la patience limitée de l'entreprise et fait pression sur les parties prenantes pour qu'elles résolvent les problèmes.
La Grèce a fermement déclaré que le projet allait se poursuivre, mais a gardé secret le calendrier de reprise des opérations de recherche sous la pression croissante de la Turquie.
Le ministre grec des Affaires étrangères, George Gerapetritis, a reconnu l'incertitude qui entoure le calendrier de reprise des recherches, déclarant lors du Forum de Delphes au début de l'année : « Les recherches et la pose des câbles reprendront au moment opportun. Il n'y a jamais eu de date fixe pour cela. Nous procéderons comme nécessaire, lorsque le moment sera venu. »
17:49 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, géopolitique, actualité, europe, grèce, chypre, turquie, méditerranée, câbles sous-marins, affaires européennes | |
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mardi, 12 août 2025
La guerre civile raciale, prévue par Guillaume Faye, pourrait-elle être le dernier espoir de l'Europe blanche? - David Betz du King's College lui donne-t-il raison à titre posthume?
La guerre civile raciale, prévue par Guillaume Faye, pourrait-elle être le dernier espoir de l'Europe blanche?
David Betz du King's College lui donne-t-il raison à titre posthume?
István Gazdag
Source: https://szentkoronaradio.com/blog/2025/08/11/a-faji-polgarhaboru-lehet-a-feher-europa-utolso-remenye/
Le changement de la composition ethnique de l'Europe a entraîné de graves problèmes sociaux. Certains pensent que cela aboutira à une guerre civile raciale. Nous publions ci-dessous l'article d'István Gazdag.
Guillaume Faye, le théoricien incontestablement le plus inventif de la droite identitaire paneuropéenne, avait déjà tiré la sonnette d'alarme au tournant du millénaire, mettant en garde contre les conséquences apocalyptiques de la « mer noire » qui submergeait l'Europe, c'est-à-dire l'immigration en provenance du tiers-monde. Constatant la résurgence mondiale du fanatisme islamiste à cette époque, il avait prédit la possibilité d'un conflit religieux et racial entre le Nord et le Sud au sein même de l'Europe. Comme les penseurs iconoclastes en général, il était considéré comme un fantaisiste par le milieu politique conformiste et conventionnel, qui balayait ses analyses d'un revers de la main lorsqu'il ne les poursuivait pas en justice pour racisme, islamophobie ou xénophobie.
Récemment, cependant, le courant scientifique dominant a commencé à prendre conscience de la réalité, selon le principe « mieux vaut tard que jamais », et un expert militaire britannique avertit désormais que les villes britanniques pourraient se retrouver en état de « guerre civile » d'ici cinq ans en raison de l'effondrement de la loi et de l'ordre (1). Selon David Betz (photo, ci-dessous), professeur au département des sciences militaires du King's College de Londres, le Royaume-Uni et la France devront probablement lutter pour maintenir la paix dans les années à venir en raison de nombreux problèmes sociaux et économiques, notamment les « villes sauvages » (feral cities).
Si aucun changement d'attitude n'intervient, les gouvernements occidentaux «perdront leur capacité à gérer pacifiquement les sociétés multiculturelles», ce qui les exposera à des troubles massifs et à une guerre civile potentielle. «La première conséquence sera la descente rapide de plusieurs grandes villes vers un statut marginalisé et "sauvage"».
C'est là que la diversité vient enrichir la culture
L'auteur britannique prévoit que «ce sont très probablement la Grande-Bretagne et la France qui connaîtront le plus certainement l'éclatement de conflits civils violents, mais d'autres régions d'Europe et les États-Unis pourraient également être menacés». On peut en effet supposer que «si une guerre civile éclate à un endroit, elle risque de se propager ailleurs».
De nos jours, les conditions propices à une guerre civile sont particulièrement réunies en Grande-Bretagne, notamment en raison de la toute-puissance de l'élite, de la polarisation fractionnée (division extrême de la société), de l'effondrement de la confiance publique, des pressions économiques et du sentiment de dévalorisation de la population majoritaire (blanche) dans une société autrefois homogène. Sous l'effet combiné de tous ces facteurs, la dynamique sociale actuelle laisse présager un conflit entre factions radicalisées, entre la communauté musulmane et le nationalisme blanc qui prend son essor.
Sous des dehors scientifiques, David Betz affirme en substance la même chose que ce que Guillaume Faye écrivait déjà il y a 25 ans dans La colonisation de l’Europe : Discours vrai sur l'immigration et l'islam (2000).
« En réalité, dans de nombreuses régions de notre pays, nous sommes confrontés à une situation qui n'est rien d'autre qu'un effondrement social. Les gens ont peur de sortir faire leurs courses, ils ont peur de laisser leurs enfants jouer dans la rue. C'est une société en décomposition, et cela se produit très, très rapidement ». C'est ce qu'affirme Nigel Farage, leader du Parti pour la réforme en Grande-Bretagne, selon lequel l'aspect le plus frappant de cet effondrement est que le gouvernement s'efforce de montrer au peuple britannique que tout va de mieux en mieux, alors que les citoyens peuvent constater la décomposition qui s'accroît autour d'eux. Preuve en est, les délits tels que les vols à l'étalage et la consommation de drogue font désormais partie du quotidien des villes, et un tiers des habitants de Londres se sont déjà fait voler leur téléphone portable (2).
Enoch Powell avait raison. Il leur avait dit, mais ils n'ont pas voulu l'entendre. Tout cela aurait pu être évité. La figure la plus populaire du Parti conservateur britannique de l'époque, l'un des pionniers de la défense de la race blanche européenne, avait prédit l'avenir dans son discours historique prononcé à Birmingham le 20 avril 1968 :
« Quand je regarde vers l'avenir, je suis rempli d'un mauvais pressentiment. Comme les Romains, il me semble voir « le Tibre charrier des flots rouges de sang » (3). Ce phénomène tragique et inexorable (4), que nous observons avec horreur de l'autre côté de l'océan Atlantique, mais qui est ancré dans l'histoire et l'existence mêmes des États-Unis, nous rattrape maintenant, par notre propre volonté et notre propre négligence. En fait, il est déjà presque là. En termes numériques, il atteindra l'ampleur américaine avant la fin du siècle.
À l'époque, environ trois quarts des Britanniques étaient d'accord avec Powell pour exiger l'arrêt total de l'immigration de personnes de couleur et, pour la plupart, ils étaient également favorables à l'expulsion des personnes de couleur déjà présentes en Grande-Bretagne. À l'époque, les Britanniques voulaient récupérer leur île et ne voulaient pas d'une Grande-Bretagne noire (Back Britain, not Black Britain).
Même près d'une décennie plus tard, en 1976, lors d'un concert à Birmingham, Eric Clapton (photo) mettait en garde contre le risque de voir la Grande-Bretagne devenir une « colonie noire » et reprenait le slogan du Front national : « Keep Britain white » (Gardez la Grande-Bretagne blanche).
Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Tamise, qui ne mousse certes pas encore de sang, mais une « épidémie de couteaux » sévit à Londres, où le nombre de crimes commis à l'arme blanche a augmenté de 86% en dix ans et de 60% au cours des trois dernières années, principalement grâce aux jeunes immigrés issus du tiers-monde qui viennent enrichir la diversité culturelle (5). Birmingham, la deuxième plus grande ville de Grande-Bretagne, est quant à elle devenue la « capitale islamique » locale et la plus grande ville musulmane d'Occident, où au moins un tiers de la population de 1,2 million d'habitants est de confession musulmane, et qui est jonchée de détritus et infestée de rats gros comme des chats, mais cela n'a évidemment rien à voir avec la composition ethnique et religieuse de sa population, c'est juste un hasard (6).
Londres, la capitale britannique des agressions au couteau ! Pourquoi ces agressés ressemblent-ils tous aux acteurs des publicités télévisées actuelles ?
En ce qui concerne la prédiction de David Betz sur la guerre civile, je suis sceptique, ne serait-ce qu'au vu de l'état sociologique et mental actuel de la population blanche de souche britannique. Aussi étrange que cela puisse paraître au vu de leur glorieux passé historique, les Britanniques d'aujourd'hui sont l'un des peuples les plus corrompus au monde. Ils sont tous extrêmement conformistes, détestent toute forme de transgression ou de créativité, haïssent la liberté d'expression et lèchent les bottes des puissants. Il est tout à fait ridicule de penser que les Britanniques blancs pourraient se lancer dans une guerre civile raciale. Cela a autant de chances d'arriver que les Russes d'élire un homosexuel noir comme président. C'est tout simplement inimaginable.
Car les guerres, les révolutions et les révoltes ont besoin de vrais hommes, au sens strict du terme, et cette catégorie anthropologique fait cruellement défaut aux Britanniques depuis plusieurs générations. Sinon, il n'aurait pas été possible que, sans précédent dans aucun autre pays blanc, des immigrants de couleur considèrent les filles blanches locales comme du gibier sexuel, violant des centaines, voire des milliers d'entre elles au cours des 40 dernières années, en toute impunité (7). S'il était resté des hommes blancs en Grande-Bretagne, ils n'auraient évidemment pas laissé faire cela.
Ces figures exemplaires ont été condamnées pour viol, torture et esclavage sexuel de jeunes filles britanniques mineures.
De plus, la crise de la masculinité s'aggrave et les membres des jeunes générations britanniques ne se considèrent pas comme entièrement masculins. En fait, les jeunes hommes ont tendance à considérer le terme « masculinité » comme ayant une connotation négative (8). Une enquête menée auprès d'étudiants athlètes blancs hétérosexuels a également révélé que 93% d'entre eux avaient déjà embrassé quelqu'un du même sexe (9). En réalité, près de la moitié des jeunes Britanniques sont « au moins un peu » homosexuels (10). Avec un tel état d'esprit, se lancer dans une guerre civile raciale contre les « machos » à la peau foncée semble d'emblée voué à l'échec. Ils n'essaieront probablement même pas, préférant se résigner à voir leur pays leur être volé après leurs filles. C'est exactement ce qui se passe actuellement.
Le nouveau drapeau britannique
La situation n'est guère meilleure en France, mais comme les Français sont génétiquement plus impulsifs, donc plus rebelles et plus belliqueux que les Britanniques, qui sont aujourd'hui plongés dans une apathie postcoloniale totale et ont perdu leur fougue, ils se lasseront probablement plus vite que les Britanniques ou les autochtones d'autres pays d'Europe occidentale de la contre-colonisation qui frappe leur pays.
En France, il existe encore en théorie ce noyau dur révolutionnaire, cette « minorité active » de 5% qui, selon Lénine, suffit pour réussir une révolution. De plus, c'est parmi les Français que le taux de désenchantement à l'égard des institutions démocratiques est le plus élevé: 74% d'entre eux estiment que les responsables politiques démocratiques sont corrompus, 78% remettent en cause la légitimité de la démocratie représentative (parlementaire) et 71% préfèrent la démocratie participative (directe), car 71% d'entre eux estiment que la démocratie fonctionne mal actuellement. Le plus encourageant est que 73% d'entre eux réclament « un vrai chef » pour mettre de l'ordre, qui, selon 41% d'entre eux, ne devrait pas se soucier des élections ou du Parlement (11). En résumé, les trois quarts des Français rejettent un système démocratique qu'ils jugent totalement discrédité, corrompu et incompétent, et lui préfèrent un nouveau système doté d'un dirigeant disposant de pouvoirs étendus et d'un mécanisme de consultation directe, c'est-à-dire un fascisme participatif.
Guerre civile – état de tension
Il semble donc que ce soit à nouveau la France qui sera le point de départ d'une vague de bouleversements tectoniques qui, comme cela s'est déjà produit à plusieurs reprises dans le passé, provoquera une réaction en chaîne qui bouleversera le statu quo politique du continent. Une guerre civile raciale, un soulèvement national anticolonialiste ou une révolution populaire anticapitaliste – seule l'avenir nous dira sous quelle forme, mais quelque chose va inévitablement déclencher le processus de régénération indispensable à la renaissance de l'Europe, auquel le système parlementaire pseudo-démocratique actuel, avec sa classe politique corrompue, est incapable et peu disposé à se livrer, car, en tant que bénéficiaire du capitalisme financier néolibéral et serviteur de l'ordre mondial atlantiste-sioniste, elle a tout intérêt à maintenir le statu quo actuel et est prête à tout pour y parvenir, même à sacrifier l'Europe en tant que continent blanc.
« Une étincelle imprévisible pourrait déclencher que les autochtones européens vivant dans la misère, privés de leur tranquillité et de leur culture dans leur propre pays et donc désespérés jusqu'au bout, disons-le, LES BLANCS, animés par un sentiment légitime d'autodéfense, se rassemblent et lancent enfin une contre-attaque. Je ne parie pas seulement sur une réaction de survie, j'ajoute que c'est ce que je souhaite. Le premier devoir de l'intellectuel est d'être honnête avec son public. Je n'éluderai pas la question par crainte de ce que « diront les autres » ou par crainte des tribunaux qui condamneront inévitablement mon livre sans même le lire. Je réponds d'emblée : oui, je souhaite que mon peuple se révolte, retrouve la fierté qu'il n'aurait jamais dû perdre et remporte la victoire finale. C'est ce que je souhaite plus que tout. C'est ce dont nous avons besoin. Je l'ai dit. »
Comme Guillaume Faye l'a révélé peu avant sa mort dans son livre choquant et dernier, qui fait office de testament (Guerre civile raciale, 2019), une guerre civile raciale doit éclater et éclatera tôt ou tard, car elle seule pourra sauver les peuples européens de la religion des droits de l'homme et de la politique criminelle d'immigration des « élites » européennes traîtres à leur race.
Notes:
(1) Civil war comes to the West, militarystrategymagazine.com, 2023-2025
(2) Farage : Britain Is Facing Complete « Societal Collapse », zerohedge.com, 26 juillet 2025
(3) Prophétie tirée de l'épopée Énéide de Virgile
(4) À savoir, la prolifération des personnes de couleur
(5) Les crimes commis à l'arme blanche ont augmenté de 86 % à Londres en dix ans, standard.co.uk, 30 juillet 2025.
(6) Cette ville britannique est tellement envahie par les ordures et les rats de la taille d'un chat qu'elle a été déclarée zone sinistrée, metro.co.uk, 31 mars 2025.
(7) 500.000 victimes de réseaux pédophiles, christianconcern.com, 31 juillet 2020.
(8) Seuls 2% des jeunes hommes se sentent complètement masculins, yougov.co.uk, 13 mai 2016.
(9) Étude: 93% des hommes hétérosexuels britanniques ont déjà fait un câlin à un autre homme, thepinknews.com, 28 avril 2014.
(10) La moitié des jeunes Britanniques sont au moins un peu homosexuels, selon une enquête, independent.co.uk, 16 août 2015.
(11) « Méfiance », « illégitimité », « élus corrompus »… Une enquête révèle le profond malaise des Français vis-à-vis du monde politique, publicsénat.fr, 11 février 2025.
Gazdag István
18:29 Publié dans Actualité, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillaume faye, david betz, guerre civile, europe, affaires européennes | |
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La « sud-américanisation » de l'Europe
La « sud-américanisation » de l'Europe
par Andrea Zhok
Source : Andrea Zhok & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/la-sudamericanizz...
Après l'accord dûment genuflexé d'Ursula von der Leyen devant le président Trump, même certains des traditionnels gobe-tout pro-européens des journaux italiens Repubblica/Corriere ont commencé à avoir des doutes.
Ce qui plane à l'horizon serait-il l'oiseau padulo ?
Cette soupe brunâtre et malodorante qu'on m'a servie pendant des années serait-elle vraiment ce qu'elle semble être ?
Mais ce n'est qu'un moment furtif d'incertitude.
Ils se reprennent rapidement et s'emportent, prêts à réclamer « plus d'Europe ! », « plus de productivité ! », « plus de compétitivité ! » et « moins de gaspillage ! ». Nous avons vécu au-dessus de nos moyens, bordel !
La solution pour cette génération de pauvres idiots est toujours la même: une dose supplémentaire de la même recette prônée depuis des décennies et qui nous a menés droit dans le mur. Mais cette fois, on va y aller à fond !
Bon, ce groupe social de béotiens représente peut-être 25% de la population, mais il constitue la garde prétorienne qui défend le bastion du pouvoir réel, celui qui nous met en pièces. Ces gens-là ne jouissent d'aucun privilège particulier, ils ne participent pas au partage des prébendes entre les oligarchies, mais, se nourrissant comme de petits pélicans des régurgitations idéologiques des élites, ils les défendent bec et ongles, accusant les critiques avec l'arsenal habituel (souverainistes, populistes, communistes, fascistes, rouges-bruns, complotistes, etc. etc.).
Quand on regarde von der Leyen et qu'on se plaint d'avoir assisté à une « capitulation », on dit une chose en partie juste, mais en partie seulement. Il n'y a pas eu de capitulation ici, dire cela c'est une tromperie, car les intérêts que l'on voulait protéger ont été protégés.
Pour parler de capitulation, il faudrait supposer que von der Leyen, Kallas, Meloni, Picierno, Lagarde (à propos : girls power !) sont là pour représenter les intérêts européens.
Mais c'est là une erreur totale.
Ces personnes sont membres d'une élite restreinte qui évolue en étroite collaboration avec les grandes oligarchies économiques transnationales (celles qui, entre autres, contrôlent l'information), dont les intérêts sont tout simplement totalement indépendants de ceux des peuples européens.
Puis, au fur et à mesure, selon l'intérêt particulier qui aura été promu, on mettra la pièce dans le jukebox d'un économiste à la petite semaine qui vous expliquera avec autorité comment servir les intérêts de telle ou telle multinationale est exactement dans votre intérêt en tant qu'ouvrier, employé, professeur, barbier, etc.
Faites confiance aux experts et payez, sans discuter.
Ce qui se passe en Europe n'est pas une « capitulation », mais un processus bien connu, un processus qui a été observé pendant longtemps en Amérique latine, où des oligarchies restreintes ont conservé des positions extrêmement privilégiées en occupant les carrefours par où passent les trafics cruciaux avec les États-Unis.
Dans le langage marxiste (qui continue de fournir des outils utiles, malgré la mauvaise réputation qu'il a acquise), on opposait la « bourgeoisie nationale » à la « bourgeoisie compradora » (comprador bourgeoisie). Alors que la bourgeoisie nationale, tout en restant évidemment attachée à ses intérêts de classe, agissait en conservant un intérêt pour la prospérité de son pays (et donc, peut-être de manière indirecte, en procurant certains avantages à l'ensemble de la population), la bourgeoisie compradora joue le rôle d'agent pour des organisations étrangères, généralement multinationales, en promouvant leurs investissements locaux et en négociant leurs revenus. Le PDG de la filiale italienne d'une multinationale pharmaceutique, le « promoteur » immobilier international résidant à Milan, etc. ne dépendent en aucune mesure de la santé économique et sociale de l'Italie pour leur bien-être économique.
Mais ce sont précisément ces personnes qui sont représentées par Ursula-au-heaume-d'or dans les forums internationaux.
Le résultat naturel de ce processus de « sud-américanisation » est la destruction de la classe moyenne et la création d'une élite économique qui vit en fait au-dessus des lois (car lorsque les différences économiques sont énormes au sein d'une société, tout le monde est susceptible d'être soumis à un chantage et le pouvoir économique se transforme sans difficulté en tout autre pouvoir).
Bien sûr, si quelqu'un remarque que l'existence d'une bourgeoisie ayant des intérêts nationaux, d'une politique attentive à la souveraineté économique ou d'une société préservant une certaine identité culturelle, même si ce n'est pas le paradis sur terre, vaut mieux que d'être démembré par des oligarchies lointaines, les chiens de guerre des journaux et des universités se déchaînent immédiatement, prêts à se remplir la bouche d'accusations de « souverainisme », de « nationalisme », de « chauvinisme », etc.
Avec la garde prétorienne de ces 25 % de semi-cultivés qui se jettent sur les malheureux au moindre signal.
Et rien ne se passe, tout va bien comme ça.
Épargnez-nous seulement les mises en scène affectant la surprise face au fait que « les intérêts européens n'ont pas été pris en compte », que « c'est une capitulation inattendue », etc. Non, c'est la seule direction claire et manifeste dans laquelle nous allons depuis des décennies.
Alors retournez donc vous occuper de vos broutilles quotidiennes, le pilote automatique fonctionne très bien.
15:32 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes | |
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dimanche, 10 août 2025
Comment l'Europe se nuit à elle-même avec les sanctions contre la Russie - Entretien avec Johann Gudenus
Comment l'Europe se nuit à elle-même avec les sanctions contre la Russie
Entretien avec Johann Gudenus
Propos recueillis par Patrick Poppel
Source: https://www.unser-mitteleuropa.com/173397
L'ancien vice-bourgmestre de Vienne et député au Conseil national autrichien Johann Gudenus a pris position quant aux répercussions des sanctions contre la Russie sur l'économie européenne et sur l'évolution économique mondiale en général.
L'interview de M. Gudenus, qui a régulièrement suivi des cours d'été à l'université Lomonossov de Moscou pendant ses études, a été réalisée par Patrick Poppel, expert au Centre d'études géostratégiques de Belgrade.
Question : Quel a été l'impact des sanctions contre la Russie sur l'économie européenne ?
Gudenus : Les sanctions ont causé des dommages considérables, en particulier à l'Europe. Selon l'Institut pour l'économie mondiale de Kiel, les pays de l'UE ont perdu environ 100 milliards d'euros rien qu'en 2023 en raison de la baisse des exportations et de l'augmentation des coûts. L'industrie, la construction mécanique et le secteur de l'énergie sont particulièrement touchés. Alors que la Russie a réorienté ses exportations, les entreprises européennes ont dû faire face à une baisse des commandes et à une délocalisation de leur production vers des pays hors de l'UE.
Question : Dans quels domaines les conséquences de ces sanctions sont-elles les plus perceptibles pour l'Europe ?
Gudenus : Le secteur de l'énergie est le plus durement touché. Les prix du gaz et de l'électricité ont augmenté à plusieurs reprises en Europe: en Allemagne, par exemple, le coût d'un mégawattheure d'électricité est passé à plus de 500 euros en 2022, alors qu'il était d'environ 60 euros avant la crise. Cela a fortement augmenté les coûts de production et entraîné une fuite des investissements. Le plus grand groupe chimique BASF a annoncé le transfert d'une partie de sa production en Chine. La population souffre également de la hausse des prix et de la baisse du pouvoir d'achat.
Question : Avant les sanctions, la Russie était l'un des plus gros acheteurs de technologies, de machines-outils et de voitures en Europe. La Chine a-t-elle désormais pris la place des constructeurs automobiles allemands ?
Gudenus : Exactement. En 2021, l'Allemagne a exporté pour plus de 4,5 milliards d'euros de voitures vers la Russie. En 2023, ce chiffre est tombé à moins de 300 millions d'euros. Dans le même temps, les marques chinoises BYD, Chery et Haval se sont conquis la part du lion sur le marché russe. Aujourd'hui, plus de 70% de toutes les voitures neuves en Russie sont produites en Chine. C'est un coup dur et direct pour l'industrie automobile allemande.
Question : Pensez-vous que les sanctions anti-russes sont avant tout un coup dur pour les constructeurs européens et un renforcement de l'économie chinoise ?
Gudenus : Oui, c'est l'un des résultats les plus importants et les plus paradoxaux. Les sanctions n'ont pas brisé la Russie, mais ont affaibli l'Europe elle-même. La Chine est sortie gagnante: ses exportations vers la Russie ont augmenté de 46% en 2023, tandis que les exportations européennes se sont effondrées. L'Europe s'isole économiquement, tandis que la Chine étend constamment son influence et conquiert des marchés que les Européens ont abandonnés pour des raisons politiques.
15:40 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : johann gudenus, autriche, europe, entretiens, affaires européennes, sanctions | |
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samedi, 09 août 2025
Trois gifles en trois jours: la Chine, le Qatar et les États-Unis ridiculisent l'UE de von der Leyen & Co.
Trois gifles en trois jours: la Chine, le Qatar et les États-Unis ridiculisent l'UE de von der Leyen & Co.
par Pino Cabras
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/31010-pino...
Qui sème la guerre récolte la vassalité. Trois jours, trois gifles. Une Union européenne à genoux devant le monde, incapable de relever la tête, bonne seulement à servir les intérêts américains et à opprimer ses propres citoyens
Que reste-t-il du « rêve européen » ? Rien. Si ce n'est une gigantesque machine technocratique qui détruit l'économie, humilie les nations et impose un carcan de censure, de taxes et désormais de guerre permanente.
- 1. Chine : sommet éclair, humiliation totale
Von der Leyen, Costa et Kallas s'envolent pour Pékin comme trois écolières convaincues qu'elles vont dicter leur loi. Ils dérangent Xi Jinping, impénétrable derrière son masque de sphinx. Elles rentrent chez elles les mains vides. La Chine les liquide en quelques heures: zéro accord, irritation maximale. Elles prétendaient donner des leçons sur les droits de l'homme, alors que l'économie européenne est en récession et que les industries fuient. Au cours des 25 dernières années, la Chine a vu sa part du PIB mondial passer de 3% à environ 18%, s'imposant comme un géant économique mondial. Au cours de la même période, l'Union européenne est passée de plus de 20% à un peu plus de 13%, marquant un déclin constant qui semble désormais s'accélérer.
Alors que Pékin accumulait puissance productive et influence, Bruxelles s'enlisait dans l'austérité, les contraintes autodestructrices et la subordination géopolitique. Une dynamique qui a renversé les rapports de force à l'échelle planétaire. La trinité europoïde s'y rend avec la suffisance d'une équipe invincible de Ligue des champions, mais avec les jambes d'une équipe de poussins. Un boomerang diplomatique, une énième preuve d'irrélevance.
- 2. Qatar : « Vous me payez ou vous n'aurez pas de gaz »
Le Qatar, troisième fournisseur de GNL de l'Europe, met en garde : avec vos directives écologiques délirantes et vos menaces d'amendes de plusieurs milliards, vous pouvez toujours rêver de gaz. Les contrats seront honorés (pour l'instant), mais rien de plus. Les barils iront en Asie, où ne gouvernent pas des fanatiques du climat aux manies coloniales. L'UE, déjà orpheline de la Russie, se prépare à rester dans le froid. Ah, mais il y a nos chers amis d'outre-Atlantique, n'est-ce pas ?
- 3. États-Unis : Trump encaisse tout, l'UE signe comme un paillasson
Le « sommet » en Écosse entre von der Leyen et Trump est la scène principale. Des droits de douane de 15% imposés par les États-Unis sur les produits de l'UE, 50% sur l'acier et l'aluminium. En échange, l'UE ouvre grand ses marchés, s'incline devant le GNL américain, promet 750 milliards de dollars en énergie américaine, 600 milliards supplémentaires en investissements... et achète d'énormes quantités d'armes américaines. Ce n'est pas un accord: c'est une capitulation sans condition. Cela équivaut à la capitulation d'un pays rasé après une guerre mondiale.
Trump rit au nez des journalistes européens. Et il a raison. L'UE s'est autodétruite pour « s'affranchir » de la Russie et s'est liée pieds et poings à un empire qui la considère comme un fauteur automatique de guerre et un commerçant épuisé et usé sur lequel on peut sévir en pratiquant le racket.
- 4. L'UE : belliqueuse avec ses citoyens, servile avec ses maîtres
Cette Union ne sert qu'à une seule chose : écraser les peuples européens. Elle censure avec le Digital Services Act. Elle impose des taxes spéciales pour « sauver l'Ukraine ». Elle oblige les entreprises et les familles à payer l'énergie à des prix exorbitants. Elle détruit le tissu industriel avec des réglementations vertes qui ne plaisent qu'à BlackRock, tout en misant tout sur le diesel des chars d'assaut. Mais face aux États-Unis, à la Chine et au Qatar... elle s'agenouille de la manière la plus dégradante qui soit.
Le projet européen est désormais une caricature dystopique de la démocratie, comme un GPS détraqué qui vous conduit droit dans un mur, mais qui prétend en plus vous infliger une amende si vous ne suivez pas l'itinéraire.
- 5. Von der Leyen, Costa, Kallas : les liquidateurs de l'Europe
Trois noms, une défaite. Von der Leyen, la passionaria du complexe militaro-industriel américain. Costa, le médiateur opaque d'une technocratie sans âme. Kallas, le ventilateur automatique de la russophobie balte. Trois personnages qui incarnent non pas l'avenir de l'Europe, mais son agonie géopolitique.
- 6. L'hypocrisie belliciste du front atlantiste italien
Carlo Calenda et même le PD (= parti socialiste italien) se déchirent aujourd'hui pour l'accord captateur signé par Ursula von der Leyen avec Trump. Réveillez-vous. Vous étiez sur la place des « serrapiattisti » le 15 mars dernier pour glorifier exactement cette Europe, alors que le même jour, nous étions sur une autre place pour combattre cette Europe et prévoir rationnellement comment cela allait finir. Vous avez misé sur Ursula la belliciste. Vous êtes les mêmes qui réclamez une escalade militaire contre la Russie et demandez plus d'armes, plus de sanctions, plus de soumission à l'OTAN. Vous faites semblant d'ignorer que cette stratégie a un prix très élevé : la désindustrialisation, la dépendance énergétique et la sujétion commerciale envers les États-Unis. En réalité, on ne peut pas tout avoir : qui sème la guerre récolte la vassalité. Vous voulez le beurre et l'argent du beurre, une Europe aux couleurs des États-Unis. C'est impossible, et vos contradictions éclatent au grand jour.
- 7. Une issue existe : sortir de cette UE, entrer dans un monde multipolaire
Tout sauf une relance. L'UE est le Titanic qui coule en entraînant tout le monde avec lui. Il faut une sortie intelligente, ordonnée et stratégique, qui rende aux nations européennes leur souveraineté populaire, leur liberté économique, monétaire et énergétique.
La direction à prendre ? Ce n'est pas Washington. C'est le monde des BRICS+, qui croît, commerce, construit des alternatives et ne vous impose pas de renier votre souveraineté. L'avenir est multipolaire. Mais pour y entrer, nous devons sortir de la gabegie en laquelle nous nous sommes plongés.
Sortir de cette UE. Avant qu'elle ne nous coule complètement.
16:22 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, affaires européennes, union européenne, politique internationale, déclin européen | |
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Plainte aux Pays-Bas: l'État et 16 personnalités politiques de premier plan poursuivis pour dommages causés par les vaccins – Accusation: Rutte aurait agi pour le compte du FEM
Plainte aux Pays-Bas: l'État et 16 personnalités politiques de premier plan poursuivis pour dommages causés par les vaccins – Accusation: Rutte aurait agi pour le compte du FEM
Source: https://uncutnews.ch/niederlandische-klage-staat-und-16-s...
« Nous avons fait voler l'avion alors qu'il était encore en construction ».
Les médias suggèrent qu'Arno van Kessel et Peter Stassen fondent leur plainte civile contre l'État et plusieurs personnalités responsables de la politique sanitaire liée au coronavirus sur base de théories complotistes. C'est faux. Ils étayent leurs affirmations de manière détaillée et avec une grande assurance. L'avocat officiel, Pels Rijcken, continue de défendre la politique du gouvernement, mais ne peut nier que « la sécurité et l'efficacité » du vaccin Covid de Pfizer n'étaient pas prouvées au moment où la vaccination de la population a été imposée.
La plainte et ses fondements
Sept plaignants victimes de dommages causés par la vaccination, dont l'un est décédé depuis, affirment que 16 défendeurs ainsi que l'État néerlandais les ont « trompés » sur la sécurité et l'efficacité des vaccins contre le coronavirus et les tiennent donc responsables des blessures et des dommages matériels subis. La requête du 14 juillet 2023 résume l'« essentiel » dans ses premières pages : selon la version officielle, la pandémie ne pouvait être combattue que si « tout le monde » était vacciné contre la Covid-19. Sinon, « ce sont surtout les plus vulnérables qui seraient en danger ». La vaccination était considérée comme le seul moyen de sortir de la pandémie, et devait donc être effectuée non seulement pour soi-même, mais surtout pour les autres. Le message véhiculé était toujours « que les injections contre la Covid-19 avaient été largement testées, qu'elles étaient sûres et efficaces ». Les plaignants « se sont fiés aux défendeurs en raison de leur position sociale, de leurs connaissances et de leurs responsabilités » et se sont fait vacciner, mais ont subi « de graves préjudices ».
La requête décrit en détail les reproches adressés aux défendeurs et, à partir de la page 53, examine de près ce qui relève du gouvernement ou de «l'État».
Devoir de l'État et rôle du WEF
Tout d'abord, les plaignants affirment que le « devoir premier » du gouvernement est de protéger ses citoyens: « L'État ne peut déléguer ce devoir, dont il est seul responsable, à une puissance étrangère », qu'il s'agisse d'un « organisme public étranger » ou d'une « organisation de droit privé ». Ce passage rappelle le reproche fait à Mark Rutte, Premier ministre pendant la crise du coronavirus, d'avoir été un « membre éminent » du Forum économique mondial (FEM).
Selon la convocation, Klaus Schwab était « le supérieur hiérarchique de Rutte », comme le prouvent des lettres du président du FEM. Un « exemple important » est une lettre datée du 21 octobre 2020, dans laquelle Schwab écrit au sujet des idées et des plans du FEM pour réformer le « monde post-Covid-19 ». « Dans cette lettre, Schwab charge Rutte de veiller à ce que les Pays-Bas soient à la tête de ces réformes en Europe », indique la citation à comparaître, qui qualifie ces réformes de « projet Covid-19 ». « Les injections Covid-19 sont ici décisives », affirment les plaignants. « Rutte a accepté cette mission et la mène à bien au nom du FEM ».
Droits de l'homme et Code de Nuremberg
Dans l'accomplissement de son « devoir fondamental », l'État doit respecter les droits fondamentaux et internationaux de ses citoyens. Les plaignants se réfèrent à cet égard à l'article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR) conclu à New York en 1966. L'article en question est issu du Code de Nuremberg, issu des procès de Nuremberg en 1947, et stipule : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, nul ne sera soumis, sans son libre consentement, à des expériences médicales ou scientifiques ».
Selon les plaignants, le projet Covid-19 était toutefois une « expérience (comportementale) médicale et scientifique » qui leur a causé « un préjudice grave ». Il visait en partie à « influencer le comportement des citoyens par la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ». Il s'agit notamment des mesures liées au coronavirus telles que « le port de masques bucco-nasaux répugnants et le respect d'une distance minimale d'un mètre et demi entre les personnes ». Pour les citoyens, ces mesures étaient « inhumaines et dégradantes », même si tous ceux qui étaient « sous l'influence de la peur et de la tromperie » n'en étaient pas conscients. « En outre, l'État a puni les citoyens qui se sont opposés aux mesures illégales liées au Covid-19 ».
Défense de l'État
Le 10 janvier 2024, le Landsadvocaat (= l'avocat général) Pels Rijcken a répondu par une défense écrite (Conclusion of Reply) de 52 pages accompagnée de nombreuses annexes. L'avocat de l'État rejette totalement le contenu de la lettre et réitère une fois de plus la version officielle. Il conteste par exemple le rôle présumé du FEM : il s'agirait « simplement d'une organisation visant à promouvoir la coopération internationale », qui n'aurait pas le pouvoir « de donner des ordres à l'État ou à ses ministres, et ne le fait pas ». Rutte n'est pas un « membre éminent » du FEM et Schwab n'est pas son « supérieur ». Au contraire, l'appel à la vaccination de la population contre la Covid-19 correspondrait à « l'obligation positive de l'État de protéger la santé publique ».
L'avocat général conteste que les plaignants aient subi des dommages liés à la vaccination. En effet, il ne serait même pas « plausible » qu'ils aient été vaccinés, car cela n'est prouvé nulle part. Le rapport confidentiel de Pfizer sur la sécurité datant d'avril 2021, que Van Kessel et Stassen avaient joint à la requête, a été rejeté par l'avocat général, entre autres au motif qu'« il n'a été ni allégué ni prouvé que les plaignants aient reçu un vaccin de Pfizer ».
Certificats de vaccination et autorisation conditionnelle
Stassen et Van Kessel ont donc joint à leur réponse début juin les certificats de vaccination des sept plaignants en annexe (« Production 91 »). Il en ressort que tous les plaignants ont reçu au moins une dose du vaccin Pfizer, généralement deux.
Ces vaccins sont « en effet » sûrs et efficaces, affirme l'avocat général en se référant au « consensus scientifique ». Les autorités compétentes, telles que l'Agence européenne des médicaments (EMA), auraient « examiné et évalué » les vaccins. Dans le même temps, l'avocat général reconnaît que la Commission européenne a accordé aux vaccins contre le coronavirus une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » valable un an et pouvant être prolongée. Elle l'a fait le 21 décembre 2020 pour le vaccin de Pfizer.
Une autorisation conditionnelle est possible lorsque « toutes les données cliniques sur la sécurité et l'efficacité du médicament ne sont pas encore disponibles », selon l'avocat général. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies. Ainsi, le rapport bénéfice/risque du médicament doit être favorable et il doit être « probable » que le pharmacien puisse fournir les données cliniques manquantes, pour lesquelles un délai de deux ans a été accordé. En outre, les avantages pour la santé publique résultant de la mise à disposition immédiate du médicament doivent « l'emporter » sur le risque lié à l'absence de données. Et : le médicament doit « répondre à un besoin médical non couvert ».
En d'autres termes, il ne doit pas exister d'alternative médicale disponible. Van Kessel et Stassen ne le mentionnent pas, mais nous savons qu'il existait des alternatives, à savoir l'hydroxychloroquine (HCQ), un médicament sûr et libre de brevet, et l'ivermectine, qui ont ensuite été fanatiquement écartés par des organismes tels que l'autorité de surveillance, qui s'est lancée dans une chasse aux médecins tels que Rob Elens, Alexander van Walraven et Jan Vingerhoets. L'avocat national n'en fait toutefois pas mention.
Données manquantes et rapport Pfizer
Quelles sont les données manquantes auxquelles fait référence l'avocat général? Il ne s'agit pas de détails insignifiants. L'avocat général reconnaît littéralement que les entreprises pharmaceutiques doivent encore mener d'autres recherches, « notamment sur la durée de la protection vaccinale, l'efficacité du vaccin dans la prévention des formes graves de Covid-19, son efficacité chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les enfants et les femmes enceintes » et si le vaccin « prévient également les symptômes du coronavirus ». En d'autres termes, on savait encore très peu de choses sur la sécurité et l'efficacité des vaccins.
Les déclarations du procureur contredisent les dénégations d'une expérience médicale et les déclarations de l'ancien ministre de la Santé, Hugo de Jonge, qui insistait sur le fait qu'« aucune concession n'avait été faite » lors de l'autorisation. Cela rappelle également les propos de Kathrin Jansen, ancienne haute fonctionnaire de Pfizer. En novembre 2022, elle est revenue dans Nature sur le développement fulgurant du vaccin à ARNm contre le coronavirus. « Nous avons tout fait en parallèle, examiné et produit les données », avoue Jansen. « Nous avons piloté l'avion pendant que nous le construisions ».
Dissimulation et sous-information
En 2020 et 2021, le public n'en a rien su. L'avocat de l'État conteste toutefois que le public ait été induit en erreur. Selon la défense écrite de l'État, « rien de tel » ne peut être trouvé dans l'accusation d'« avoir délibérément et illégalement induit les plaignants en erreur afin de les inciter à se faire vacciner contre la Covid-19, alors que les accusés savaient ou auraient dû savoir que ces vaccins n'étaient ni sûrs ni efficaces ».
Pour rendre cela plausible, l'avocat de l'État devait avant tout neutraliser le rapport de sécurité de Pfizer d'avril 2021 déjà mentionné. Ce rapport (FDA-CBER-2021-5683-0000054) a été transmis de manière confidentielle par la société pharmaceutique aux autorités de réglementation de plusieurs pays, dont les Pays-Bas. Ce rapport, qui était donc connu des décideurs politiques, révèle que les autorités officielles de différents pays avaient signalé à Pfizer, au 28 février 2021, 1223 décès survenus peu après la vaccination, pour un total de 42.086 effets indésirables signalés. Le nombre réel de décès et d'effets secondaires était sans aucun doute beaucoup plus élevé, car on sait que les systèmes de notification « passifs » souffrent toujours d'une sous-déclaration.
Classification par l'État et contre-arguments
Selon l'avocat général, les chiffres du rapport de sécurité sont « très limités » par rapport aux dizaines de millions de doses livrées par Pfizer au début de l'année 2021. Le rapport ne précise toutefois pas le nombre exact de doses. Le ministère public soupçonne Van Kessel et Stassen d'avoir eux-mêmes supprimé cette information, mais les deux avocats contestent cette affirmation dans leur réponse. Ils affirment que l'État doit disposer d'une version non expurgée et exigent que celle-ci soit tout de même publiée.
L'État souligne également que les décès et les blessures survenus après la vaccination ne sont pas les mêmes que ceux causés par la vaccination. Cela est d'autant plus vrai que, dans un premier temps, « ce sont principalement des personnes âgées et fragiles » qui ont été vaccinées. Cela n'a toutefois pas été fait sans raison, car ce sont précisément ces personnes qui devaient être protégées contre la Covid-19. Il semble que pour beaucoup, le remède ait été pire que le mal. Les pics de mortalité observés pendant les campagnes de vaccination contre le coronavirus par l'immunologiste Theo Schetters (photo, ci-dessous) pendant des années en sont la preuve.
Secret, FOIA et données comparatives
La question reste de savoir pourquoi Pfizer a voulu garder ce rapport secret, alors qu'il ne révèle que très peu d'informations. Un juge américain l'a finalement rendu public en octobre 2021 à la suite d'une procédure Wob (demande FOIA). Van Kessel et Stassen affirment dans leur réponse que le rapport avait déjà montré très tôt que les injections Pfizer étaient dangereuses et mortelles. Si l'État – « qui disposait de ces informations » – n'avait pas gardé secrets ces « plus d'un millier de décès et les milliers de victimes des injections », les plaignants « n'auraient pas reçu de vaccination contre la Covid-19 ».
Les chiffres du rapport reflètent l'expérience du centre d'effets indésirables Lareb, qui a failli succomber à une explosion de signalements en 2021. Ainsi, après plus de trois mois de vaccination et près de quatre millions de vaccins administrés, 257 décès ont été signalés, dont environ 60% sont survenus dans la semaine suivant la vaccination contre le coronavirus. À titre de comparaison, au cours de la saison 2020-2021, plus de quatre millions de vaccins contre la grippe et le pneumocoque ont été administrés, également à des personnes âgées pour la plupart, et seuls deux décès ont été signalés (sept et huit jours après la vaccination).
Comparaison des chiffres et conclusion des plaignants
Van Kessel et Stassen présentent les chiffres correspondants dans la conclusion de leur réponse. Au cours de la saison grippale 2018-2019, Lareb a reçu 491 rapports faisant état d'effets indésirables liés à la vaccination contre la grippe. Cela représentait moins de 16,4 notifications pour 100.000 doses. Cependant, après un an de vaccination contre le coronavirus, Lareb avait reçu 184.411 rapports individuels faisant état d'effets indésirables. « Cela représente donc 670 notifications pour 100.000 doses », affirment les plaignants. Et c'est beaucoup plus que ce que l'on peut « attendre d'un vaccin sûr » qui a été « testé sans compromis » et qui, dans la réalité privilégiée, est présenté comme un « miracle ».
Source : L'État se contorsionne pour défendre les vaccinations contre la Covid / https://deanderekrant.nl/staat-wringt-zich-in-bochten-om-...
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Portefeuille numérique de la Commission européenne: vers une transparence totale des citoyens européens ?
Portefeuille numérique de la Commission européenne: vers une transparence totale des citoyens européens ?
Source: https://unzensuriert.at/305919-digitale-brieftasche-der-e...
La Commission européenne prévoit de mettre à disposition de tous les citoyens européens un portefeuille numérique d'ici 2026. Celui-ci doit garantir des moyens de paiement sécurisés et la conservation sûre de documents au sein de l'Union européenne.
Selon la Commission européenne, l'utilisation du portefeuille numérique ne sera pas obligatoire pour le moment. Cependant, les appels de plus en plus nombreux en faveur d'une obligation d'identification pour accéder aux réseaux sociaux ou d'une restriction d'âge pour ceux-ci font craindre une introduction détournée de cette mesure.
Une porte ouverte à la censure
Le portefeuille numérique pour les cartes d'identité et les cartes de paiement offre aux eurocrates de nombreuses possibilités de surveillance et de censure. Les sources d'information alternatives qui présentent un point de vue différent sur des questions importantes telles que les vaccins à ARNm, le changement climatique et la guerre en Ukraine sont depuis longtemps une épine dans le pied de la Commission européenne.
La possibilité de lier obligatoirement le portefeuille numérique à l'accès à Internet ou à la création de comptes sur les réseaux sociaux constitue une menace pour la liberté d'expression. L'épée de Damoclès que représente actuellement la « haine en ligne », qui pèse sur la liberté d'expression anonyme sur Internet, devient ainsi un instrument de censure direct.
La tactique du salami pour rendre les citoyens européens transparents
Nous prenons une décision, nous la mettons sur la table et nous attendons de voir ce qui se passe. S'il n'y a pas de tollé général ni de révolte, parce que la plupart des gens ne comprennent pas ce qui a été décidé, alors nous continuons, pas à pas, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de retour en arrière possible.
La citation ci-dessus de l'ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, tirée du magazine Der Spiegel, explique certains des dysfonctionnements causés par Bruxelles. Parmi ceux-ci figurent l'échec de la politique migratoire, la « folie du coronavirus » et maintenant la transformation insidieuse de tous les citoyens de l'UE en personnes transparentes grâce à l'introduction de l'euro numérique et d'un portefeuille numérique.
La Commission européenne parle de « volontariat »
Pour l'instant, la Commission européenne parle de volontariat. Mais comme nous l'avons appris pendant la crise du coronavirus, le volontariat ne vaut que tant qu'une minorité en fait usage. Cependant, si moins de 30% des citoyens européens n'ont pas de carte d'identité numérique ou de carte de paiement numérique, ils finiront par céder à la pression sociale ou aux lois de la majorité. De plus, il n'y a qu'un pas pour la Commission européenne à franchir pour rendre ces outils numériques indispensables à l'accès aux réseaux sociaux.
La résistance, comme pendant la pandémie de coronavirus, doit être réprimée
Les lois et mesures de censure actuelles ont rendu très difficile pour le gouvernement fédéral noir-vert en Autriche (= démocrates-chrétiens et écologistes) de réprimer ou d'ignorer les protestations contre les mesures liées au coronavirus. Toutefois, si l'accès aux réseaux sociaux était soumis à une obligation d'identification, il serait alors facile de censurer les opinions qui s'écartent, par exemple, de celles de la chaîne officielle ORF et de punir les « criminels de la pensée » pour diffusion de fausses informations.
Si cela avait déjà été le cas à l'époque du coronavirus, beaucoup moins de personnes se seraient probablement informées sur les effets secondaires possibles d'un vaccin à ARNm ou sur la nocivité des mesures anti-coronavirus pour les enfants et les adolescents. Nous pouvons supposer que la résistance à l'obligation vaccinale aurait été moindre et que le gouvernement fédéral noir-vert aurait mis en place l'obligation vaccinale en 2022.
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Le Danemark, la Norvège et la Suède vont acheter pour 500 millions de dollars d'armes américaines pour l'Ukraine
Le Danemark, la Norvège et la Suède vont acheter pour 500 millions de dollars d'armes américaines pour l'Ukraine
par F. Q.
Source: https://www.ilfattoquotidiano.it/2025/08/05/armi-nato-aiu...
Les trois pays nordiques emboîtent le pas à Amsterdam. Au total, les États-Unis recevront environ un milliard de dollars. Le secrétaire général de l'OTAN, Rutte annonce: « Cela servira à garantir une paix durable ».
Défense aérienne, armes antichars, munitions et pièces de rechange. Au lendemain de l'annonce des Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et la Suède ont également déclaré être prêts à dépenser 500 millions de dollars supplémentaires en armes américaines, dans le cadre du programme de soutien militaire coordonné par l'OTAN. Le Danemark participera à hauteur d'environ 90 millions de dollars, la Norvège à hauteur de 146 millions, tandis que la Suède mettra à disposition 275 millions, destinés en particulier à des systèmes de missiles Patriot, des munitions antichars et d'autres équipements de défense aérienne. « Je suis reconnaissant au Danemark, à la Norvège et à la Suède pour leur action rapide visant à financer un programme de soutien militaire américain à l'Ukraine », a écrit le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, sur X, soulignant que « cela permettra de fournir des équipements vitaux et des fournitures essentielles à la ligne de front, renforçant ainsi la position de l'Ukraine et l'aidant à dissuader toute agression dans la poursuite d'une paix durable ».
L'engagement conjoint de 500 millions de couronnes suédoises, norvégiennes et danoises s'ajoute ainsi aux 500 millions supplémentaires promis hier, 4 août, par Amsterdam pour l'achat d'équipements de défense aérienne, de munitions et d'autres aides militaires. « Avec ce soutien, nous voulons garantir que Kiev reçoive rapidement l'équipement nécessaire, tout en renforçant la coopération de l'OTAN dans la défense de l'Ukraine et en garantissant la paix selon les conditions ukrainiennes », a souligné le ministre norvégien de la Défense, Tore O. Sandvik. Son homologue danois, Troels Lund Poulsen, a fait savoir que Copenhague évaluerait d'autres financements « à un stade ultérieur ». « La continuité de la fourniture de ce type d'équipement militaire américain – que l'Europe n'est pas en mesure de garantir seule en quantités suffisantes – est cruciale pour la capacité de défense de l'Ukraine », a ajouté la vice-Première ministre suédoise Ebba Busch.
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vendredi, 08 août 2025
L'Europe n'est plus qu'une périphérie
L'Europe n'est plus qu'une périphérie
Source: https://www.heliodromos.it/periferia-europa/
En ces temps difficiles, où presque plus personne ne veille sur la beauté de la terre, alors que le monde est en proie à des guerres insensées et à des massacres indicibles, les analystes et les (faux) sages des médias soulignent l'insignifiance de l'Europe et de ses institutions, son manque d'influence sur la scène politique internationale, son exclusion et sa marginalisation des lieux où se prennent les décisions importantes et où se font les choix décisifs. Et en le constatant, on affiche surprise et consternation, presque comme si l'on subissait une injustice ou si l'on était victime d'un abus.
Il suffirait cependant d'évaluer avec détachement et sans préjugés la soi-disant Union européenne pour se rendre compte qu'il ne pourrait en être autrement. Qu'est-ce qui pourrait en effet garantir l'autorité et la crédibilité de l'entité qui s'est emparée de la civilisation européenne, si celle-ci repose précisément sur le rejet de toute idée (antérieure) d'autorité et de souveraineté ? Les « talebuoni » (1) qui y campent sont manifestement au service et à la solde de centres de pouvoir extérieurs et inconnus, de sorte qu'ils ne sont absolument pas en mesure d'intervenir concrètement, de prendre des décisions autonomes et de s'attaquer aux problèmes réels de la population.
N'étant que de sombres transmetteurs d'ordres et signataires de décrets et de réformes dictés par quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à son propre profit (les seigneurs de l'usure), ils sont totalement incapables de prendre toute initiative bonne et utile pour les peuples qu'ils prétendent gouverner. Même la stérilité croissante de la population et le déficit de natalité qui menace les Européens peuvent leur être imputés, en tant que conséquence directe de cette « obscurcissement », qui dépend bien plus qu'on ne peut l'imaginer de l'éloignement de l'Esprit, qui est toujours source de vie, de renouveau et de renaissance des êtres vivants sur terre.
Le sortilège dont ils sont victimes les éloigne de la Lumière du Seigneur, qui pourrait éclairer leurs actions et illuminer leurs pensées. Perdus dans l'ombre et déconnectés de son cœur, de son âme et de son esprit, ils agissent comme un mécanisme froid, rendant compte uniquement à ses fabricants et programmeurs, qui les ont mis là (en les achetant pour peu, car ils ne valent pas grand-chose) afin qu'ils servent leurs intérêts, qui ne prévoient en aucun cas le bien commun. Un manque de liberté et d'autonomie qui, d'ailleurs, n'épargne même pas les premiers serviteurs – fût-ce le commandant en chef des États-Unis, le plus asservi de tous, même en vertu des cendres d'Epstein cachées sous le tapis ! – placé seulement un cran plus haut dans la hiérarchie servile...
Voilà l'origine et la logique de toutes les impositions scélérates et des directives démentielles que ces serviteurs pondent en continu (C'EST STRICTEMENT INTERDIT ! est la seule chose qu'ils parviennent à dire au peuple), y compris les choix stupides et insensés de politique internationale, inacceptables non seulement du point de vue de l'intelligence, de la conscience et de l'humanité, mais même contraires aux intérêts matériels des différents États européens. D'ailleurs, la méchanceté congénitale qui les caractérise les empêche de faire des associations logiques et rationnelles, de distinguer le bien du mal, de garantir toute forme de justice et d'assurer (dans la mesure du possible) un peu de paix. Ils n'en possèdent pas les principes, ils ne sont pas en mesure d'accéder à leur source.
Ce qui constituait le contenu spirituel éternel de l'Europe a été attaqué et démoli non pas par des ennemis extérieurs, contre lesquels on aurait pu se défendre par instinct de survie et par réaction naturelle, mais de manière beaucoup plus banale, l'attaque est venue de l'intérieur, de certaines composantes et forces qui ont promu des idéologies et des modes de vie représentant la négation de l'ordre précédent, jusqu'à conduire à l'asservissement actuel.
L'ordre organique sur lequel reposait la civilisation précédente, articulé en communautés, corps et unités différenciés et hiérarchisés, maintenus ensemble par la relation directe entre la réalité terrestre et le domaine spirituel et sacré, s'est effondré lorsque le « contact » entre le haut et le bas a été rompu. Et le fait même qu'aujourd'hui on utilise l'arme des sanctions économiques pour plier les États et les nations récalcitrants, alors qu'auparavant il suffisait de menacer d'excommunication pour ramener à l'ordre les souverains et les individus, indique clairement le glissement matériel subi par la société moderne.
D'ailleurs, la tyrannie et le totalitarisme sont postérieurs à cette « fracture », du moins depuis la Révolution française, où un appareil centralisateur fondé sur la bureaucratie, le contrôle policier et des impositions rigides s'est imposé de manière toujours plus envahissante et oppressive, contre les autonomies et les indépendances communautaires et personnelles qui existaient auparavant, où les différences linguistiques, ethniques et historiques individuelles étaient respectées et préservées. Et le fait d'avoir troqué les anciennes autonomies et libertés contre un (prétendu) bien-être matériel n'est pas forcément une bonne affaire !
Pour se rebeller contre cette tyrannie apparemment invincible, il faudrait remettre au centre la liberté authentique, qui ne soit plus au service de l'individualisme et des vices égoïstes privés, transformés en droits publics ; en reconstruisant, dans le même temps, un ordre organique totalement décentralisé, composé d'autonomies individuelles et d'autorités intermédiaires, en remettant au centre des fonctions directrices – à tous les niveaux – la personne, capable d'affirmer le principe d'autorité par la prise directe de responsabilités, d'abord par l'exemple, puis par des actes précis et des comportements cohérents ; en fondant le tout sur la solidité intérieure, l'inébranlabilité et l'absence de craintes et de peurs face au monde extérieur, hostile et contraire.
Des fondements que seul le retour aux valeurs spirituelles et traditionnelles serait en mesure de garantir, mais ce tournant révolutionnaire n'est certainement pas ce que l'on peut attendre des parasites qui dirigent aujourd'hui (!) l'Europe décadente, soucieux uniquement de satisfaire leur égoïsme particulier et de lécher la main qui les nourrit et les tient en laisse.
Note:
(1) "Ceux qui pensent que tout est bon ainsi"
09:10 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes, déclin européen | |
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jeudi, 07 août 2025
L'Allemagne est le fer de lance de BlackRock en Europe
L'Allemagne est le fer de lance de BlackRock en Europe
Entretien avec Werner Rügemer par Felicitas Rabe
Source : https://dissident.one/duitsland-is-blackrocks-speerpunt-i...
Werner Rügemer explique la longue histoire de l'influence américaine sur l'économie allemande et européenne. BlackRock est depuis devenu l'un des principaux acteurs de la désindustrialisation de l'Allemagne et de la poursuite de la guerre en Ukraine. Friedrich Merz joue un rôle important à cet égard.
Dans une interview, le journaliste Dr. Werner Rügemer, basé à Cologne, explique comment les États-Unis ont organisé leur influence sur l'économie allemande, d'abord sous Konrad Adenauer, puis avec le rachat d'entreprises est-allemandes et actuellement avec le rachat de grandes entreprises allemandes par BlackRock. Il souligne également le rôle puissant de BlackRock en Europe et en particulier le rôle crucial que joue cet organisateur de capitaux dans la poursuite de la guerre en Ukraine, écrit Felicitas Rabe (pour R T.d e)
Q : Est-ce une coïncidence si c'est précisément en Europe qu'un ancien cadre de BlackRock est devenu chef du gouvernement allemand ?
Rügemer : Non, ce n'est pas une coïncidence. Depuis Konrad Adenauer, premier chancelier allemand et président de la CDU, l'Allemagne est le principal site de l'expansion américaine en Europe. Cela vaut tant sur le plan économique que militaire et culturel.
Après la Seconde Guerre mondiale, cette position était initialement occupée par l'État séparé, imposé par les États-Unis en Allemagne de l'Ouest: la République fédérale d'Allemagne. De 1990 à 1994, la Treuhand (agence fiduciaire) allemande a organisé la liquidation de l'ancienne RDA. Les entreprises américaines McKinsey, PricewaterhouseCoopers et JPMorgan Chase ont dominé le processus. À partir de 2002, le gouvernement SPD-Vert, dirigé par le chancelier Schröder et le vice-chancelier Fischer, a également encouragé la vente d'entreprises et de sites en Allemagne de l'Ouest à des entreprises américaines.
Depuis Adenauer, les États-Unis n'ont jamais eu autant de bases militaires dans aucun autre État membre de l'OTAN qu'en Allemagne. Et dans aucun autre pays européen, les nouveaux acteurs financiers américains tels que BlackRock, Vanguard, State Street, KKR et Blackstone ne détiennent autant d'actions – c'est-à-dire de copropriété – dans les entreprises les plus importantes qu'en Allemagne.
La réunion « Made for Germany » qui s'est tenue le 21 juillet 2025 à la Chancellerie fédérale a réuni 61 PDG et le représentant allemand de BlackRock. Comme déjà mentionné, le gestionnaire de capitaux BlackRock est lui-même le plus grand actionnaire allemand, via ses participations dans des entreprises cotées au DAX telles que Rheinmetall, Deutsche Bank, SAP, Vonovia, Bayer, BASF, Deutsche Post DHL, Siemens, RWE, Zalando et plus de 100 autres entreprises cotées en bourse.
Annonce d'une conférence du Dr. Werner Rügemer
Q : Quel est le « mandat » spécifique de BlackRock pour Merz ?
Rügemer : Merz a déjà rempli sa tâche la plus importante pour BlackRock de 2016 à 2020: à l'époque, il était président du conseil de surveillance de la filiale allemande de BlackRock, BlackRock Asset Management Deutschland AG. À ce titre, il a organisé des réunions à huis clos entre son patron, le PDG de BlackRock basé à New York, Lawrence Fink, et les ministres des Finances du gouvernement Merkel: Wolfgang Schäuble, de la CDU, et Olaf Scholz, du SPD, le futur chancelier fédéral.
Merz a également organisé des réunions de lobbying similaires avec le chancelier fédéral, avec Helge Braun (CDU), et avec le ministre d'État à l'Économie, Jörg Kukies (SPD). Schäuble, Scholz, Braun, Kukies et même Merkel elle-même n'ont jamais évoqué publiquement ces réunions. Cela a permis à BlackRock d'acquérir en toute discrétion une position d'actionnaire majoritaire en Allemagne.
Q : Comment BlackRock tente-t-il d'influencer le chancelier Friedrich Merz ?
Rügemer : Cela est devenu clair en janvier 2025: le PDG américain de BlackRock, Fink, a invité son ancien employé Merz à un dîner privé à Davos pendant le Forum économique mondial, en dehors du programme officiel. En pleine phase finale de sa campagne électorale, Merz a pris le temps de se rendre en Suisse. La réunion portait apparemment sur la chancellerie de Merz, que les deux parties espéraient voir advenir. Comme l'a rapporté plus tard le Handelsblatt, Jamie Dimon, le directeur de JPMorgan Chase, la plus grande banque américaine, était également présent à la réunion. BlackRock est un actionnaire important de la banque et Dimon l'a félicité : « Le chancelier fait exactement ce qu'il faut. »
Avant son élection, Merz avait lui-même proposé un accord au président américain nouvellement élu Donald Trump: l'Allemagne et l'UE achèteraient davantage de gaz de schiste et de matériel militaire aux États-Unis en échange d'une baisse des tarifs douaniers. Trump a maintenant accepté avec gratitude cette offre servile dans l'accord conclu avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. BlackRock s'en réjouit.
Pourcentages des parts de BlackRock dans les grandes entreprises allemandes.
Q : Pourquoi BlackRock ne représente-t-il pas ses intérêts et ne fait-il pas pression par l'intermédiaire de la Commission européenne, alors que les États européens perdent leur souveraineté ?
Rügemer : BlackRock est également très présent à Bruxelles. La banque parallèle y dispose de son propre bureau de lobbying et est membre d'une dizaine d'organisations internationales de lobbying, ce qui lui confère un accès privilégié aux commissaires et à leurs groupes de travail. En 2020, BlackRock a signé un accord de conseil avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Parallèlement, BlackRock conseille également la Banque centrale européenne. Dans ce contexte, cette société de capital est co-organisatrice de la perte de souveraineté des États membres de l'UE.
Tout comme BlackRock achète le chancelier allemand Friedrich Merz, la société achète également d'anciens politiciens et banquiers de haut rang pour en faire des lobbyistes bien rémunérés dans d'autres grands pays européens, tels que la France, l'Angleterre et la Suisse. L'organisateur de capitaux est également le plus grand actionnaire en Angleterre, en France, en Belgique, au Luxembourg, etc., ainsi qu'en Suisse.
Q : Quelles ont été les conséquences de cette politique économique pour l'Allemagne ?
Rügemer : BlackRock & Co. est le principal actionnaire des plus grandes sociétés immobilières allemandes, à savoir Vonovia, Deutsche Wohnen et LEG. Avec environ 700.000 appartements, elles constituent le plus grand monopole immobilier privé jamais créé en Europe. BlackRock & Co. font ainsi grimper les loyers et les coûts énergétiques.
Ni les sociétés immobilières, ni les autres entreprises cotées au DAX, dont leur actionnaire BlackRock, ne demandent l'autorisation du gouvernement fédéral lorsqu'elles vendent des divisions, délocalisent à l'étranger et suppriment des emplois. Ainsi, BlackRock & Co. orchestrent depuis une dizaine d'années la désindustrialisation de l'Allemagne et augmentent leurs profits.
Les cours des actions montent; le DAX a atteint son plus haut niveau historique, bien au-dessus des 20.000 points, surtout pendant la « crise économique » de ces dernières années. L'économie se contracte, mais BlackRock & Co. ne connaissent pas de crise ; ils profitent de la récession.
BlackRock a toujours été et reste un sujet tabou au Bundestag allemand. D'ailleurs, après la démission de Merz chez BlackRock, le ministre de l'Économie Habeck, membre des Verts, a nommé Elga Bartsch, directrice chez BlackRock, à la tête du département politique de son ministère. L'organisateur de capitaux a de nombreux amis, dont les Verts. Et avec l'actuel vice-chancelier SPD et ministre des Finances Lars Klingbeil, BlackRock & Co. jouissent d'une liberté considérable. Leurs actions sont en outre protégées par le fait que le gouvernement, le parlement et les principaux médias n'en parlent pas. BlackRock n'est pas non plus un sujet de discussion avec l'autorité de surveillance financière et le Bundeskartellamt. Le directeur allemand de BlackRock, Dirk Schmitz, est totalement inconnu du grand public.
Q : Quelles sont les autres aspirations de BlackRock pour la politique allemande ?
Rügemer : Le PDG de JPMorgan a déclaré le 11 juillet 2025 dans le Handelsblatt : « Nous investissons certes davantage dans l'UE, mais cela nécessite encore quelques réformes structurelles ! Par exemple, des réductions d'impôts pour les investisseurs et les entreprises. Merz et Klingbeil s'y sont déjà engagés. »
Enfin, la dette d'un billion d'euros que le gouvernement CDU/SPD sous Merz et Klingbeil vient d'approuver pour les années à venir sera également un terrain de jeu idéal pour BlackRock. Le contrat de coalition stipule: « Nous créerons un « fonds allemand » dans lequel « nous combinerons la force des marchés financiers privés avec la vision à long terme de l'État ». Cela permettra à BlackRock et à ses collègues d'accorder des prêts rentables aux start-ups. Merz souhaite également promouvoir la prévoyance retraite privée à l'aide du produit financier de BlackRock ETF, la « Frühstartrente » (retraite anticipée): les parents sont encouragés à verser chaque mois au moins 20 euros pour leurs enfants à partir de l'âge de 6 ans, afin qu'ils puissent ensuite acheter des ETF avec un avantage fiscal de l'État.
Q : Le chancelier Merz est surtout connu au sein de l'UE pour son soutien à la guerre en Ukraine et sa russophobie. Pourquoi BlackRock est-il si déterminé à poursuivre cette guerre, qui, du point de vue de l'Ukraine et de l'OTAN, est déjà perdue ?
Rügemer : Avec l'aide du gouvernement américain de Joe Biden, BlackRock est devenu le coordinateur officiel de la « reconstruction » de l'Ukraine, grâce à un contrat avec le gouvernement Zelensky. BlackRock est le principal actionnaire des entreprises américaines de défense telles que Lockheed, Raytheon/RTX, Northrop, Boeing, General Dynamics, etc., ainsi que des entreprises énergétiques et informatiques essentielles à l'effort de guerre : plus la guerre détruit de manière rentable, plus les profits de la reconstruction seront élevés. C'est aussi simple que cela, selon la logique de BlackRock et de ses clients richissimes, qui sont dissimulés derrière des sociétés écrans.
Sous Trump, BlackRock a mis fin à son rôle de coordinateur de la « reconstruction » de l'Ukraine ; l'accès passe désormais par l'UE. Le premier cobaye, l'Ukraine – c'est-à-dire le premier Etat combattant américain par procuration contre la Russie – est désormais épuisé. Après que des centaines de milliers de soldats ukrainiens ont été sacrifiés de manière invisible sur l'autel des « valeurs occidentales », les combattants par procuration de remplacement des États-Unis, sur ordre du président américain Trump, sont désormais les pays européens de l'OTAN, sous la direction de Merz, Macron et Starmer. Ceux-ci ont immédiatement satisfait à l'exigence de Trump: augmenter les budgets militaires à 5% du produit intérieur brut ! Désormais, BlackRock n'a plus besoin d'avoir un bureau à Kiev, à côté du gouvernement corrompu de Zelensky.
BlackRock est situé à côté de la Commission européenne et est un actionnaire majeur des principales entreprises de défense de l'UE, notamment la plus grande entreprise de défense européenne: BAE Systems en Angleterre, où elle exploite également Rolls-Royce, Rheinmetall en Allemagne, Leonardo en Italie et Airbus en Allemagne, en France, en Espagne et en Angleterre. C'est à partir de là que les livraisons ont lieu actuellement, avec le soutien des gouvernements respectifs, et notamment de Merz en Allemagne.
La russophobie attisée par les politiciens et les médias faisait partie intégrante du capital allemand. Cette russophobie a été et continue d'être renforcée par les États-Unis. De plus, les principaux médias allemands, du BILD au FAZ, ainsi que les médias publics ARD, ZDF et DLF, propagent la russophobie. Merz dispose d'une multitude de sources dans lesquelles il peut puiser.
De plus, Merz espère trouver dans l'industrie de la défense un substitut aux industries allemandes de pointe en déclin dans les secteurs de l'automobile, de la construction mécanique et de l'acier. Et pour cela, les troupes de Merz ont besoin d'une guerre, une guerre qui dure le plus longtemps possible, avec une préparation minutieuse.
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L'UE dépense des centaines de millions d'euros pour faire taire ses opposants
L'UE dépense des centaines de millions d'euros pour faire taire ses opposants
Source: https://dissident.one/de-eu-spendeert-honderden-miljoenen...
Au début de l'été, le groupe de réflexion conservateur MCC Bruxelles a publié un rapport soulignant une tendance inquiétante à financer, par l'argent des contribuables, des « recherches » sur les propos prétendument haineux et la désinformation. L'UE dépense des sommes colossales pour contrôler le débat public et étouffer les voix dissidentes.
Le rapport « Manufacturing Misinformation : The EU-Funded Propaganda War Against Free Speech » (= "Fabriquer la désinformation: la guerre de propagande financée par l'UE contre la liberté d'expression") a été rédigé par le Dr Norman Lewis (photo), un expert britannique en réglementation des communications numériques qui compte plus de vingt ans d'expérience, rapporte Samnytt.
Au cours de ses recherches sur ce sujet, Lewis a identifié 349 projets financés par la Commission européenne, principalement par le biais du programme de recherche Horizon, axés sur la lutte contre la « propagande haineuse » et la « désinformation ». Le coût de ces projets s'élève à 649 millions d'euros, soit 31% de plus que ce que Bruxelles consacre à la recherche transfrontalière sur le cancer.
«Cette allocation massive de fonds publics a été délibérément utilisée pour financer un complexe orwellien de désinformation qui dicte et contrôle le langage du débat public», écrit le groupe de réflexion dans un communiqué de presse relayé par The European Conservative.
Il existe plusieurs exemples concrets qui montrent qu'il ne s'agit pas d'un acte bienveillant d'un gouvernement responsable, mais d'une attaque systématique contre la liberté d'expression en Europe. Cela étouffe le débat ouvert et favorise les projets de Bruxelles, affirme-t-on.
Protéger le statu quo
Lewis a également identifié une liste de termes délibérément ambigus et euphémiques souvent associés à ce type de projets, destinés à créer un cadre idéologique artificiel. L'objectif est de contrôler le discours politique et de délégitimer les opposants. À long terme, le but est de créer une « panique morale » qui justifie des instruments de censure à grande échelle tels que la loi sur les services numériques (DSA) et le bouclier démocratique (EDS).
« Il ne s'agit pas d'une quête de vérité ou de nouvelles connaissances, mais simplement de l'adhésion à un discours bureaucratique élitiste visant à protéger le statu quo », explique Lewis.
L'aspect le plus inquiétant du rapport est peut-être que bon nombre des projets mentionnés concernent le développement de systèmes d'IA avancés. Ces systèmes sont non seulement chargés de surveiller et de censurer en temps réel les contenus indésirables, mais aussi d'influencer le comportement des utilisateurs en « formant » les jeunes en ligne pour qu'ils deviennent des « agents » autonomes ou des « gardiens de la liberté d'expression » au service du discours de l'UE.
14:49 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Manipulations médiatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, liberté d'expression, censure, union européenne, affaires européennes, actualité | |
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Avertissement de Washington: J. D. Vance et l'effondrement silencieux de la République allemande
Avertissement de Washington: J. D. Vance et l'effondrement silencieux de la République allemande
Elena Fritz
Source: https://pi-news.net/2025/08/warnung-aus-washington-j-d-va...
Quand un vice-président américain se montre plus inquiet pour l'avenir de l'Allemagne que de nombreux députés du Bundestag, il ne faut pas s'indigner, mais écouter.
Il faut parfois un regard extérieur pour rendre à nouveau visible ce qui est évident.
Vendredi 1 août, le magazine britannique « Spectator » a publié un article qui dissèque si bien la situation actuelle en Allemagne qu'il devrait être recommandé comme lecture obligatoire au Bundestag (cf.: https://www.spectator.co.uk/article/j-d-vance-is-right-about-germanys-civilisational-suicide/) . L'auteure, Elisabeth Dampier, y analyse les récentes déclarations du vice-président américain J. D. Vance, qui parle d'un « suicide civilisationnel » de l'Allemagne – et elle lui donne raison. Mais pas sur le ton du « populisme », plutôt en se basant sur des statistiques réelles, des déséquilibres fiscaux et une désorientation culturelle.
Le constat est clair : l'Allemagne traverse une crise aiguë et vit dans une auto-illusion chronique.
Le mythe de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée
Un exemple central: alors que les responsables politiques et les médias affirment que le pays a besoin de 400.000 travailleurs supplémentaires chaque année, quatre millions de personnes en âge de travailler vivent déjà en Allemagne de manière permanente grâce aux prestations sociales, dont près des deux tiers sont issues de l'immigration. Ceux qui parlent de « phases de transition » ou d'« obstacles à l'intégration » ignorent que ce taux est stable depuis des années.
Il n'existe pas en Allemagne d'analyse coûts-bénéfices fiable de la migration, comme c'est pourtant le cas depuis longtemps au Danemark ou aux Pays-Bas. Au lieu de cela, l'immigration et l'État social sont mis en relation d'une manière qui n'est pas fondée sur des données empiriques, mais sur des considérations morales. Et c'est précisément là que se situe la rupture: la réalité se détache de plus en plus de l'idéologie.
L'instruction publique comme reflet de la désintégration
Dampier renvoie à ce que de nombreux parents observent depuis longtemps: dans de nombreuses écoles, la proportion d'élèves issus de l'immigration dépasse les 50%, voire 90% dans certains quartiers. Il ne s'agit pas ici de couleur de peau ou d'origine, mais de capacité à s'exprimer, de cohésion sociale et d'identité culturelle. Lorsque les fêtes de Noël sont remplacées par des célébrations du ramadan et que les écoles publiques ne proposent plus que des repas halal, il ne s'agit pas de « diversité », mais d'un abandon par l'État de sa propre identité culturelle.
Sur le plan économique, le constat est tout aussi désolant. Le déficit budgétaire structurel s'élève à 172 milliards d'euros, l'industrie automobile s'effondre, les petites et moyennes entreprises sont soumises à une pression réglementaire et la « transformation verte » est source d'incertitude. Friedrich Merz promet des investissements de plusieurs milliards d'euros de la part de groupes internationaux, mais quiconque y regarde de plus près constate qu'il n'y a pas de stratégie globale en matière de politique industrielle, pas de réforme des systèmes sociaux, pas de réponse au changement démographique. Tout n'est que rafistolage.
La liberté d'expression s'érode
Une partie particulièrement explosive de l'article concerne l'érosion de la liberté d'expression. Selon Dampier, de nombreux Allemands auraient été poursuivis en justice pour des articles critiques à l'égard du gouvernement, pour des satires ou pour des manipulations d'images. Même des journalistes seraient traînés devant les tribunaux, non pas pour incitation à la haine, mais pour avoir prétendument insulté des politiciens.
Dans un État de droit qui fonctionne, ce serait un thème majeur pour la presse. En Allemagne, c'est depuis longtemps la norme. La « démocratie forte » ne se défend pas contre l'extrémisme, mais contre toute déviation par rapport au consensus discursif.
Une constatation amère
Le plus troublant dans cet article n'est toutefois pas son contenu, mais le fait que cette analyse précise provienne de Grande-Bretagne. Alors que les principaux médias allemands rejettent J. D. Vance comme un fauteur de troubles ou un agitateur, une auteure britannique examine sa thèse avec lucidité et la confirme sur toute la ligne. Cet article n'est ni rageur, ni polémique, mais analytique. Et c'est précisément ce qui le rend si percutant.
Car ceux qui le lisent comprennent que la crise dans laquelle se trouve l'Allemagne n'est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d'une politique menée par le pays lui-même.
Conclusion
L'analyse d'Elisabeth Dampier dans The Spectator est un texte intellectuellement honnête sur le déclin insidieux d'un pays qui a honte de lui-même. Le terme de « suicide civilisationnel » utilisé par J. D. Vance peut sembler radical, mais il décrit une réalité que plus personne ne conteste, mais que tout le monde s'efforce de passer sous silence.
Quand un vice-président américain se montre plus inquiet pour l'avenir de l'Allemagne que de nombreux députés du Bundestag, il ne faut pas s'indigner, mais écouter.
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mercredi, 06 août 2025
Macron réduit les dépenses non militaires: un mauvais exemple pour l'UE
Macron réduit les dépenses non militaires: un mauvais exemple pour l'UE
La course aux armements (made in USA) financée par l'austérité réveillera les gilets jaunes
par Claudio Mauri
Source: https://www.barbadillo.it/123112-macron-taglia-le-spese-n...
Le plan d'assainissement proposé par le Premier ministre François Bayrou marque un tournant – du moins sur le papier – pour la France et, par ricochet, pour l'UE. En 2026, Paris entend mettre en œuvre 43,8 milliards d'euros d'austérité, touchant les retraites, les prestations sociales et les services essentiels. La lutte contre le déficit exige-t-elle des sacrifices? Pas pour tout le monde. Les dépenses militaires augmentent: +6,5 milliards au cours des deux prochaines années.
L'année blanche n'est pas le titre d'un film d'essai, mais le nom donné au gel des retraites, des salaires publics et des subventions. Cela rapportera 7,1 milliards. À cela s'ajoutent le retard dans l'indexation des retraites (3,6 milliards supplémentaires), les réductions des remboursements de santé et des indemnités de maladie et de maternité. En période de quasi-belligérance, on peut aussi se soigner un peu moins.
Moins de fêtes, plus de travail
Le projet d'abolition des jours fériés (le lundi de Pâques et le 8 mai, jour de la « victoire » française dans la Seconde Guerre mondiale) pour relancer la productivité ne manque pas. Rien de mieux qu'un lundi à l'usine ou au bureau pour célébrer la victoire sur la peur.
Le plan français s'inscrit dans un discours européen de plus en plus rodé: évoquer la menace russe jusqu'à imaginer – sans rire – l'invasion du continent jusqu'à Lisbonne. Improbable pour les analystes les plus sobres. Mais on le sait: dans les talk-shows, les hypothèses extrêmes ont plus de succès.
Ainsi, avec une opinion publique bien conditionnée, on peut investir dans l'armement américain avec une certaine sérénité: F-35, systèmes Patriot, technologies d'outre-Atlantique. Autonomie stratégique? Oui, mais toujours liée aux États-Unis.
Et pourtant, Charles de Gaulle...
Et si l'Europe, au lieu de jouer les seconds rôles belliqueux, se portait candidate à la tête de la diplomatie pour mettre fin au conflit, rouvrir les canaux avec la Russie et – comme le souhaite tant l'Italie – reconstruire l'Ukraine? Ce serait une initiative aussi logique qu'inactuelle. Il est en effet curieux que deux réalités naturellement complémentaires – les ressources russes et la technologie européenne – s'obstinent à se faire la guerre au lieu de former une superpuissance mondiale. Pourtant, lorsqu'il parlait de l'Europe de l'Atlantique à l'Oural, Charles de Gaulle avait cela en tête.
Moscou se rapproche de Pékin
Le véritable risque, si tant est qu'il y en ait un, est que la Russie entre dans l'orbite chinoise, tandis que l'UE, pour se montrer plus atlantiste que les États-Unis, se condamne à l'insignifiance. Le successeur de Poutine pourrait être plus rigide que lui. Cela ne serait pas surprenant: l'UE en mode Macron, semant la menace, récolte le radicalisme.
L'austérité française est le reflet d'une conception déformée de la sécurité: citoyens, serrez les ceintures et financez un appareil militaire toujours subordonné à celui des États-Unis. Une logique qui, étendue à l'ensemble du continent, risque de démanteler le système social et de réduire les marges d'autonomie.
L'UE se trouve ainsi à la croisée des chemins: continuer sur la voie de la peur bien gérée et de l'obéissance bien armée, en sacrifiant son modèle social, ou pratiquer une diplomatie concrète et silencieuse, qui pourrait la rendre moins petite.
L'alternative n'est pas entre la guerre et la capitulation, mais entre la stagnation permanente et une nouvelle architecture de sécurité partagée. Renoncer à la liberté au profit d'une sécurité illusoire est le prélude au déclin. Redécouvrir une vision autonome et pragmatique est peut-être le dernier moyen d'éviter un déclin supplémentaire, sous les projecteurs de quelqu'un d'autre.
16:51 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, affaires européennes | |
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